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  • Folk on the Rocks: Une programmation de feu pour la 44e édition

    Plus de 40 artistes s'apprêtent à défouler la scène à l'occasion du festival culturel numéro un de Yellowknife, Folk on the Rocks. Édition 2021 du Festival Folk on the Rocks, Yellowknife. (Photo: Marie-Soleil Désautels, Archives Médias Ténois). La directrice générale et artistique, Carly McFadden, a indiqué qu'un mélange d'artistes locaux et internationaux avaient été retenus pour constituer l'alignement officiel. Ceux-ci sont dévoilés en trois temps, avec la dernière vague de dévoilement prévue pour le 17 mai. Parmi les artistes, l'auteure-compositrice-interprète Franco-Manitobaine Andrina Turenne sera de la partie. Celle qui a offert des performances aux quatre coins du monde en français a bien hâte de présenter son œuvre aux Franco-Ténois. Également de la programmation, l'artiste Autochtone Miranda Currie, qui se spécialise dans l'écriture de comptes pour enfants. Elle offrira trois différents spectacles à l'occasion du festival, présentant des chansons sur lesquelles elle a travaillé lors de la dernière année. Folk on the Rocks se déroulera du 19 au 21 juillet. Les billets sont en vente sur le site web du festival.

  • Réconciliation, robe rouge et centre-ville

    Le centre-ville de Yellowknife, qui a pour signature des immeubles surprenamment imposants pour une (relativement) petite ville, fait l’objet de critique plutôt farouche. La raison? Les « sans-abris » du centre-ville, comme le phénomène est souvent appelé. Une condescendance monstre, involontairement, mais résolument coloniale découle de ces plaintes. La perturbation de l’économie locale et de la quiétude des résidents par la « délinquance » est déplorable, de même que le trouble de l’ordre public, il est vrai. Que ce qui est à condamner le soit. Cependant, s’attaquer à la résultante des actions coloniales passées et, plus directement à la résultante de l’itinérance, c’est combattre les symptômes plutôt que la maladie. Récemment, les autorités ont arrêté un groupe de jeunes filles, mineures (et majoritairement autochtones, bien que l’article ne le mentionne pas), ayant causé quelques disruptions çà et là dans la ville. Encore une fois, le point de vue des marchés locaux est compréhensible. Ce qui choque est plutôt le discours populaire employé un peu partout dans la ville, notamment sur les réseaux sociaux à Yellowknife. Certains de ces discours allant jusqu’à l’emploi de termes comme « terrorisme ». Il existe cette narration de la « délinquance » des sans-abris de Franklin Ave, avec si peu d’égard aux réalités vécues par les individus criminalisés, et encore moins de réflexion autour des circonstances les ayant amenés dans la rue. Comme souvent, des accusations, à raison comme à tort, mais très peu ou pas de prévention. Autant la polarisation des opinions sur la toile n’est pas un sujet inconnu, la réalité demeure que plus de 90 % des personnes sans domicile fixe des TNO sont autochtones. Des circonstances passées ont créé les circonstances actuelles, et très peu de mesures sont prises pour les aider, malgré le roman national sur la Réconciliation. Si la délinquance dénoncée est présentée comme une situation déplorable à régler au plus vite, la statistique mentionnée plus haut – qui se reflète à Yellowknife – en est une tout aussi indéniable et autrement plus urgente, et vérifiable, pour peu que l’on ait déjà posé les yeux sur le centre-ville de la capitale ténoise.

