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Marie-Luna Langlois : une étoile montante de Yellowknife

À quinze ans, l’adolescente représente la capitale ténoise et inspire les jeunes filles à poursuivre leurs rêves. Elle se rendra à Toronto en juillet pour représenter les Territoires du Nord-Ouest  en tant que Miss Teenage Yellowknife au concours Miss Teenage Canada.


La jeune fille de quinze ans a des racines colombiennes, mais a grandi au Québec. Il y a deux ans, elle décide de venir chez sa tante dans la capitale ténoise pour apprendre l’anglais. « Et je suis tombée amoureuse de Yellowknife », confie-t-elle à Médias ténois.


« J’ai adoré comment les gens de la communauté, même si elle est petite, sont toujours prêts à aider. Puis, ici j’en ai appris beaucoup plus sur d’autres cultures et ça m’a vraiment passionnée », raconte-t-elle.


Marie-Luna est heureuse de cette occasion de représenter sa communauté et veut encourager d’autres jeunes filles à poursuivre leurs rêves. « Je me suis dit que si je représente Yellowknife, comme une communauté plus petite, je peux montrer aux autres jeunes filles qu’elles peuvent faire de grandes choses, elles peuvent essayer des choses nouvelles », affirme Marie-Luna.


Un défi hors du commun

L’idée de participer au concours lui est venue il y a quelques mois. Elle explique s’être donné le défi de faire quelque chose « hors du commun ».

C’est le soir du Nouvel An qu’elle décide de se lancer et, avec l’accord de sa mère, d’envoyer sa candidature. Quelques jours plus tard, elle passe un entretien avec les organisateurs du concours Miss Teenage Canada, géré par Pageant Group Canada.


« J’imagine qu’ils ont aimé ce que je voulais démontrer, que je voulais ouvrir des portes pour d’autres jeunes filles ici et que je voulais vraiment représenter le territoire et son multiculturalisme, dit la jeune fille. Pour moi, ça a été moins difficile que dans d’autres provinces, comme l’Alberta ou la Colombie-Britannique, car ils doivent faire un concours entre plusieurs jeunes filles. »



(Courtoisie Marie-Luna Langlois)


Marie-Luna avoue n’avoir jamais été très bonne en maquillage, mais qu’elle a quand même essayé de se lancer dans cette aventure. « En Colombie ou partout en Amérique du Sud, d’où ma mère vient, il y a les Miss Teenage […] C’est très populaire, c’est un grand truc, une grande représentation. Ils sont fiers quand quelqu’un y participe. Je me suis dit peut-être je vais essayer ça » détaille celle qui convoite la place de Miss Teenage Canada.


Elle parle également de son amour pour l’École Sir John Franklin, son implication dans des clubs tels que le club de débat, et la façon dont son école l’a aidée à s’épanouir tant sur le plan scolaire que social. Celle qui détient désormais le titre de Miss Teenage Yellowknife possède cependant d’autres passions. Elle fait ainsi part de ses passions pour le journalisme, pour la photographie et pour le soccer, et évoque son engagement dans la couverture médiatique des évènements sportifs de son école.


Elle conclut en encourageant toutes les jeunes filles à poursuivre leurs aspirations et à ne jamais abandonner leurs rêves, peu importe leur origine ou les défis rencontrés.

« Toutes les filles peuvent faire ça. Je vais là surtout pour représenter qu’il n’y a rien d’impossible. Même si tu viens d’un endroit plus petit et que tu crois que tu as moins d’opportunités, tu peux quand même le faire. Il faut juste parfois que tu travailles plus fort pour avoir ce que tu veux », conclut l’adolescente.


Assise à ses côtés, sa maman, Haudry Escandon, exprime sa fierté devant le parcours de Luna : « C’est une fierté de voir ma fille avancer, de la voir comme une petite chenille qui commence à grandir. Elle va devenir un papillon et commencer à prendre son envol. »

Les propos de Mme Luna ont été révisés à des fins de clarté ou de concision.


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