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Politique d’immigration : le fédéral veut ouvrir la voie à plus de francophones

Avec sa nouvelle politique en matière d’immigration présentée la semaine dernière, le gouvernement fédéral vise à accueillir un plus grand nombre de francophones au pays au cours des prochaines années.


L’objectif initial du projet sera de passer de 4,4 % d’immigrants francophones à 6 %, en 2024, à 7 % en 2025 et à 8 % en 2026. Ces immigrants seront répartis à travers les provinces canadiennes à l’extérieur du Québec.


Parmi les mesures que le ministre de l’Immigration Marc Miller a dévoilées, en conférence de presse au Nouveau-Brunswick le 16 janvier dernier, on retient notamment le nouveau programme d’appui à l’immigration francophone et le renouvèlement et l’expansion de l’initiative des communautés francophones accueillantes.


« Nous prenons aussi d’autres mesures en vue d’accroitre les possibilités ouvertes aux nouveaux arrivants, a dit le ministre en conférence de presse. Cela commence par le renouvèlement et l’élargissement de l’initiative des communautés francophones accueillantes ». 


Le renouvèlement de l’initiative des communautés francophones accueillantes assure le financement continu de quatorze localités canadiennes, dont Yellowknife.

Ces initiatives font partie du Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028 du gouvernement du Canada, qui prévoit plus de 137 millions $ d’investissement.

« Cette initiative rendra les programmes d’immigrations plus accessibles en vue d’augmenter le nombre de candidats d’expression francophones sélectionnés. Ce qui répondra ainsi mieux aux besoins de main-d’œuvre francophone et bilingue des divers secteurs de l’économie du Canada, » a rajouté M. Miller.


Appelée à s’exprimer sur le sujet, la Fédération franco-ténoise a fait part de son enthousiasme par rapport à cette annonce.


Si elle salue la prise en charge du fédéral à cet effet, la responsable des communications, Mélika Malabo, demeure cependant plutôt méfiante de certains détails quant aux objectifs prescrits par l’annonce. 

« C’est la première fois que le gouvernement fédéral se dote d’une telle politique, » a dit en entrevue Mme Malabo. « Là où on reste un peu sur notre faim, c’est par rapport aux données chiffrées. »


Toutefois, parmi les mesures énoncées, la fédération se dit particulièrement ravie de l’arrivée du programme d’immigration économique francophone, mais reste néanmoins déçue de l’énonciation de certains objectifs.


« On n’a pas d’objectif précis ou chiffré, et on ne sait pas comment tout ça va se matérialiser. »

Mélika Malabo, responsable des communications à la Fédération franco-ténoise.


En plus des quatorze localités canadiennes actuelles qui bénéficieront de ce nouveau programme, Ottawa prévoit en ajouter dix supplémentaires au cours des prochaines années, qui seront encouragées à mettre de l’avant des environnements francophones favorables aux immigrants au sein de leurs communautés.

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