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  • Prix Sobey : cinq artistes de l’Arctique circumpolaire sont sélectionnés sur la liste longue 

    La liste longue des artistes en lice pour le prix Sobey a été présentée le 30 avril 2024. Quelque 30 artistes contemporains canadiens figurent sur cette liste dont cinq issus de l’Arctique circumpolaire canadien. Nelly Guidici – IJL Réseau.Presse – Aquilon – Arctique Cette année, la région circumpolaire a été ajoutée comme sixième région de mises en candidature, augmentant ainsi la représentation du paysage artistique contemporain. Le montant global des bourses s’élève désormais à 465 000 $ et est financé par la Fondation Sobey pour les arts. « Ce prix est le plus généreux au pays et l’un des plus élevés au monde en arts visuels, » peut-on lire dans le communiqué de presse émis par le Musée des Beaux-Arts du Canada (MBAC). Pour Jonathan Shaughnessy, directeur des Initiatives curatoriales au MBAC et président du jury du Prix Sobey 2024, « l’ajout de cinq artistes de la région circumpolaire nous sensibilise davantage à la diversité de notre pays et, dans une égale mesure, à nos expériences communes. Nous sommes très fiers des changements apportés cette année au prix en collaboration avec le Musée des beaux-arts du Canada, et heureux de poursuivre notre mission, qui consiste à propulser l’art contemporain canadien au-devant de la scène nationale et internationale. » Trois artistes du Nunatsiavut figurent parmi les artistes sélectionnés pour la région Arctique. Jessica Winters, Jason Sikoak et Eldred Allen sont originaires, respectivement, de Makkovik et Rigolet. L’auteure, poétesse et artiste visuelle Taqralik Partridge est originaire de Kuujjuaq au Nunavik, mais vit aujourd’hui à Ottawa. Casey Koyczan, artiste interdisciplinaire Déné originaire de Yellowknife fait également partie de cette sélection. Casey Koyczan réimagine l’humain et ses histoires dans le futur, sans entrave et en toute liberté. Il utilise divers supports et techniques pour montrer comment la culture et la technologie peuvent évoluer ensemble afin de mieux comprendre l’identité autochtone du passé, du présent et du futur. Ses œuvres d’art à grande échelle combinent diverses techniques expérimentales pour atteindre une esthétique unique. La sculpture, la vidéo et les créations audios telles que la musique, les paysages sonores et les musiques de film lui permettent combler le fossé entre les interprétations visuelles et sonores de l’art, tout en mettant en lumière les valeurs et les politiques autochtones. Artiste international, il a participé à de nombreuses résidences, expositions, festivals et collaborations en Europe, mais aussi aux États-Unis, au Mexique, en Colombie et au Chili. Il est titulaire d’un diplôme de production multimédia du Lethbridge College en Alberta, d’une licence en beaux-arts de l’université Thompson Rivers en Colombie-Britannique et d’une maitrise en beaux-arts de l’université du Manitoba.