  • Vigilance et prévention : une stratégie communautaire contre les feux de forêt

    La session d’information du CDÉTNO met l’accent sur l’importance de la préparation. « On ne va pas jouer à l’autruche là », a déclaré François Afane. Cristiano Pereira IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon Plusieurs dizaines de personnes ont participé à la séance d’information sur la prévention des incendies organisée par le Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest (CDÉTNO) au Diamond Plaza, à Yellowknife. « On ne va pas jouer à l’autruche là », a déclaré François Afane, directeur général du CDÉTNO, à Médias ténois. Il a souligné l’importance de ces sessions visant à informer et éduquer le public, surtout quand certaines personnes peuvent ne pas être pleinement conscientes des risques. « Ça fait partie de notre rôle civique de participer à apporter des solutions. Nous sommes là pour améliorer la communauté. Il vaut mieux être préparé et, pour être préparé, il faut être informé », a ajouté M. Afane. La session a été animée par Mike Westwick, responsable de la prévention et de l’atténuation des incendies de forêt au ministère de l’Environnement et du Changement climatique. Il a présenté Intelli-feu, un programme national développé pour aider les citoyens canadiens à renforcer la résilience de leurs communautés face aux incendies de forêt et à réduire l’impact de ces catastrophes. Bien que les incendies de forêt jouent un rôle naturel dans la régénération des forêts, ils peuvent aussi menacer les habitations, a expliqué M. Westwick. Il a insisté sur la nécessité d’adopter des mesures préventives et d’éliminer les sources de risque autour des maisons pour comprendre les dynamiques complexes de la propagation des feux et protéger efficacement les propriétés. Les périmètres de sécurité Pendant plusieurs minutes, Mike Westwick a détaillé comment créer un périmètre de sécurité autour des maisons, en maintenant un espace clair et en instaurant des stratégies de prévention. Les constructions qui ne respectent pas les normes de sécurité d’incendie sont particulièrement vulnérables, a-t-il souligné. Il a rappelé que les tragiques incendies de Fort McMurray en 2016 montrent les effets dévastateurs des feux sur les communautés urbaines. Une fois qu’un feu atteint une zone peuplée, il peut se propager rapidement entre les structures. Les matériaux comme le vinyle peuvent intensifier les flammes, rendant la tâche des pompiers plus difficile. Il est donc vital de mettre en œuvre des actions de mitigation pour empêcher l’expansion du feu. Le public au Diamond Plaza a également appris le concept de la zone d’inflammabilité résidentielle, qui se divise en plusieurs secteurs autour des habitations, chacun accompagné de recommandations précises pour minimiser les risques. La zone directement adjacente à la maison, jusqu’à 1,5 mètre, doit être aménagée avec des matériaux ininflammables et nécessite une conception soignée des terrasses pour éviter l’accumulation de cendres. La zone intermédiaire, s’étendant de 1,5 à dix mètres, peut être vulnérable aux incendies en raison de la présence d’objets comme des chaises de jardin ou des jouets. La zone externe, de dix à 30 mètres, se concentre sur la réduction de l’intensité des incendies plutôt que sur leur prévention complète. Des mesures telles que l’élagage des arbres et la gestion appropriée des matériaux combustibles sont cruciales pour améliorer la résilience du terrain. Nous sommes tous responsables Mike Westwick a aussi noté que c’est fondamental de se souvenir que la sécurité résidentielle est une responsabilité partagée et qu’il est essentiel de collaborer avec les voisins pour augmenter la sécurité de tous. La session organisée par le CDÉTNO s’est déroulée quelques heures après que Mike Westwick a exprimé de sérieuses préoccupations concernant le nombre croissant de feux de camp laissés sans surveillance, notamment au parc territorial de la rivière Yellowknife. Alors que les territoires se préparent à des conditions plus sèches attendues dans les régions du North Slave, du South Slave et du Dehcho, les répercussions de cette négligence pourraient être graves. « On a trop de rapports de feux de camp laissés sans surveillance – surtout au parc territorial de la rivière Yellowknife. C’est extrêmement irresponsable », a déclaré Westwick, soulignant l’urgence de la situation. Malgré la sècheresse continue et l’augmentation des températures, beaucoup semblent sous-estimer le danger potentiel, ce qui est un point de frustration pour les officiels, surtout après les expériences traumatisantes de l’année précédente. « Bien qu’il y ait très rarement de la malveillance impliquée dans les incendies causés par les personnes, les dommages qu’ils peuvent causer sont très réels », a expliqué Westwick. Ces incendies commencent généralement près des zones peuplées et peuvent rapidement s’aggraver, menaçant les maisons. Les conditions actuelles à travers le territoire sont propices aux incendies de forêt, les responsables étant particulièrement préoccupés par les régions du Sud. Cependant, la menace est généralisée, comme le démontre une lutte contre les incendies en cours à l’extérieur de Dettah, où un feu, que l’on croit avoir été abandonné l’hiver dernier, est maintenant actif (Feu ZF001). Le responsable a insisté sur l’effort incessant nécessaire pour garder les communautés informées et engagées dans la prévention proactive des incendies. « Informer le public, c’est vraiment beaucoup de travail, et nous devons faire ce travail chaque jour », a déclaré Westwick, mettant en lumière les initiatives renforcées pour cette saison. Le territoire va augmenter sa présence dans les communautés, se concentrant sur les mesures de prévention et d’atténuation des incendies. Cependant, la négligence continue dans la gestion des feux de camp reste un défi significatif. « Les gens ne prennent pas les mesures nécessaires pour prévenir les incendies causés par l’homme. C’est vraiment comme jouer aux dés avec la sécurité des personnes et des biens lorsque vous laissez des feux sans surveillance », a-t-il considéré. Étant la première cause d’incendies causés par l’homme dans le territoire, les feux de camp non surveillés posent un risque substantiel, particulièrement frustrant pour les officiels lorsqu’ils se produisent près de sources d’eau abondantes qui pourraient facilement prévenir de tels dangers. « C’est extrêmement frustrant, surtout lorsqu’il se produit à un endroit où il y a une belle rivière ouverte juste là, une source d’eau parfaite juste à proximité. Il n’y a aucune excuse pour cela », a regretté Westwick. Son conseil est simple, mais vital : « Alors, trempez, remuez, et trempez votre feu de camp. Répétez cela jusqu’à ce qu’il soit éteint. »

