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Les Snowbuddies gardent le fort

Rebaptisé « Snowbuddy », le festival Snowking s’adapte au

« méchant M. Covid » et, même sans programmation, l’imposante structure de neige impressionnera petits et grands.

La neige, avant d’être déplacée aux endroits désirés, doit être broyée à maintes reprises dans une souffleuse. Cela lui donne une consistance bien poudreuse, ce qui assure des murs de qualité. (Crédit photo: Marie-Soleil Desautels)


Les travaux se déroulent bien au jardin d’hiver Snowbuddy à Yellowknife, qui ouvrira ses portes le 2 mars. « Snowbuddy » ? C’est un camarade du froid qui avait proposé un jardin gratuit, en ce temps de pandémie, au lieu du traditionnel château de neige du festival Snowking, qui en est à sa 26e édition.


« Mais le concept a évolué : la santé publique nous a demandé de contrôler le nombre de visiteurs, alors on aura finalement une enceinte fermée », dit Snowking, ou Anthony Foliot, l’un des fondateurs du festival, rencontré sur le chantier.


« Un invité indésirable, le méchant M. Covid, change des choses pour nous aussi », peut-on lire sur leur site Web. Parmi les changements : il n’y aura pas de spectacles ou d’activités culturelles, par exemple, afin de respecter les règles de santé publique. Aucun toit de neige ou en toile non plus, énumère l’un des artisans sur place, Joe Snow, Ryan McCord de son vrai nom.

La sculpteure Vincent Van Snow, Niki Mackenzie, crée des plantes préhistoriques qui se fondent dans la thématique des dinosaures. (Crédit photo: Marie-Soleil Desautels)


Le château ne sera pas plus petit pour autant. Une équipe de sept artisans, dont certains sont charpentiers, l’érige depuis le 1er janvier et cinq sculpteurs l’enjolivent depuis peu. Ses murs s’étireront sur 30 mètres par 45 et s’élèvent à trois mètres. Il y aura deux glissades, très prisées par les familles, l’une pour les petits et l’autre pour les grands.

Comme la capacité du site sera restreinte, les organisateurs songent à mettre en place un système de réservation en ligne pour visiter. Le château ne sera ouvert que de midi à 17 h. « Il pourrait y avoir un cout d’entrée ou ce pourrait être grâce à un don, on va décider au prochain conseil d’administration », souligne Cameron Buddo, aussi connu comme Billy Joe Yellowsnow.

La sculpteure Schneeflocke, Antje Rilk, perce la neige avec une broche afin d’y dénicher un bloc de glace inséré dans celle-ci. Elle va ensuite le dégager et en faire une fenêtre. Les travailleurs découpent les blocs de glace en novembre dans le Grand lac des Esclaves. (Crédit photo: Marie-Soleil Desautels)


Dinosaures

Cette année, ce sont les dinosaures qui seront à l’honneur du festival. La sculpteure Vincent Van Snow (Niki Mackenzie) s’affairait d’ailleurs à créer un tricératops. « C’est le dinosaure préféré de mon neveu ! », lance-t-elle, en sciant la neige pour lui donner vie.

Cette année, les dinosaures sont à l’honneur au Snowbuddy.

(Crédit photo: Marie-Soleil Desautels)


En remplacement de la compétition internationale de sculpture sur neige, dont ç’aurait été la 7e édition cette année, on propose, plutôt une compétition ouverte exclusivement aux sculpteurs d’ici. Les participants devront produire une œuvre à partir d’un cube de neige de 2,5 mètres de côté.


« Il devrait y avoir une dizaine d’équipes », estime Cameron Buddo. Ces artistes de la neige devront s’exécuter du 5 au 14 mars. Les œuvres seront évaluées le 14 mars par un jury constitué, entre autres, de la mairesse Rebecca Alty et du député Rylund Johnson.


Snowking, Anthony Foliot, est l’un des fondateurs du festival. Ce qui avait commencé par un petit château pour amuser des enfants est devenu un festival reconnu mondialement. Il s’y consacre depuis 26 ans. Il tente de passer le flambeau, mais les médias continuent à donner bien de l’attention au roi des neiges. (Crédit photo: Marie-Soleil Desautels)



Rappelons que la pandémie a forcé la fermeture prématurée du festival en mars 2020, alors qu’en 2019, un redoux avait immergé les fondations du château, contraignant aussi à abréger les festivités. Tous se croisent les doigts pour une édition 2021 sans encombre.

L’artisan Baron Von Blizzard, Byron Fitzky, place des fils électriques qui seront bientôt recouverts de neige. Celle-ci ensevelira un petit abri chauffé qui sert normalement de billetterie. (Crédit photo: Marie-Soleil Desautels)

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