top of page
  • Instagram
  • Facebook
  • Twitter

Au coeur du romantisme dans la musique classique - Partie 32

La relation professionnelle de Piotr Illich Tchaïkovski et Marius Petipa commence en 1888 avec La Belle au bois dormant. Tchaïkovski crée des lignes mélodiques pour des scènes principales, tout en visualisant des pas de ballets qui Petipa dessine dans son livret. En 1889, ils signent l’orchestration et la chorégraphie du corps de ballet du théâtre Mariinsky, qui sera dansé en support aux ballerins principaux. C’est le 17 janvier 1890 que l’œuvre est présentée pour la première fois au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, avec comme résultat la reconnaissance du public et de la critique. Cette pièce est alors considérée comme une des meilleures compositions du romantisme.


La trame narrative reprend l’histoire principale du conte écrit par Charles Perrault. Elle est constituée d’un prologue et de trois actes. Dans le prologue, les ballerines montrent une cérémonie de baptême en l’honneur d’une princesse. Parmi les invités on compte sept fées, parmi lesquelles se trouve la Fée des Lilas, qui offrent des cadeaux à la princesse. C’est à ce moment qu’arrive la méchante Fée Carabosse qui, après avoir châtié le maitre de cérémonie – qui avait négligé de l’inviter – jette un sortilège sur la princesse, provocant la mort de cette dernière. Dans un effort de prévenir la mort de la princesse, la Fée des Lilas lance son propre sortilège, transformant ainsi la mort de la princesse en un sommeil de 100 ans, dont elle se réveillera par le baiser d’un prince.


Le premier acte présente principalement la fête du 16e anniversaire de la princesse, dans lequel la fée Carabosse maudit la princesse, et l’emprisonne dans un sommeil d’un siècle. Dans le deuxième acte, après 100 ans, la Fée des Lilas rencontre un prince – ce dernier parti à la chasse – et le persuade d’aller trouver la princesse endormie afin de déjouer les plans de la Fée Carabosse. Enfin, lorsque le prince arrive au château, il réveille la princesse par un baiser. Le troisième acte est la célébration de leur mariage, le tout exprimé par de multiples danses qui représentent les structures sémantiques du ballet, animée par les symphonies composées par Tchaïkovski.

bottom of page