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Pas de changement de cap pour la deuxième vague

Alors qu’une deuxième vague d’infection semble se cristalliser dans le sud du Canada et dans le monde, l’administratrice en chef de la santé publique des TNO a indiqué que le territoire resterait pour le moment en « phase 2 ».


Octobre, huitième mois de lutte contre la pandémie. Dans le reste du Canada, la courbe de cas augmente peu à peu dans certaines régions. Dans ce contexte, l’administratrice en chef de la santé publique des TNO, la Dre Kami Kandola, s’est voulue rassurante lors du point de presse hebdomadaire, le 30 septembre.


« Nous devrions pouvoir rester en phase 2 même s’il y a une seconde vague dans le reste du Canada, a affirmé la Dre Kandola. Si nous continuons notre approche actuelle et nos succès, nous allons rester stables, même jusqu’à décembre. »


Ainsi, l’heure est à la stabilité aux TNO. Les règles mises en place ne devraient pas changer pour encore quelques mois. « Nous allons continuer à garder des restrictions aux frontières pour au moins six mois », a précisé l’administratrice en chef de la santé publique.

Par ailleurs, la docteure a également voulu s’adresser aux personnes « anxieuses » de la situation dans le reste du Canada. « Je veux rassurer les collectivités que nos mesures fonctionnent, et tout le monde doit savoir qu’ils seront protégés. »


« Nous allons continuer à travailler avec les entreprises et les organisations à travers les TNO pour tendre le plus possible vers une situation normale », a-t-elle ajouté.

L’administratrice en chef n’a cependant pas de réponse à fournir quant au délais anticipé pour un probable retour à la normale.

Le contrôle frontalier constitue une pièce maitresse de la réponse des TNO à la pandémie qui n’a fait aucune victime au territoire. Une guérite a été érigée au centre du soixantième parallèle sur la route territoriale numéro 1 et tous les automobilistes qui souhaitent entrer aux TNO doivent y arrêter. (Photo : Batiste Foisy)


Dépistage et isolement

Selon la Dre Kandola, des tests de dépistage de la COVID-19 plus rapides seraient en train d’être élaborés dans l’ensemble du pays, et donc, seraient bientôt disponibles aux TNO.

« C’est une bonne nouvelle pour les TNO, mais aussi pour le Canada, a-t-elle annoncé. Ils peuvent produire des résultats en une minute. Ce que nous allons faire, c’est modéliser ces tests afin de savoir comment les utiliser pour raccourcir le temps d’isolement. »


Concernant la possibilité de limiter l’auto-isolement dans les hôtels afin de faire sa quarantaine directement chez soi, dans sa collectivité, la réponse reste encore en suspens.

« Je pense que ça implique une discussion avec les gouvernements autochtones, a précisé l’administratrice en chef. Nous essayons de voir comment les gens pourront s’isoler de manière différente, et aussi, grâce à des tests plus rapides. Tout ceci est en cours d’examen. »


Pour ce qui est de la célébration d’Halloween, la santé publique n’a pas déterminé pour l’instant si les enfants pourront faire la traditionnelle tournée des résidences. Des précisions à ce sujet pourraient être annoncées la semaine prochaine. La GRC de Hay River a, de son côté, déjà annulé la tenue de sa soirée annuelle « Spook-A-Rama », une première en 35 ans.


L’état d’urgence sanitaire qui permet la mise en place de lois spéciales a été reconduit pour une quatorzième fois, le 29 septembre. En date du 30 septembre, 23 constats d’infraction avaient été remis en lien avec les arrêtés de santé publique, dont quatre au courant de la semaine dernière, tous dans la région du Slave Nord pour bris de l’isolement obligatoire.


Toujours en date du 30 septembre, plus de 5 000 tests de dépistage de COVID-19 avaient été effectués. Hormis sur certains sites miniers isolés, aucun cas de COVID-19 n’a été dépisté aux TNO depuis avril.

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