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« N’érigez pas de barrage » — Caroline Cochrane

La première ministre faisait cette déclaration le 7 avril en prenant officiellement les rênes du ministère des Affaires municipales et communautaires, responsable de la sécurité publique.

La première ministre s'est entretenue avec la presse via webconférence le 7 avril. Elle est flanquée du directeur de la sécurité publique, Ivan Russel. (Photo: capture d'écran)


Les élus des collectivités des TNO sont appelés à ne pas ériger de points de contrôle routier pour inspecter les automobilistes qui veulent se rendre dans leurs collectivités.


L’imposition de barrages routiers aux portes de collectivités outrepasse l’autorité du GTNO dans le cadre de l’état d’urgence. Seul le gouvernement territorial a le pouvoir d’émettre et de faire appliquer les règles, comme l’a expliqué le directeur de la sécurité publique, Ivan Russel.

« L’état d’urgence d’un territoire surpasse tous les autres états d’urgence sur le territoire, indique le directeur de la sécurité publique. En ce moment, l’ensemble des directives émises par le GTNO s’applique à toutes les collectivités. Elles n’ont pas le pouvoir d’imposer les leurs. »

« Les collectivités ont peur, mais on ne peut pas prendre de décisions fondées sur la peur », a affirmé la première ministre, appelant plutôt les leadeurs à s’assurer que leurs résidents respectent les mesures d’isolement social. 


« On doit prendre des décisions fondées sur les meilleures pratiques, poursuit-elle. Nous allons aborder le problème, et nous le plaidons clairement à toutes communautés : s’il vous plait, n’érigez pas de barrages, ne faites pas de contrôles routiers. Il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour vos collectivités. »


On ne compte pas démanteler les installations en place pour l’instant. La première ministre a dit favoriser la discussion avec les chefs des conseils de bande et les maires des collectivités pour trouver les meilleures solutions afin d’assurer la sécurité des résidents.


Ces propos font notamment référence barrage routier érigé le 3 avril à Fort Resolution, après qu’une fuite d’information ait révélé qu’une personne atteinte de la COVID-19 se trouvait dans cette collectivité.


Un barrage routier a été érigé sur la voie d'accès de Fort Resolution, le 3 avril, à l'initiative de la première nation Deninu Kué qui souhaite contrôler l'accès de la petite collectivité du Slave Sud. (Photo: compte Facebook de la première nation Deninu Kué)


Caroline Cochrane prend le relai

La première ministre annonçait le 7 avril qu’elle prend en charge le portefeuille des Affaires municipales et communautaires, jusque là détenu par la ministre Paulie Chinna.


Ce mini remaniement ministériel a pour objectif que la première magistrate soit responsable de la sécurité publique et qu’elle participe directement à la coordination des efforts de lutte à la pandémie. Mme Chinna conserve son poste de ministre responsable du logement et responsable de l’itinérance.


Mme Cochrane a maintenant le pouvoir de faire appliquer la Loi sur la gestion des urgences.

« Puisque je suis la première ministre, que mon rôle est de m’occuper du conseil exécutif, de m’assurer que tous les ministères travaillent ensemble, il était logique que la première ministre prenne cette responsabilité. », a-t-elle expliqué.


«  Je dois également souligner que nous sommes un nouveau gouvernement, seulement en place depuis cinq mois. Non seulement mes ministres s’occupent de nouveaux portefeuilles, dans un nouveau gouvernement, nous faisons face à la COVID-19 à nos débuts. J’ai déjà été ministre des Affaires municipales et communautaires durant près de deux ans. Je suis sans doute la plus expérimentée du conseil des ministres. »


Resserrement des règles

La première ministre a également déclaré que le GTNO entre dans une deuxième étape d’application des mesures d’urgence sanitaires. Une annonce devrait être faite cette semaine sur la possible imposition de nouvelles règles d’isolement social et sur une application plus rigoureuse des directives déjà en place.

« Nous avons consacré les premières semaines à tout mettre en place et nous assurer que les ministères seront prêts. Nous en sommes maintenant à la prochaine étape : celles de l’application des règles, a-t-elle indiqué. De nouveaux arrêtés seront potentiellement annoncés, mais il y aura certainement des indications sur les façons dont seront appliquées les règles. »

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