  • Le Nunatsiavut est le grand gagnant des Prix Inspiration Arctique

    Les Prix Inspiration de l’Arctique ont été remis le 7 mai 2024 lors d’une cérémonie au Centre culturel Kwanlin Dün à Whitehorse au Yukon. Dix projets ancrés dans le Nord canadien ont été récompensés et plus de 3,2 M$ ont été distribués lors de cette soirée à laquelle plus de 300 personnes ont assisté. La sécurité alimentaire ou encore l’apprentissage de l’inuktitut sont au cœur de certains projets primés. Nelly Guidici – IJL Réseau.Presse – L’Aquilon – Arctique Le grand prix de 1 000 000 $ a été décerné au Centre Inotsiavik à Hopedale au Nunatsiavut. Inotsiavik signifie « un endroit où bien vivre » en nunatsiavummiutut et ce centre sécuritaire et accueillant est voué à la revitalisation de l’inuktitut et de la culture inuite. Avec ce prix, des programmes destinés à renforcer les compétences, l’estime de soi et la fierté d’être Inuit.e seront mis en place par l’intermédiaire de cours d’inuktitut et de formations culturelles variées. « Ce prix change tout, pas seulement pour notre équipe, mais aussi pour toute la communauté du Nunatsiavut. Nous n’en serions pas là aujourd’hui sans l’indéfectible soutien de notre communauté, et recevoir la reconnaissance du Prix Inspiration Arctique ainsi que le prix de 1 million de dollars nous comble de bonheur. Merci à l’équipe du Prix Inspiration Arctique pour son énorme soutien. Quel privilège d’avoir maintenant les moyens de planifier et de financer des programmes culturels et linguistiques pour les prochaines années! », a déclaré l’équipe d’Inotsiavik. Cinq prix allant de 112 000 $ à 500 000 $ ont également été remis. La ferme-école thérapeutique du Yukon a reçu un prix de 500 000 $ et est destinée aux élèves souffrant d’autisme, de retards cognitifs ou de TDAH, de la maternelle à la 12e année. Cette école atypique favorise l’apprentissage par l’expérience en proposant notamment des approches basées sur l’ergothérapie, l’orthophonie, la thérapie par le jeu, la musicothérapie et la thérapie équine. Le Centre Thay K’i Anint’i au Yukon a reçu 499 000 $. Depuis que le territoire a décrété en janvier 2022 l’urgence de santé publique liée à la consommation de substances, les services de postintervention ne suffisent pas à la demande. Ce centre offrira donc des services supplémentaires de rétablissement et de mieux-être pour bonifier les programmes de rétablissement de la santé qui allient la culture autochtone et les pratiques occidentales afin d’intervenir auprès des personnes et des communautés. Ce centre biculturel va maintenant élargir ses activités et intervenir dans l’ensemble du territoire pour que toute la population ait accès à des programmes de rétablissement. L’initiative Apprendre, s’approvisionner en nourriture, gagner sa vie (Learning, Harvesting, Earning) a reçu 425 000 $. Face au fléau de l’insécurité alimentaire au Nunavut, ce projet a pour but d’enseigner aux garçons et aux jeunes hommes les techniques traditionnelles de pêche à l’omble chevalier, autant dans les sites de pêche estivaux qu’hivernaux. Par l’apprentissage de la pratique durable de la pêche et l’acquisition de compétences traditionnelles, les garçons et les jeunes hommes autochtones gagneront en autonomie et contribueront à l’essor de leur collectivité. Le projet « Les Réunions de Nutak et de Hebron » a reçu la somme de 298 000 $ afin de permettre aux personnes encore vivantes et valides qui ont été expulsées de Hebron, de Nutak et d’Okkak au Nunatsiavut, de retourner ensemble vers leur terre natale en juillet 2024. « Nous ne voulons pas choisir qui peut s’y rendre, mais nous voulons y retourner tous ensemble, » a déclaré Lena Onalik, très émue lors de la réception du prix. Les effets durables de ce projet permettront aux personnes expulsées