  • Le rôle crucial des communautés dans la gestion des feux de forêt

    Les deux premiers incendies de la saison aux TNO sont maitrisés. Ils brulaient sous terre depuis des mois. Ce sont les « feux zombies ». Cristiano Pereira IJL –Réseau.Presse - Arctique Les deux premiers feux de la saison 2024 à TNO sont désormais maitrisés. Dans les deux cas, il s’agissait de feux qui brulaient sous terre et dans la neige depuis l’été dernier, les « feux zombies » ou encore feux d’hivernage. « En gros, le feu est piégé dans le sol, il brule dans les profondeurs du sol, il couve, il se nourrit du peu d’oxygène dont il dispose. Et il continue à bruler sous terre pendant tout l’hiver, en grande partie », explique Mike Westwick, agent d’information sur les feux de forêt au ministère de l’Environnement et du Changement climatique. Selon lui, ce genre de feux est de plus en plus fréquent. « C’est particulièrement fréquent après une saison des incendies aussi active que celle de l’année dernière, ajoute-t-il. C’est pourquoi nous constatons une recrudescence de ce type d’activité en ce début de saison. ». Les TNO se préparent à une nouvelle saison de lutte contre les incendies. (Courtoisie Ministère de l’Environnement et du Changement climatique) M. Westwick souligne l’importance de la détection et de l’intervention précoces. Il faut s’attaquer de manière proactive à ces incendies souterrains afin d’atténuer leurs conséquences potentielles. « Nous voulons nous assurer que nous sommes à l’avant-garde, que nous détectons ces zones et que nous y remédions dès que possible », affirme M. Westwick. Scanners infrarouges C’est pourquoi les autorités examinent déjà plusieurs des zones brulées l’année dernière afin d’y rechercher des sources de chaleur avec une technologie d’infrarouge. « Les scanners infrarouges sont essentiellement capables de détecter des signatures thermiques dans le sol. On peut le faire à la main, on peut le faire en vol, on peut le faire de différentes manières. C’est un outil parmi d’autres. Il se concentre sur les zones où des incendies se sont déclarés l’année dernière, en particulier dans le nord et le sud du territoire, ainsi que dans certaines parties du Dehcho », explique Westwick. C’est ainsi qu’il y a quelques jours, deux feux ont été détectés dans le nord-ouest de Fort Smith, les deux premiers de cette saison. « Nous avons pu agir rapidement et envoyer des équipes et un hélicoptère sur place pour creuser et exposer les points chauds brulants et les asperger d’eau », assure l’agent d’information sur les feux de forêt au ministère de l’Environnement et du Changement climatique. Les deux incendies, qui n’ont pas atteint une taille considérable – deux hectares chacun – sont désormais maitrisés. Maintenant, la surveillance et le balayage infrarouge se poursuivront dans plusieurs autres zones. Engager les communautés L’agent d’information sur les feux de forêt est conscient que la saison à venir est à risque et que la population est déjà appréhensive. Mike Westwick met l’accent sur l’importance de la sensibilisation du public et de l’implication des communautés dans la gestion des feux de forêt, en particulier dans les zones reculées où le balayage infrarouge ne permet pas de détecter tous les cas d’incendie. Il encourage les personnes qui fréquentent la brousse à signaler tout signe d’incendie, comme de la fumée ou des flammes, aux autorités, car chaque observation contribue au suivi et à la gestion efficace des incendies. (Courtoisie Ministère de l’Environnement et du Changement climatique) M. Westwick met en évidence l’effort de collaboration entre les technologies de pointe et l’engagement de la communauté dans la prévention et la gestion des incendies de forêt. « Chaque petit geste compte, et la gestion des feux de forêt est en fait un mélange de technologies et les observations du public. C’est donc un moyen très important pour les gens de nous aider », observe-t-il. En réponse aux inquiétudes concernant le risque d’une nouvelle saison des incendies intense en raison de la fonte précoce des neiges et de la hausse des températures, Westwick indique des pratiques proactives de lutte contre les incendies à mettre en œuvre par les résidents. Il insiste sur l’importance d’évaluer et d’éliminer les matériaux combustibles dans un rayon de dix mètres autour des maisons, notamment en nettoyant les gouttières, en veillant à ce que les ameublements d’extérieur et les piles de bois de chauffage se trouvent à des distances sures, et en éliminant les débris sous les terrasses. En outre, il indique que si les gens doivent rénover leur maison, il est préférable d’opter pour des matériaux non inflammables. « C’est une très bonne idée de considérer une toiture en métal si vous le pouvez, car c’est un matériau très résistant et qui rendra votre maison plus protégée », affirme l’expert. M. Westwick insiste sur l’importance de la responsabilité individuelle dans la prévention des incendies d’origine humaine, en particulier pendant le mois de mai, historiquement vulnérable. Il exhorte les communautés à viser un « mois sans incendie d’origine humaine » afin de préserver les ressources et de se protéger contre les incendies de forêt dévastateurs, en mettant l’accent sur l’effort collectif nécessaire pour garantir une saison plus sure à l’avenir.

