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AGA de la FFT : Les Jeux de la francophonie à Yellowknife en 2025

Outre les incontournables états financiers et autres élections du CA, l’Assemblée générale de la FFT a permis d’apprendre que la capitale des TNO serait l’hôtesse des prochains Jeux.


« Yellowknife a été choisie pour les Jeux de la francophonie en 2023 », de s’exclamer la directrice générale de la Fédération franco-ténoise, Linda Bussey, au cours de l’assemblée générale, le mardi 24 novembre.


Néanmoins, si la candidature a été retenue, la date a, elle, été retardée : « Malheureusement, à cause de la pandémie, les Jeux sont remis à 2025 », a ajouté Linda Bussey.


Pour rappel, les Jeux de la francophonie 2020, dont la représentante désignée pour les TNO était Keirra Alty, devaient se dérouler à Victoria. Ces derniers sont reportés dans la même ville de Colombie-Britannique en 2022. Ainsi, comme les Jeux ont lieu tous les trois ans, les prochains auront lieu en 2025. Pour la directrice générale de la FFT, c’est l’aboutissement d’un de leurs « plus gros projets ».


« Cette année, on a travaillé avec IRCC [Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada] sur un sommet nordique en immigration, a aussi souligné la directrice générale en faisant l’inventaire des faits saillants de l’année. Je pense que ce sommet nous a vraiment permis de partager […] nos réalités, de voir comment on peut avancer en immigration. »


« Ce qui s’en vient en 2021, c’est des bonnes nouvelles », de dire Linda Bussey.


Au cours de ces quelques heures d’assemblée sur la plateforme de vidéoconférence Zoom, chaque employé a présenté ses projets passés et à venir devant la vingtaine de membres présents. L’ensemble se retrouve dans le rapport annuel publié sur le site Web de la FFT.


Du côté des états financiers, à la fin de l’exercice financier, terminé au 31 mars 2020, la Fédération s’est retrouvée avec un excédent de plus de 25 000 $, moitié moins que l’année précédente. On peut également noter une augmentation significative des dépenses en matière de salaires et de charges sociales liée au recrutement de plusieurs employés supplémentaires, notamment pour combler les postes associés au nouveau Centre de services intégrés en immigration.


CA, renouvelé, acclamé

Rituel habituel d’une assemblée générale, l’élection des administrateurs du Conseil d’administration. Au poste de président, Jean-François Pitre renouvèle son mandat de deux ans, à l’instar d’Étienne Croteau, vice-président.


Trois anciens administrateurs du CA le quittent, dont Soraya Ellert, Catherine Lemire et Diane Magné. Toutes trois ont quitté les TNO au courant de l’année 2020.


Ainsi, six places ont été comblées par acclamations des membres. Sont élus : Océanne Coulaudoux, représentante de l’Association franco-culturelle de Yellowknife, Christine Sivret, représentante de l’Association franco-culturelle de Hay River, et Mila Benoit, représentante de Hay River.


Par la suite, il est de coutume de nommer des « porte-paroles » pour les villes de Fort Smith, Hay River et Inuvik. Seule Mila Benoît, de Hay River, s’est présentée. Les deux autres postes restants sont désormais assurés, également pour deux années, par deux résidents de Yellowknife : Bouchra Ellaham et Jacques-Benoit Roberge, qui était déjà trésorier au sein du CA.


Par ailleurs, l’ensemble des représentants des tables nationales a été renouvelé. Soit Marie-Christine Aubrey (Fédération des ainées et ainés francophones et acadiennes), Étienne Croteau (Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada et Fédération canadienne culturelle-française), Jacques Lamarche (Commission nationale des parents francophones) et Roxane Valade (Société santé en français).


Centre communautaire

L’année 2019/2020 est aussi synonyme de la conception du futur centre communautaire.

« Ce qui a été le plus révélateur, c’est l’étude de faisabilité et la conception des dessins pour le nouveau centre communautaire. On a commencé par mettre en place un comité aviseur qui a travaillé très fort », de rappeler Linda Bussey.


Le premier concept « trop dispendieux pour être soutenu par la FFT » a tout de même permis de « prendre le pouls » de la communauté, selon les mots de la directrice générale. « Ce qu’on veut le plus, c’est une salle de rassemblement […] et pas seulement pour la communauté de Yellowknife, mais aussi des Territoires [du Nord-Ouest], avoir une place pour nous. »


Ces jours-ci, la FFT et son comité travaillent à une nouvelle demande de financement auprès de Patrimoine Canadien pour la mise en chantier du centre communautaire. « On fait un projet à plus petite échelle, on a reçu des estimations [la veille de l’AGA] », précise Mme Bussey.


La directrice générale espère voir « une première pelletée de terre » au cours de l’été de 2021. « On a le vent dans les voiles […], ça peut être un projet soutenable. »

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