et les membres de leurs familles d’y retourner régulièrement dans le futur. Fondé dans les années 1830 par les missionnaires moraves, Hebron est l’un des lieux les plus importants du Labrador sur le plan culturel. Des offices religieux y étaient dispensés et on y trouvait également un centre éducatif, commercial et médical. De nombreux Inuits de la région s’y rendaient aussi à l’occasion de fêtes religieuses comme Noël et Pâques. Les trois communautés ont été abandonnées en 1956 et 1959 à la suite de la fermeture des missions moraves. Sans aucun préavis et sans avoir été consultés, 417 résidents inuits ont été relocalisés à plus de 150 kilomètres au Sud, à Nain notamment. Enfin, le projet « Autochtoniser l’emploi par le soutien et le savoir traditionnel » a reçu 112 000 $ et est implanté dans les Territoires du Nord-Ouest. Ce projet s’adresse aux employés de l’entreprise d’artisanat Aurora Heat à Fort Smith. Cette entreprise conçoit et fabrique des produits en fourrure de castor comme des chauffe-mains ou des chauffe-pieds. Ces produits sont tous faits à la main par 14 employés. Cependant face à l’insécurité alimentaire et la perte des liens avec la culture autochtone auxquels font face ses employés, Brenda Dragon, fondatrice de l’entreprise, souhaite leur apporter son soutien dans un environnement de travail flexible. Avec cette somme, une serre arctique va être construite sur le lieu de travail afin que les employés bénéficient, pendant leurs heures de travail, d’ateliers avec des personnes ainées sur l’importance de la nourriture traditionnelle et de la connexion au territoire. Brenda Dragon, fondatrice de l'entreprise Aurora Heat à Fort Smith a reçu un prix de 112 000$. (Photo : Nelly Guidici) Face à l’insécurité alimentaire et la perte des liens avec la culture autochtone auxquels font face ses employés, Brenda Dragon (à droite), fondatrice d'Aurora Heat, souhaite leur apporter son soutien dans un environnement de travail flexible. Une serre arctique va être construite sur le lieu de travail afin que les employés bénéficient, pendant leurs heures de travail, d’ateliers avec des personnes aînées sur l’importance de la nourriture traditionnelle et de la connexion au territoire. (Photo : Nelly Guidici) Dans la catégorie jeunesse, quatre projets ont été récompensés. Le projet Investir dans l’avenir des femmes inuites a reçu 98 000 $ et a pour objectif de créer des occasions d’emploi et d’acquisition de compétences pour de jeunes femmes et de jeunes mères inuites. Les compétences ainsi acquises leur permettront d’augmenter à la fois leurs revenus et leur estime de soi. La troupe de théâtre jeunesse du Yukon (Yukon Theatre for Young People) a reçu 99 000 $. Cette somme permettra d’organiser un festival d’art dramatique de trois jours au Centre des Arts du Yukon au début de l’année 2025. L.O.V.E. Inuktut, dont le but est de revitaliser et de protéger onze dialectes d’inuktut, a reçu 100 000 $. La création d’une application novatrice qui intègre des vidéos d’apprentissage des langues dans les activités de la vie quotidienne s’ajoutera aux ressources existantes d’enseignement de l’inuktut. La Coalition des jeunes pour la sécurité alimentaire – Nord a reçu 100 000 $ pour son projet qui vise à échanger avec les jeunes, à les soutenir et à les mettre en relation pour qu’ils lancent des initiatives alimentaires dans leur région. Le but de la Coalition est d’amener les jeunes à s’engager dans la production alimentaire locale et à se sentir en confiance pour partager leurs connaissances et leurs expériences. Les responsables du projet entendent créer un réseau de ressources gérées par et pour les jeunes, réseau qui les encouragera à participer aux débats et aux initiatives en lien avec l’alimentation dans le Nord. (Photos : Nelly Guidici)