  • Préservation des caribous des montagnes du Nord : un plan d’action unifié

    La mise en œuvre d’un plan de gestion a été approuvée pour prévenir le déclin de la population de caribous des montagnes du Nord et éviter qu’elle ne soit classée comme espèce menacée. Cristiano Pereira IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon La Conférence des autorités de gestion, un groupe d’offices de cogestion de la faune et de gouvernements qui partagent la responsabilité de la gestion de la faune aux TNO a unanimement approuvé la mise en œuvre du Plan de gestion de la population de caribous des montagnes du Nord aux TNO. Il y a trois autorités de gestion du caribou des montagnes du Nord aux TNO : l’Office des ressources renouvelables des Gwich’in, l’Office des ressources renouvelables du Sahtú et le GTNO. Le plan, un document dense et très détaillé de 114 pages, offre une vision d’ensemble de la gestion à long terme du caribou des montagnes du Nord et de son habitat aux Territoires du Nord-Ouest. Rendu public en juillet 2023, le document s’appuie sur le Plan de gestion de la population des montagnes du Nord du caribou des bois du gouvernement du Canada, publié en 2012, et partage le même objectif global : prévenir le déclin de la population et éviter qu’elle ne soit classée comme espèce menacée ou en voie de disparition. Le caribou des montagnes du Nord a été désigné espèce préoccupante aux TNO et partout au Canada. Le caribou des montagnes du Nord a été déclaré espèce préoccupante. (Courtoisie GTNO) Plusieurs menaces affectent le caribou et les changements climatiques demeurent une préoccupation majeure. Le déclin des plaques de glace dans les montagnes Mackenzie est particulièrement alarmant, car ces zones servent non seulement de refuges essentiels contre les insectes, mais aussi de sources de refroidissement pendant les mois d’été. Les activités humaines, telles que la récolte, les loisirs et l’exploitation des ressources, constituent également des menaces importantes. La pression de la chasse localisée, les activités industrielles et les éléments linéaires associés, tels que les routes, perturbent les habitats et augmentent l’accès des prédateurs et des chasseurs. Cela peut entrainer le déplacement des caribous de leurs zones de prédilection, une mortalité directe due aux collisions avec les véhicules, à la chasse et au braconnage, ainsi qu’une augmentation des taux de prédation. Un plan détaillé Le plan décrit les différentes mesures à prendre pour protéger l’espèce. Il y a des actions telles que le renforcement de la surveillance et de la recherche, y compris la mise à jour des dénombrements de population et la cartographie des habitats clés afin d’atténuer les effets des perturbations humaines. L’évaluation 2020 du Comité des espèces en péril souligne également la nécessité d’intensifier la recherche sur les effets du climat, les structures des sous-populations et les habitats essentiels tels que les aires de mise bas. Pour mieux protéger ces caribous, des mesures sont prises, notamment la limitation de l’accès à l’habitat, la mise en œuvre de plans de gestion de protection et l’implication des gardiens autochtones dans les efforts de surveillance. Ces efforts coordonnés sont essentiels pour comprendre les tendances des caribous et assurer leur survie à long terme face aux défis environnementaux et humains. Interventions non invasives et invitation à l’action de groupe Afin de venir en renfort aux populations de caribous des montagnes du Nord, plusieurs initiatives sont prévues ou sont en cours, notamment des techniques de surveillance non invasives telles que l’échantillonnage des matières fécales et les caméras à distance pour la faune sauvage, ainsi qu’un programme de pose de colliers en collaboration avec la région du Dehcho. Ces actions visent à améliorer la compréhension des mouvements des caribous, de l’utilisation de l’habitat et de la génétique. En outre, les programmes de gardiens surveilleront les activités terrestres tout en promouvant les lois des Dénés et des Métis; ainsi que les pratiques de chasse respectueuses. Le plan indique que la participation du public est cruciale. Les contributions peuvent aller du partage des observations de la faune à l’amorce d’une chasse et d’une utilisation des terres responsables. Le public est également encouragé à participer aux efforts d’engagement communautaire ou à demander un financement pour la conservation, soutenant ainsi activement la conservation et le rétablissement de cette espèce. Le plan note que cette approche collaborative entre le gouvernement, les communautés autochtones et le public est essentielle pour une gestion et une conservation efficaces du caribou des montagnes du Nord.

