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Levée des règles sanitaires à minuit, le 1er avril


À partir du 1er avril, l’état d’urgence sanitaire des TNO et toutes les règles qu’il englobe — incluant le port du masque et l’isolement obligatoire pour les personnes atteintes de COVID-19 — seront choses du passé aux Territoires du Nord-Ouest. Le tout sera remplacé par la mise en place de ressources dans les collectivités, qui seront outillées pour faire face à de futures éclosions.


En conférence de presse le 31 mars, l’administratrice en chef de la Santé publique des TNO, Dre Kami Kandola, a livré un dernier message sous ce régime qui lui aura conféré pendant deux ans le plein pouvoir sur les décisions de Santé publique. Un rapport sera produit sous peu, dans lequel seront détaillées les leçons apprises durant la pandémie.


Comme l’a rappelé la Dre Kandola, la COVID-19 devrait vraisemblablement s’imposer à l’avenir comme une maladie saisonnière. « La levée de l’état d’urgence sanitaire et de l’ensemble des ordres de Santé publique signifie que les résidents seront responsables de prendre des décisions judicieuses pour se protéger eux-mêmes et les membres de leur communauté », a-t-elle souligné.


En se basant sur les leçons apprises au fil des éclosions de COVID-19 aux TNO, mais également de catastrophes naturelles telles que les inondations de 2021, le GTNO compte outiller les collectivités pour gérer de futures éclosions.


Les employés régionaux du GTNO vont notamment travailler avec les collectivités et mettre des outils et procédures en place afin de s’assurer du déploiement de ressources en cas d’éclosion de COVID-19.


Retour peu probable aux mesures d’urgence

Cette levée des règles de santé publique coïncide avec une augmentation prévue du nombre de cas de COVID-19, due au sous-variant Omicron BA.2. Dre Kandola a précisé que la proportion de décès liés à Omicron est de 1 sur 100 000, une statistique encourageante, dit-elle, d'un point de vue de Santé publique.


« La beauté avec Omicron, c’est que malgré les 9000 cas confirmés — le nombre de cas réel étant probablement deux fois plus élevé — les répercussions sont moindres par rapport au variant Delta, et nous avons été en mesure de laisser aller des mesures et en arriver à une levée de l’état d’urgence sanitaire », a-t-elle souligné.


Selon Dre Kandola, un retour des TNO à l’état d’urgence sanitaire demeure peu probable. « Nous n’aurons recours à l’état d’urgence sanitaire que si un nouveau virus devait apparaitre avec un haut taux de mortalité et que des mesures doivent être mises rapidement en place, assure-t-elle. Autrement, nous pourrons utiliser les outils mis en place dans le cadre de pandémie précédente, comme l’influenza. »


« Cet outil a été déployé alors que nous faisions face au premier cas du nouveau coronavirus, que nous ne connaissions que très peu. Nous avons beaucoup appris au cours des deux dernières années. À l’avenir, lorsque nous observerons des recrudescences de cas découlant de variants de la COVID-19, il est très peu probable que nous ayons recours à ce type de mesures radicales », explique Dre Kandola.


Des choix individuels

À partir de minuit, le 1er avril, l’ensemble des règles sanitaires imposées par la santé publique seront levées.


Le port du masque, bien que fortement recommandé pour les personnes susceptibles de symptômes sévères, ne sera plus imposé dans les lieux publics, incluant les salles de classe. Le masque sera toutefois imposé dans les écoles, en dehors des salles de classe.


Les entreprises et organisations pourront également choisir d’imposer, ou non, le port du masque à l’intérieur de leur établissement. La municipalité de Yellowknife a pour sa part levé l’obligation de porter le masque dans ses établissements et dans les autobus.


Les résidents ne seront plus tenus de s’isoler s’ils obtiennent un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19, et n’auront plus à rapporter ces résultats aux autorités. La Santé publique recommande toutefois à tout résident qui ressent des symptômes de la COVID-19 de s’isoler à domicile jusqu’à la disparition de ces symptômes.


Des tests de dépistage seront toujours offerts aux personnes ayant des symptômes de la COVID-19, mais ils n’auront plus à rapporter les résultats positifs à la Santé publique.


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