  • Folk On The Rocks célèbre la richesse artistique des TNO et d’au-delà

    Un mélange harmonieux d’artistes locaux et internationaux pour une programmation riche et inclusive. Cristiano Pereira IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon Il reste un peu plus de deux mois avant la nouvelle édition de ce qui est certainement l’évènement culturel le plus important de Yellowknife : le festival Folk On The Rocks. Des dizaines de concerts sont attendus sur différentes scènes pendant trois jours – du 19 au 21 juillet. La directrice générale et artistique affirme que le festival de cette année promet d’offrir « une expérience similaire à celle des deux dernières années ». Outre les spectacles musicaux, les spectateurs pourront profiter d’une multitude d’activités pour les familles, d’un éventail de cuisines internationales et d’objets d’art et d’artisanat à vendre. La dernière vague d’artistes sera annoncée dans quelques jours. « Cette année, nous avons reçu près de 400 candidatures de l’extérieur du territoire et environ 70 de l’intérieur. Nous avons donc reçu de très nombreuses candidatures du monde entier, ce qui était épuisant, mais très excitant. Et il a été difficile de prendre les décisions que nous avons prises cette année », a déclaré Carly. Pour cette édition, environ 30 à 35 % des artistes proviennent des TNO, du Yukon et du Nunavut. Carly McFadden estime qu’il est essentiel de maintenir un mélange équilibré d’artistes locaux et de visiteurs. Elle explique que le festival constitue une plateforme essentielle pour les artistes du Nord, en particulier ceux des TNO, en leur offrant la possibilité de se produire sur une plus grande scène, ce qui est crucial pour acquérir de l’expérience avant d’étendre leur carrière au-delà des territoires. « On veut mettre en lumière tous les talents du Nord. C’est pourquoi nous tenons vraiment à ce que ces talents occupent une place importante dans le festival », a-t-elle déclaré. (Photo : Médias ténois – Archives) La programmation s’annonce comme un mélange éclectique de talents musicaux offrant une variété de genres et de sons. Parmi les artistes en vedette figure Ammoye, six fois sélectionnée aux Juno, avec une fusion de reggae, de dancehall et de R&B infusé de gospel. Un autre acte notable, Andrina Turenne, apporte une approche soul à l’écriture de chansons qui reflète son héritage franco-manitobain et métis de la rivière Rouge à travers des contes de nature, d’Histoire et de relations humaines. Le programme comprend également des expressions musicales diversifiées provenant du Canada et d’ailleurs. Bruno Capinan, célèbre pour reformuler les rythmes brésiliens avec une touche queer, promet une performance mêlant Bossa Nova et Funk de Favéla. Debby Friday, tout juste récompensée par un Prix Polaris, est prête à présenter son évolution de la musique industrielle vers un son pop audacieux et en falsetto. Sur le plan local, les Yellowknives Dene Drummers offriront des célébrations traditionnelles du Nord, tandis que Frog Poison, un groupe de lycée, apportera des saveurs punk et grunge à la scène. Folk On The Rocks continue d’être un phare pour les arts et la culture du Nord, faisant le pont entre les sons traditionnels et la musique contemporaine. Le festival met non seulement en lumière des artistes établis, mais offre également une plateforme aux talents émergents. Dans quelques semaines, le 1er juin, il y aura le 2024 Main Stage Showdown, une vitrine habituelle des talents musicaux avec une douzaine d’artistes locaux qui se feront une place sur la scène principale du festival. Les musiciens joueront au Elks Lodge et le public aura le droit de voter pour son musicien préféré. Pour mesurer le succès du festival, Carly McFadden affirme qu’il faut adopter une approche à multiples facettes qui ne se limite pas à la vente de billets. Si le nombre de billets vendus est certainement un indicateur essentiel de la réussite financière de l’évènement, le retour d’information des participants est tout aussi – voire plus – important. En fin de compte, le succès du festival est déterminé par un mélange de viabilité financière, d’expériences et d’impressions positives de toutes les parties impliquées – public, bénévoles et partenaires –, créant ainsi un équilibre entre les résultats économiques et les résultats émotionnels. « Recevoir des rapports généralement positifs, bien sûr, c’est très agréable », a-t-elle déclaré. En outre, le festival prend également en compte les expériences des bénévoles et les perceptions des entreprises et des organisations qui s’associent à l’évènement. Les organisateurs du festival se sentent soutenus par la ville et le gouvernement territorial. La directrice générale et artistique souligne l’appréciation du soutien qu’ils reçoivent actuellement, même s’ils ont toujours besoin d’une aide supplémentaire. Elle dit que la Ville et le GTNO jouent un rôle crucial dans le succès du festival en l’incluant dans les promotions touristiques et en fournissant une aide financière ainsi qu’un soutien marketing. Le dernier jour pour la vente de billets à tarif préférentiel approche à grands pas : jusqu’au 12 mai, les billets à tarif préférentiel sont disponibles. Si vous souhaitez faire une bonne affaire, c’est le moment. Sinon, à partir du 13 mai, les billets passeront au prix normal.

  • La Colonne de la semaine

    La Journée de la Robe rouge Le 5 mai dernier avait lieu la Journée nationale de commémoration pour les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées (FFADA), aussi connue sous le nom de Journée de la Robe rouge. La ministre responsable du Statut de la Femme des Territoires du Nord-Ouest, Lucy Kuptana, a publié un communiqué faisant valoir l’importance de cette journée pour la communauté ténoise. Dans sa lettre, elle mentionne à quel point il est important de voir des actions faites pour mettre fin aux injustices systémiques. Mme Kuptana veut travailler pour atteindre une société plus équitable où les droits des femmes et des filles autochtones sont protégés et valorisés. Il s’agissait d’ailleurs de la première Journée de la Robe rouge depuis l’inauguration du monument commémoratif pour femmes et filles autochtones devant le parlement des TNO en octobre dernier. Soutien au Collège Aurora Le groupe De Beers a annoncé une contribution de 450 000 $ au Collège Aurora, sur trois ans. Le don, qui est attribué aux étudiants de l’école de Santé et de services sociaux, servira notamment aux bourses de stage du Collège ainsi qu’aux ateliers dans le cadre du programme d’activité physique pour les ainés. Par voie de communiqué, la responsable de la performance sociale chez De Beers, Kelly Brenton, a souligné l’importance pour son organisme d’établir des liens solides entre les travailleurs de la santé dans le Nord et les collectivités autochtones. Pour sa part, Glenda Vardy Dell, présidente du Collège Aurora, a affirmé que ce don servira à offrir des soins plus constants aux résidents des Territoires du Nord-Ouest.