  • Recentrer les membres individuels de la FFT

    Denis Lord IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon La récente consultation des membres individuels de la Fédération franco-ténoise (FFT) vise à mieux définir leur rôle au sein de l’organisme dans le cadre d’une révision de la structure organisationnelle. Des propositions en ce sens devraient être faites lors de prochaine assemblée générale de l’organisme en septembre prochain. Avant 2017, seuls des organismes communautaires étaient membres de la FFT. L’adhésion individuelle, rappelle la directrice générale de la Fédération, Audrey Fournier, a été initiée pour combler le vide causé par la disparition des associations régionales… au mécontentement de certaines autres. « Mais ça n’avait pas été fait en grand, rappelle-t-elle. Il n’y avait pas eu énormément de promotion, il n’y avait pas eu une réflexion intégrée sur l’implication de ces nouveaux membres, comment on dynamise leur engagement. […] Ce qu’on voit aujourd’hui est le résultat de comment la relation était dans le passé. Ce n’est pas nécessairement ce que peuvent emmener les membres individuels si on travaille autrement. Si on veut des membres individuels impliqués, il va falloir qu’on soit présent et proactif, qu’on les informe et les consulte en dehors de l’assemblée générale annuelle. » Rassemblement de la communauté francophone à la maison bleue en 2022, siège de la Fédération franco-ténoise (Photo : Médias ténois – Archives) Représentativité La FFT compte actuellement 75 membres individuels, mais la directrice générale concède qu’elle ne sait pas s’ils répondent à tous les critères d’adhésion, ce qui fait d’ailleurs partie du plan de révision. Trois de ces membres siègent au conseil d’administration et représentent en même temps différentes régions : Marie-Christine Aubrey (Fort Smith), Kanda Kola Gnama (Inuvik) et Sophie Gauthier (Yellowknife). Au-delà de sa raison d’être originelle, la membriété individuelle permet potentiellement à la FFT de mieux connaitre et représenter l’ensemble de la communauté. La consultation du 17 avril, à laquelle sept membres individuels ont participé, visait entre autres à connaitre leurs attentes, leur motivation à s’impliquer. « J’ai senti un consensus par rapport aux attentes face au mandat et au rôle de la Fédération, son leadeurship, son rôle de porte-parole, la défense des droits des francophones, témoigne Mme Fournier. Tout le monde ou presque semble apprécier l’importance du statut de membre individuel. Ensuite, il y a beaucoup de possibilités […] sur quel type de décision ils peuvent voter, les opportunités d’implications, leur pouvoir décisionnel, etc. » L’Aquilon n’a pas été en mesure de recueillir les témoignages de membres individuels de la FFT. Vers l’AGA Une consultation des organismes communautaires a eu lieu en parallèle. « L’idée, résume la directrice générale de la FFT, c’est de trouver une structure de gouvernance qui satisfait nos besoins et qui prend aussi en compte les besoins des membres communautaires et individuels, une structure qui nous permette de continuer à bien jouer notre rôle de porte-parole et de leadeur de la concertation entre les organismes francophones. […] Peu importe le modèle qui ressort de la révision, ce qui va être ultra important, ce sera de bien planifier comment on la met en œuvre. »

  • Fiction et édition à Allain St-Cyr

    À contrecourant, des idées reçues sur les rapports entre les jeunes et la lecture, Maverick Gagné et Simon Haché s’amusent à créer une série de nouvelles illustrées. Il est vrai qu’Hyrule's Legends, que signent deux élèves d’Allain St-Cyr, s’inspire des jeux vidéos La Légende de Zelda, créés par Shigeru Myamoto et Takashi Tezuka. « On a fait un livre inspiré de ce jeu vidéo, avec les mêmes monstres », explique Simon, neuf ans, précisant qu’ils ont toutefois inventé la majorité des évènements des récits. « Mais on peut comprendre même si on n’a jamais joué », ajoute son collègue Maverick, dix ans. Le livre est issu d'une idée de Simon Maverick. Le texte et les images sont de Maverick Gagné et lui. (Courtoisie) Une tétralogie Quatre héros sont nés, le premier tome de ce récit raconte l’enfance d’Urbosa. Daruk (le préféré de Simon), Mipha (une femme-poisson, mais pas une sirène) et Revali (celui de Maverick). Dans le second, Masque mystérieux, un autre personnage se joindra à eux et passera du camp des méchants à celui des gentils. Les deux artistes anticipent de terminer ce second opus avant la fin de l’année scolaire. Le troisième tome de ce qui est prévu être une tétralogie se présentera sous forme de bande dessinée. « On va créer d’autres personnages à un moment donné », assure Simon. Partage du travail Tous les deux élèves de Sylvie Malo à St-Cyr, Simon et Maverick avouent bien aimer la lecture des Débrouillards et des Explorateurs. Dans le cas de leurs récits, Simon fait l’idéation et la mise en couleurs tandis que Maverick se charge des dessins et de l’écriture. La mère de Simon s’est chargée d’éditer le livre, tiré à environ une dizaine d’exemplaires. « On ne sait pas encore si on va en vendre », dit Simon.

