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2e cas de COVID-19 aux TNO

Dernière mise à jour : 2 avr. 2020

La personne atteinte revenait de Colombie-Britannique et a suivi les directives d’isolement dès son retour.

L'administratrice en chef de la santé publique, Kami Kandola (à droite), lors d'un précédent point de presse (Photo: archives)


Un second cas de COVID-19 a été dépisté aux TNO. L’annonce en a été faite en point de presse, par vidéoconférence, le mercredi 1er avril.


Il s’agit d’un résident d’Inuvik. Cette personne aurait ressenti des symptômes cinq jours après son retour de Colombie-Britannique.


Selon l’administration de la santé publique, la personne atteinte se porte bien et ne montrerait aucun symptôme nécessitant une hospitalisation. Toutes les personnes qui résident avec elle sont en isolement depuis le 21 mars.


L’administration de la santé publique mène actuellement une enquête pour s’assurer de retracer toute personne qui aurait pu être en contact avec cet individu.


L’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Kamie Kandola, a également fait une mise à jour sur l’état de santé du premier cas répertorié, annoncé le 21 mars. La personne atteinte est en rémission et on souligne que toutes les personnes répertoriées qui ont été en contact avec elle ont reçu des résultats de tests négatifs.


État d’urgence sanitaire reconduit

La Dre Kandola a par ailleurs annoncé la reconduction de l’état d’urgence sanitaire pour deux autres semaines. Tout porte à croire que les mesures seront reconduites au terme de cette période.


Questionnée sur les suites de l’état d’urgence sanitaire et sur un éventuel assouplissement des mesures de distanciation sociales si la situation devait se stabiliser aux TNO, la Dre Kandola a déclaré qu’il ne fallait pas s'attendre à un relâchement des mesures avant au moins quatre semaines.


Même si la situation peut paraitre stable aux TNO, l’administratrice en chef de la santé publique garde un œil sur la situation nationale et mondiale qui continue de prendre de l’ampleur.

« Tant et aussi longtemps que les cas augmentent au Canada, et nous n’avons pas atteint le sommet de la courbe, même si nous n’avons toujours que deux cas [aux TNO], on ne pourra toujours pas relâcher nos mesures de santé publique, indique Dre Kandola. Nous suivons ce que fait le Canada. Si le Canada atteint son sommet et parvient à aplatir la courbe, et qu’on vit au pays une décroissance des nouveaux cas, nous pourrions considérer assouplir les mesures. Mais ce ne sera certainement pas dans les quatre prochaines semaines. »


L’accent sur la prévention

Dre Kandola a également réitéré ses préoccupations entourant le non-respect des directives d’éloignement social. Plusieurs rassemblements extérieurs auraient été observés malgré l’interdiction en cours.


À l’heure actuelle, la Santé publique a reçu 85 plaintes de citoyens, dénonçant des comportements potentiellement à risques de la part de résidents contraints à l’isolement. Une adresse courriel et une ligne téléphonique sont dédiées au signalement des personnes soupçonnées de ne pas se plier aux mesures de confinement.

« Nous avons fermées 58 dossiers de plaintes, après avoir pris les mesures nécessaires, comme des avertissements et des mesures de sensibilisation, a précisé l’administratrice en chef de la santé publique. Dix ont été fermés par manque d’information sur les comportements à risque, et 16 enquêtes sont actuellement en cours. Nous tenons à sensibiliser avant tout, puis à prendre des actions restrictives si nécessaire. » En début de soirée, la première ministre des TNO, Caroline Cochrane, a émis une déclaration publique dans laquelle elle insiste également sur l'importance de se plier aux directives.


« La nouvelle d’aujourd’hui nous démontre que la COVID-19 est présente aux Territoires du Nord-Ouest et que nous devons tous continuer à contribuer au ralentissement de sa propagation et à la réduction de son incidence sur nos amis, nos familles et nos proches, affirme la première ministre par voie de communiqué. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons nous assurer de respecter les arrêtés de notre administratrice en chef de la santé publique.

« Respecter les directives de l’administratrice en chef de la santé publique reste tout à fait essentiel, poursuit Mme Cochrane. Restez à la maison, respectez l’éloignement physique, prenez des nouvelles des autres et soutenez-vous mutuellement par Internet ou par téléphone. Nous devons impérativement nous laver les mains, tousser dans nos coudes et faire de notre mieux pour ne pas nous toucher le visage. »


En date du 1er avril, 979 tests négatifs avaient été effectués aux TNO, 2 cas ont été confirmés et on attendait les résultats de 130 tests de dépistage. On affirme qu’il faut maintenant quatre jours en moyenne pour recevoir les résultats. [Ce texte a été modifié à 17 h 55, le 1er avril, pour inclure les commentaires de la première ministre]

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