  • Tenir la route

    L’Institut de recherche Aurora participe à un projet quinquennal pour améliorer la fiabilité et la sécurité du transport dans le Nord en regard du pergélisol et des changements climatiques. Denis Lord IJL –Réseau.Presse – L’Aquilon Bénéficiant d’une subvention de 3,5 M$ provenant du Fonds national des corridors commerciaux de Transports Canada, le projet porte sur les routes Inuvik-Tutktoyatktuk, de Yellowknife et Dempster (partie ténoise uniquement). Le financement a été accordé à BGC Engineering, une firme internationale de consultants dans le domaine des sciences naturelles, qui œuvre notamment à la mine Faro et sur différents projets au Chili et aux États-Unis. Pour le projet aux TNO, BGC Engineering collabore aussi avec la Commission géologique des Territoires du Nord-Ouest et l’Université de Colombie-Britannique. « C’est un projet de recherche, nous ne savons pas à 100 % si ça va fonctionner, concède Lukas Arenson, l’ingénieur géotechnique principal de BGC Engineering. L’idée ultime est d’aider les planificateurs comme le ministère des Infrastructures à identifier où sont les gros risques. […] Ils ne sont pas actuellement dotés d’un outil qui leur permette d’identifier les sections qui sont les plus à risque – route, remblai, talus, pont, etc. – dans l’optique de la dégradation ou de la fonte du pergélisol. » L’outil (un système de gestion des données), poursuit M. Arenson, qui enseigne à la Polytechnique de Montréal et à l’Université du Manitoba, permettra au gestionnaire du réseau routier de mieux prioriser les sections du réseau routier où investir. Jennifer Humphries, de l’Institut de recherche Aurora, travaille dans le Beaufort-Delta depuis plus de six ans. (Courtoisie) Le pergélisol L’élément clé de la recherche est le pergélisol, cette partie du sol qui reste gelée au moins deux années consécutives, mais qui, avec le réchauffement climatique, a de plus en plus tendance à fondre et donc à mettre en péril les infrastructures comme les routes et les édifices. « La Dempster et la route Inuvik-Tuktoyaktuk [RIT] sont construites sur du pergélisol, rappelle Jennifer Humphries, de l’Institut de recherche Aurora. Dans l’Arctique de l’Ouest et le Beaufort-Delta, les conditions du pergélisol et de la glace de sol diffèrent en épaisseur, en température […] et dans les matériaux. Sur le littoral de Tuktoyaktuk par exemple, le pergélisol sous-marin peut avoir plus de 700 mètres d’épaisseur. » « Les paysages ont chacun leur propre personnalité en regard du pergélisol, leur propre histoire et leur propre complexité. Dresser un portrait global de tout ça est difficile », poursuit Mme Humprhries, qui fait de la recherche dans le Beaufort-Delta depuis plus de six ans. « Quand tu introduis en plus les changements climatiques et les autres conséquences, ça produit des réactions en chaine et des changements qui s’appliquent autant aux conditions de base qu’aux évènements isolés », ajoute-t-elle. La route de Yellowknife La nature du sol sous la route de Yellowknife diffère de celle dans le Beaufort-Delta, explique Steve Kokelj, un expert du pergélisol de la Commission géologique des TNO. « Ici, précise-t-il, le pergélisol se trouve en petites poches et il est plus chaud. Il y a des endroits où c’est du roc, du sable, il n’y a pas de pergélisol, la route est bonne et, tout d’un coup, tu tombes sur une place avec des sédiments qui sont des restes d’un lac géant qui regroupait jadis le Grand lac de l’Ours, le grand lac des Esclaves et le lac Athabasca. » Sur la Dempster, remarque M. Kokelj, il peut y avoir des glissements de terrain, ce qui n’arrivera pas sur la route de Yellowknife. Le pergésisol est la fondation du paysage dans Beaufort-Delta, rappelle Mme Humphries. (Courtoisie) La télésurveillance Le projet quinquennal bénéficiera, rappelle Jennifer Humphries, des substantiels investissements dans les équipements de télésurveillance (caméras, instruments de mesure de température, etc.) installés sur la RIT durant la précédente décennie et des données récoltées au fil du temps. « C’est ce qui permet de faire ce projet », note la chercheuse, qui souligne l’importance d’investir dans le développement des compétences nordiques en sciences. « L’idée, dit-elle, est d’incorporer différents scénarios de changements climatiques et toutes ces merveilleuses données que nous avons sur les conditions de base du pergélisol et sur la route, sur la température du sol, et avoir une meilleure idée des risques et de la résilience aux changements climatiques. » « C’est un défi, mais c’est excitant », commente Steve Kokelj. Partenariat Dans ce projet, note M. Arenson, de BGC, l’Université de Colombie-Britannique apporte son expertise dans le domaine des transports. « Ils nous permettent de bénéficier de la science la plus récente en termes d’ingénierie de transport », dit-il. Le système de gestion de données créée par les partenaires utilisera également celles recueillies par l’Université de l’Alberta, qui a aussi reçu du financement du Fonds national des corridors commerciaux pour cartographier le pergélisol et la glace de sol le long de la route de la vallée du Mackenzie et sur la route Inuvik-Tuktoyaktuk.

