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COVID-19: «la situation est sous contrôle»

Il y a 8 cas actifs de COVID-19 aux TNO et 90 contacts possibles ont été identifiés. Ces personnes doivent s’isoler.

L'administratrice en chef de la santé publique, la Dre Kami Kandola, affirme qu'elle essaie autant que faire se peut de ne pas dévoiler les institutions où des contacts avec des personnes qui ont contracté le virus ont pu avoir lieu. (Crédit photo: Marie-Soleil Desautels)


Thomas Ethier


Environ 90 personnes ont été retracées et contactées par l’administration de la santé publique à Yellowknife, pour avoir été en contact avec l’une des six personnes récemment testées positives à la COVID-19. La situation serait sous contrôle, et tout résident n’ayant pas été contacté à ce jour par la Santé publique n’a pas à suivre de protocole particulier. C’est ce qu’a déclaré l’administratrice en chef de la Santé publique, la Dre Kami Kandola, en point de presse, le lundi 26 avril.


D’autres résultats aux nombreux tests effectués ces derniers jours sont toujours attendus. L’administration de la santé publique des TNO attend toujours les détails qui lui permettront de déterminer si ces nouveaux cas impliquent l’un des variants préoccupants du virus qui circulent présentement au Canada.


Ce point de presse était organisé quelques jours après que 8 cas se soient déclarés aux TNO, dont 6 à Yellowknife et 2 à Fort Smith. «À l’heure actuelle, nous avons cartographié la situation, a assuré la Dre Kandola. Nous savons quels individus sont liés entre eux, et c’est l’information dont nous avons besoin. Ceci signifie que nous avons le contrôle de la situation, je tiens à vous en assurer.»


Des détails gardés secrets

L’ensemble des parents d’élèves des écoles de Yellowknife ont été interpelés le 22 avril, par un communiqué de la santé publique indiquant que l’une des personnes ayant obtenu des résultats positifs au test de dépistage avait récemment fréquenté l’un des établissements de la municipalité. Le nom de l’école n’avait alors pas été dévoilé.


L’école secondaire Saint-Patrick a elle-même annoncé que plusieurs de ses élèves et membres du personnel ont été en contacts rapprochés avec une personne atteinte du virus à l’intérieur de ses murs. Aucune notification de risques d’exposition n’a toutefois été émise par la Santé publique. Questionnée lors du point de presse, la Dre Kandola a expliqué que toutes les personnes concernées ont pu être identifiées et contactées, et qu’il n’y avait donc pas lieu de préciser publiquement le nom de l’école.


«Nous n’émettons de notification de risque d’exposition que si nous n’avons pas la certitude d’avoir repéré toutes les personnes ayant été en contact avec la personne testée positive, explique-t-elle. Nous essayons en tout temps de préserver l’anonymat des institutions impliquées, que ce soit, par exemple, une école, un centre de conditionnement physique, ou un restaurant, a-t-elle expliqué. Dans ce contexte, nous avons tenté de dévoiler le minimum d’information, puisque nous avons pu joindre les élèves affectés pour leur indiquer de se mettre en isolement.»


Toutes les personnes ayant été identifiées comme ayant été en contact rapproché avec une personne atteinte de la COVID-19 doivent se soumettre à une période d’auto-isolement de 14 jours, et ce, même si elles ont obtenu leurs deux doses du vaccin.


Les personnes concernées par une notification de risque d’exposition – qui apprennent qu’elles ont fréquenté un lieu précis au moment même ou une personne atteinte de la COVID-19 s’y trouvait– sont priées de se mettre en auto-isolement et de contacter la santé publique pour procéder à une évaluation plus détaillée de leur situation, et obtenir les consignes appropriées.


Steve Norn se dévoile

Deux des six cas détectés cette semaine à Yellowknife ont été dévoilés : il s’agit du député de Tu Nedhé-Wiilideh, Steve Norn, et d’un membre de sa famille. «Étant donné que je suis une personnalité publique, j’ai décidé d’informer la population de ce qui s’est passé», a-t-il déclaré par communiqué de presse, le 23 avril.


Se trouvant alors en auto-isolement après un voyage pour urgence familiale en Alberta, M. Norn a passé un test, le mardi 20 avril, dont le résultat s’est avéré positif. Ce dernier se conformait alors à un avis de la santé publique priant toute personne se trouvant en auto-isolement entre le 14 avril et le 17 avril 2021 de se faire tester, après que l’analyse des eaux usées de Yellowknife ait détecté la présence du virus à Yellowknife.


M. Norn a indiqué sur Facebook avoir obtenu sa première dose du vaccin Moderna le 26 mars, et visité l’Alberta entre le 1er avril et le 4 avril. Selon le site Web de l’Administration des Services de santé et des services sociaux, «le vaccin de Moderna contre la COVID-19 serait efficace à 92 %, 14 jours ou plus après la première dose».


Selon un témoignage anonyme rapporté par le média Cabin Radio, M. Norn aurait été aperçu à l’Assemblée législative le 17 avril, soit un jour avant la fin de sa période d’auto-isolement obligatoire. Si ces faits sont avérés, ce dernier pourrait s’être trouvé en infraction de l’arrêté de santé publique.

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