top of page
  • Instagram
  • Facebook
  • Twitter

Centre aquatique : derniers débats avant la décision

Le conseil municipal doit voter le 25 janvier pour choisir les composantes du nouveau centre aquatique de Yellowknife, dont l’ouverture est prévue pour 2023. À deux semaines de la décision, les élus ne s’entendaient toujours pas sur les options à choisir au nom des familles de Yellowknife.


Thomas Ethier – IJL - Territoires


Pour l'instant, l'administration municipale préconise une petite glissade d'eau comme celle-ci, mais des voix s'élèvent pour réclamer une grande glissade, comme on en retrouve dans les parcs d'amusement aquatiques. (Image tirée de la page Facebook de la mairesse de Yellowknife)


Ce projet majeur coutera plus de 30 millions $ aux contribuables. L’automne dernier, la firme Taylor Architechture Group a présenté deux concepts aux conseillers municipaux, incluant différentes variantes, dont la longueur du bassin principal, mais aussi la taille de la glissade d’eau, un élément qui a fait l’objet de débats lors de la dernière rencontre du conseil municipal, le 11 janvier.


Petite ou grande glissade d’eau ?

De son côté, l’administration de la municipalité recommande d’inclure un bassin de 25 mètres – plutôt que 52 mètres –, un bassin de loisir, des jeux aquatiques ainsi qu’une petite glissade d’eau. Certains conseillers penchent toutefois vers l’option d’une grande glissade, du calibre d’un parc aquatique.


Une telle installation couterait 1,4 million $, et nécessiterait deux employés à elle seule, pour être conforme aux recommandations du fabricant. L’administratrice municipale, Sheila Bassi Kellett a également souligné que cet attrait pourrait ne générer qu’un engouement éphémère auprès des usagers.


Cet argument a été mis en doute par certains conseillers. Selon Julian Morse, il serait important de consulter des municipalités qui ont choisi d’investir dans une glissade de grande taille – comme c’est le cas à Hay River ou à Whitehorse –, afin d’étudier l’intérêt potentiel d’un tel attrait pour les résidents. « Tant qu’à dépenser, faisons-le convenablement », a-t-il résumé.


Au lendemain de la rencontre, la mairesse de Yellowknife, Rebecca Alty, a publié les détails des deux options de glissade d’eau dans les médias sociaux, et elle a appelé les résidents à exprimer leurs points de vue à leurs élus, avant la prise de décision.


Débats sur le lieu de construction

Le conseiller Niels Konge a pour sa part remis en question le site qui a été retenupour construire ce nouveau centre aquatique, c’est-à-dire sur le terrain de l’ancien mini-golf Wade Hammer, à proximité de l’actuelle piscine Ruth Inch Memorial. Selon le conseille, il conviendrait plutôt d’implanter le centre aquatique entre l’aréna Multiplex et le complexe Sportif de Yellowknife, dans le but de créer un méga complexe réunissant tous ces services. Il estime qu’une telle décision engendrerait logiquement des économies d’échelle, en permettant notamment d’embaucher moins de personnel.


Mme Bassi Kellett a précisé que ces deux complexes n’ont pas été conçus à l’origine pour être ainsi modulés à un autre établissement. De plus, les études géotechniques et environnementales ont déjà été effectuées pour le site choisi, et un tel changement de décision imposerait des délais et des couts supplémentaires. De plus, selon l’administration, il n’est pas garanti qu’un tel exercice permette de réduire le nombre d’employés et, ultimement, les frais de fonctionnement.


Selon la feuille de route du projet, un contrat doit être attribué pour la construction du centre en décembre 2021. Avant d’aller de l’avant, le projet doit obligatoirement être soumis à un référendum auprès de la population, puisque sa réalisation implique un emprunt important. Les résultats d’un récent sondage, complété en septembre 2020 par plus de 450 résidents, démontrent toutefois que seulement 11 % des répondants ne sont pas en faveur de la construction d’un nouveau centre aquatique à Yellowknife.

bottom of page