  • L’aube du modernisme dans la musique classique 14

    Après son séjour au Château de Chenonceau – dans lequel il joue du piano dans l’orchestre de chambre de l’Académie des Arts et des Lettres – Claude Debussy retourne pour continuer ses études au Conservatoire de Paris. Au début de 1880, il devient accompagnateur au piano pour la classe de chant de Mme Moreau-Sainti. C’est une période durant laquelle Debussy se complait dans la beauté et la complexité sonore du chant au service de ses des poèmes. Durant cette même période, il compose la musique pour le poème « Nuit d’étoiles », écrit par le poète Théodore de Banville dans son recueil « Les stalactites », une belle et riche interaction musicale entre la voix et le piano. Au début de 1880, Mme Nadejda von Meck approche Antoine Marmontel – mentor de Claude Debussy – pour lui recommander l’un des meilleurs pianistes du Conservatoire afin de diriger les études de piano de ses enfants pendant leur voyage en Europe durant l’été. Veuve, Mme von Meck a hérité des actions de chemin de fer que son mari possédait en Russie. Elle est à l’époque la mécène de Rubinstein et de Tchaïkovski – avec qui elle entretenait une amitié épistolaire – et devient l’employeuse de Claude Debussy pour l’été de 1880. C’est une belle expérience pour les enfants de Mme Von Meck et pour Debussy, âgé de 18 ans, pour plusieurs raisons : en plus de voyager en Suisse (Interlaken), en France (Nice et Paris) et en Italie (Gênes, Naples et Florence), il guide les enfants dans leur apprentissage du piano, il maitrise les compositions de Tchaïkovski en les transcrivant au clavier, tel que la symphonie no 4 qu’il transcrit au piano à quatre mains, et écrit également de nouvelles compositions musicales, telles que « Danse bohémienne » pour piano et « Trio en sol majeur » pour piano, violon et violoncelle. Il présente ces compositions dans la ville de Florence. Claude Debussy rentre à Paris en novembre pour continuer ses études en écriture musicale au Conservatoire de la ville et continue son travail comme accompagnateur au piano pour la classe de Mme Moreau-Sainti. Sous son inspiration, il écrit environ 40 chansons et sa première suite d’orchestre, composée de quatre mouvements : « Fête », « Ballet », « Rêve » et « Cortège et bacchanale ». En 1884, il obtient le premier prix du concours Prix de Rome avec sa cantate « L’Enfant prodigue »; un prix qui le conduit jusqu’à Rome pour continuer son perfectionnement à l’Académie de France.

  • À la recherche de...chercheurs- sauveteurs!

    Du 24 au 26 Mai puis du 31 Mai au 2 Juin, l'Association Yellowknife Search and Rescue (YKSAR) offrira une formation de base pour devenir chercheur et sauveteur. La formation se déroulera sur deux fins de semaine pour une durée totale de 70h qui comprendront à la fois des cours théoriques et des cours pratiques, sur le terrain. Le cursus s'appuie sur les nouveaux standards publiés par le CSA. Suivre cette formation permet, par la suite, d'avoir accès à d'autres programmes offerts par YKSAR pour développer et renforcer ses compétences et obtenir une certification reconnue au niveau fédéral. Pour plus d'information sur les sujets abordés et les activités prévues, visitez la page Training - Basic Searcher. Nous rappelons que cette formation est offerte en anglais et se déroule seulement deux fois par an. De plus, les places sont limitées! Si vous êtes intéressé, dépêchez vous de remplir le formulaire d'inscription ou contactez Tom, l'instructeur principal, au 867 446 3377.

  • Des pompiers sur leur garde à l'aube de la saison des feux de forêt

    Les autorités des feux de forêt des Territoires du Nord-Ouest ont réussi à maîtriser rapidement un brasier qui a pris naissance entre Hay River et Enterprise, la fin de semaine dernière. Il s'agissait du cinquième feu sur le territoire cette saison. La saison des feux de forêt prend de plus en plus d'ampleur aux Territoires du Nord-Ouest. (Photo: Pixabay) Il s'agissait d'un feu ayant brûlé sous la neige, durant les derniers mois de l'hiver. Compte tenu de la courte durée de vie, le brasier n'a posé aucun danger pour la vie humaine, les infrastructures ou les communautés environnantes. Le feu a brûlé sur moins d'un hectare. Comme le mentionne Mike Westwick, agent d'information sur les feux de forêt aux Territoires du Nord-Ouest, les autorités des pompiers des TNO entreprennent activement des missions de repérage des feux de forêt pour tenter de les éteindre le plus rapidement possible, avant le plus fort de la saison.

