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Levée de restrictions à Hay River et K'atl'odeeche

Les restrictions strictes de rassemblement, en vigueur depuis le 19 octobre à Hay River et sur les terres de la Première nation K'atl'odeeche seront allégés plus tôt que prévu. Les arrêtés et restrictions temporaires imposés dans le but de freiner une importante éclosion de COVID-19 dans les deux collectivités, seront révoqués dimanche prochain le 7 novembre.


L’administratrice en chef de la Santé publique, la Dre Kami Kandola, a répondu aux questions des médias le 3 novembre, après un cours message marquant la fin d’une éclosion majeure, qui a fait rage depuis le mois d’aout dans les régions du Slave Nord et du Slave Sud.

« Ces éclosions ont mis notre système de santé à rude épreuve. Toutefois, la résilience et le travail des membres de la communauté ont été payants. Cette situation n’a pas été sans conséquence : nous avons perdu 11 vies aux mains de cette pandémie », a-t-elle souligné en point de presse, le 3 novembre.


Écoutez le compte rendu du journaliste Thomas Ethier:



La directrice médicale AnneMarie Pegg a indiqué que les chirurgie ont repris leur cours normal à l'hôpital territorial Stanton de Yellowknife. En regard des diverses mesures de protection mises en place au cours des dernières semaines, la Dre Kandola a également évoqué l’éventualité d’un assouplissement des restrictions liées aux voyages, sans, toutefois, offrir d’échéancier.


À l’heure actuelle, le territoire ne serait pas prêt à instaurer de bulle de voyagement avec les territoires et provinces. « Il serait tentant de retourner dans une bulle de protection, mais nous ne le pouvons pas, a-t-elle indiqué. Nous avons vu à quel point ce virus se transmet rapidement, pour générer des éclosions qui se transmettent d’une collectivité à l’autre ».


Des mesures volontaires

Ce point de presse prenait place deux jours après qu'une majorité des conseillers municipaux de Yellowknife aient exprimé leur opposition à l’implantation d’un système de preuve vaccinale pour permettre l’accès aux installations de la municipalité. L’administration municipale a soumis cette proposition au conseil dans le but de pouvoir accueillir davantage d’usagers dans ses installations, un avantage conditionnel à l’implantation de ce système.


Sans commenter la discussion du conseil, la Dre Kandola a notamment souligné qu’une majorité des organisations des TNO ont adhéré à cette mesure. « Je n’ai pas écouté toute la rencontre du conseil. Ce que je peux dire, c’est que la preuve de vaccination est une option offerte aux organisations pour accroitre leur capacité maximale. »


Elle a rappelé que « quiconque, que ce soit une administration, municipalité ou un organisateur d’évènement, juge être en mesure d’assurer la sécurité du public au-delà d’une limite de 25 personnes, est invité à demander une exemption à l’ordre de santé publique, qui sera traitée ».


Certains conseillers de la capitale ont qualifié cette mesure de discriminatoire pour les personnes ayant fait le choix de ne pas se faire vacciner – la mairesse a notamment condamné les propos du conseiller Niels Konge, qui a comparé ce système de preuve vaccinale à l’interdiction pour les personnes noires de s’assoir à l’avant de l’autobus dans certaines villes nord-américaines, jusque dans les années 1950.

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