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YKIFF 2021: 15 ans de cinéma

Du 3 au 8 novembre, les cinéphiles ténois auront droit à une sélection de 48 productions, locales et internationales, établie par par une équipe de cinéastes bien de chez nous.


Thomas Ethier – IJL – Territoires



Il faudra encore attendre un an pour, peut-être, pour s’adonner à un rassemblement en salle, entre obsédés du septième art, mais les cinéphiles n’ont pas pour autant à mettre leur passion en veille. Le 15e festival international du film de Yellowknife se rend pour une deuxième année jusque dans les foyers, avec une sélection de 10 longs métrages et de 6 programmations de courts métrages, à visionner sur le Web à partir du 3 novembre.


Toujours fidèle aux créateurs du Nord, qui sont de plus en plus en plus nombreux depuis sa création, le YKIFF a emprunté cette année une tangente plus lumineuse qu’à l’habitude, dans le but de faire voyager les festivaliers de tous acabits par delà l’isolement imposé ces derniers mois par la pandémie. « Considérant l’état de confinement que l’on a vécu cet automne, nous avons tenté d’inclure certains films réjouissants et positifs, explique Jeremy Emmerson, président du YKIFF. Nous croyons que les gens qui doivent consommer leur cinéma à la maison vont apprécier cette programmation. »


Concernant les tarifs, chaque écoute coute 10 $ (8 $ pour les étudiants ou les ainés). Il est également possible d’acheter un accès illimité pour 75 $, ou six films pour 40 $. Une fois le film payé, et le visionnage débloqués, il est possible de visionner le film pendant un, voire trois jours dans certains cas. Une fois que vous avez débuté le film, vous aurez 24 heures pour le terminer.


Une série d’ateliers sera également offerte dans le cadre du festival. Les détails seront dévoilés sous peu, sur la page Facebook du Yellowknife International Film Festival. Un concours de présentations de scénarios, avec prix en argent, sera également annoncé sous peu, et devrait prendre place au cours des prochaines semaines.

Le court métrage d’animation Angakusajaujuq : The Shaman’s Apprentice, produit et tourné en image par image au Nunavut, est présenté dans l’une des six collections de courts métrages proposés dans le cadre du 15e YKIFF. (Crédit photo : Isuma Distribution International)


La scène nordique

Depuis la création du YKIFF en 2006 par les cinéastes du WAMP de Yellowknife, la communauté de créateurs aurait explosé aux Territoires du Nord-Ouest, comme ailleurs dans le Nord, faisant éclore un écosystème cinématographique qui étend son empreinte à travers le monde. « On ne pensait pas, il y a quinze ans, que le secteur cinématographique prendrait autant d’expansion dans le Nord », affirme M. Emmerson.


Prétexte de rassemblement et de réseautage entre créateurs depuis sa création, Le YKIFF aura contribué à tisser des liens et à inspirer les multiples initiatives qui ont forgé le cinéma nordique d’aujourd’hui. « Qu’on pense à la création de WAMP, ou encore à la mise sur pied de l’Association des médias professionnels des TNO, ou encore du Bureau du cinéma des TNO, toutes ces initiatives font en sorte qu’on obtient aujourd’hui plus de financement et qu’on peut facilement louer du matériel professionnel. Nous avons tout ce qu’il faut aujourd’hui pour faire des films. », indique le président.


Ce dernier espère voir le cinéma du Nord atteindre d’autres niveaux au cours des prochaines années, et voir ses artisans accéder à des postes à temps plein. « Le cinéma est une industrie chaotique et imprévisible. J’espère tout de même que les gens du Nord sauront tirer profit des nouvelles techniques et productions et de diffusion de contenu. On peut aujourd’hui travailler avec de plus petites équipes et avec de nouveau format. Ce qui a toujours été impossible à faire dans le Nord pourrait très bientôt le devenir. »

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