  • Investissement important pour l'éducation post-secondaire aux TNO

    Dans son budget 2024 Équité pour toutes les générations, le gouvernement fédéral a fait l'annonce de 5,2 millions $ sur deux ans alloués au Centre de recherche et d'apprentissage Dechinta, situé à Yellowknife. Le Centre de recherche et d'apprentissage Dechinta est situé à Yellowknife. (Photo: Cristiano Pereira) Fondé il y a maintenant treize ans, Dechinta est un organisme axé sur l'expérience éducative de la terre du Nord. Ses membres travaillent étroitement avec des universités canadiennes, notamment l'Université de la Colombie-Britannique, pour permettre à ses étudiants une équivalence pour des cours universitaires. La majeure partie de son travail se concentre sur l'étude des besoins des collectivités autochtones, en particulier les Dénés et les Inuviauits. En conférence de presse au moment de l'annonce, le ministre des Affaires du Nord Dan Vandal a salué l'initiative de Dechinta, réitérant l'appui de son gouvernement pour les organismes aidant à valoriser et mettre de l'avant la culture autochtone dans le Nord. Pour sa part, le député fédéral des Territoires du Nord-Ouest, Michael McLeod, a parlé de la nécessité de faire disparaître la barrière des institutions post-secondaires, dans le Nord. Il souligne l'importance pour les jeunes ténois d'avoir accès à de telles opportunités chez eux. Le Centre Dechinta (Photo : Cristiano Pereira) La directrice exécutive de Dechinta, Kelsey Wrightson, espère pouvoir faire vivre son projet encore plusieurs années. Celui-ci soulignera ses 15 ans d'existence à l'issue du financement prévu par le gouvernement fédéral.

  • Prix Sobey : cinq artistes de l’Arctique circumpolaire sont sélectionnés sur la liste longue 

    La liste longue des artistes en lice pour le prix Sobey a été présentée le 30 avril 2024. Quelque 30 artistes contemporains canadiens figurent sur cette liste dont cinq issus de l’Arctique circumpolaire canadien. Nelly Guidici – IJL Réseau.Presse – Aquilon – Arctique Cette année, la région circumpolaire a été ajoutée comme sixième région de mises en candidature, augmentant ainsi la représentation du paysage artistique contemporain. Le montant global des bourses s’élève désormais à 465 000 $ et est financé par la Fondation Sobey pour les arts. « Ce prix est le plus généreux au pays et l’un des plus élevés au monde en arts visuels, » peut-on lire dans le communiqué de presse émis par le Musée des Beaux-Arts du Canada (MBAC). Pour Jonathan Shaughnessy, directeur des Initiatives curatoriales au MBAC et président du jury du Prix Sobey 2024, « l’ajout de cinq artistes de la région circumpolaire nous sensibilise davantage à la diversité de notre pays et, dans une égale mesure, à nos expériences communes. Nous sommes très fiers des changements apportés cette année au prix en collaboration avec le Musée des beaux-arts du Canada, et heureux de poursuivre notre mission, qui consiste à propulser l’art contemporain canadien au-devant de la scène nationale et internationale. » Trois artistes du Nunatsiavut figurent parmi les artistes sélectionnés pour la région Arctique. Jessica Winters, Jason Sikoak et Eldred Allen sont originaires, respectivement, de Makkovik et Rigolet. L’auteure, poétesse et artiste visuelle Taqralik Partridge est originaire de Kuujjuaq au Nunavik, mais vit aujourd’hui à Ottawa. Casey Koyczan, artiste interdisciplinaire Déné originaire de Yellowknife fait également partie de cette sélection. Casey Koyczan réimagine l’humain et ses histoires dans le futur, sans entrave et en toute liberté. Il utilise divers supports et techniques pour montrer comment la culture et la technologie peuvent évoluer ensemble afin de mieux comprendre l’identité autochtone du passé, du présent et du futur. Ses œuvres d’art à grande échelle combinent diverses techniques expérimentales pour atteindre une esthétique unique. La sculpture, la vidéo et les créations audios telles que la musique, les paysages sonores et les musiques de film lui permettent combler le fossé entre les interprétations visuelles et sonores de l’art, tout en mettant en lumière les valeurs et les politiques autochtones. Artiste international, il a participé à de nombreuses résidences, expositions, festivals et collaborations en Europe, mais aussi aux États-Unis, au Mexique, en Colombie et au Chili. Il est titulaire d’un diplôme de production multimédia du Lethbridge College en Alberta, d’une licence en beaux-arts de l’université Thompson Rivers en Colombie-Britannique et d’une maitrise en beaux-arts de l’université du Manitoba.

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