  • L'Édito de la rédaction – Engagement communautaire : se préparer à la suite

    Engagement communautaire : se préparer à la suite Giovanni Imidy Une des forces du Nord est sa communauté. Ses communautés, plus précisément. Il n’y a pas « une communauté nordique » à proprement parler. Si les incendies de forêt sont inévitables, tel que deux d’entre eux – quoique maitrisés – se sont déjà manifestés (voir le texte en page 7), l’engagement communautaire s’avère indispensable. L’année dernière, c’est la force de cohésion des communautés du Nord, disséminées çà et là dans les provinces voisines à la suite des évacuations, qui a permis de créer un espace de résilience. Le rôle des provinces et des communautés voisines n’est nullement négligeable non plus, bien au contraire. C’est également le cadre et les ressources fournies par ces dernières qui ont permis aux résidentes et aux résidents du Nord de s’entraider et de tenir le coup, éparpillé un peu plus au Sud, de High Level à Red Deer, entre incertitude et entraide. À quoi s’attendre exactement? Nul ne le sait précisément. Il reste à observer l’étendue de l’efficacité des mesures prises par la main-d’œuvre essentielle pour sécuriser la ville et le Territoire au mieux de leurs capacités, les limites de ces mesures et les décisions qui seront prises pour cette saison des feux. Attendre, oui, mais agir en attendant. Il est du devoir citoyen, humain, de sécuriser son foyer et de minimiser les risques de propagations de feu avant d’apercevoir la moindre flamme ou de déceler la moindre odeur de fumée. Si les humains au cœur du Nord – malgré l’action et l’inaction des autorités – ont pu faire preuve d’autant de résilience, démontrer autant de ressources et d’esprit d’entraide sur le coup, pris au dépourvu; il y a, à minima, une bonne partie de ces actes opérés dans l’urgence qui peuvent être anticipés.

  • La Colonne du 3 mai 2024

    Espace vert et communautaire à Fort Simpson L’assemblée générale annuelle du jardin communautaire de Fort Simpson (Fort Simpson Community Garden) a lieu le 28 mai. « Êtes-vous intéressé à en savoir plus sur le jardin communautaire, peut-être à avoir votre propre espace pour cultiver vos herbes et légumes préférés? L’AGA est prévue pour le 28 mai. Au plaisir de vous y voir », lit-on sur le communiqué des responsables. L’évènement se tiendra de 18 h à 20 h au Collège Aurora. Retraite et leadeurship : dernière chance pour postuler FOXY & SMASH organise une retraite de leadeurship pour la saison d’été et invite les jeunes à y participer. La participation y est gratuite, incluant le voyage depuis la collectivité d’origine des personnes intéressées à participer. La date limite pour postuler est le 5 mai. L’évènement sera centré autour des thèmes tels que l’art, le leadeurship et la santé mentale et sexuelle. « Ne manquez pas la date limite! Nous acceptons les candidatures pour nos retraites d’été pour les pairs leadeurs jusqu’au 5 mai! Les jeunes de 13 à 17 ans des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et du Nunavut, quel que soit leur sexe, peuvent poser leur candidature », peut-on lire sur la page Facebook de l’organisme. Pour plus d’information ou pour poser votre candidature, visitez le lien prévu à cet effet, également affiché sur les réseaux sociaux de l’organisme.

  • L’aube du modernisme dans la musique classique

    Achille-Claude Debussy, connu sous le nom de Claude Debussy, est admis au Conservatoire de musique de Paris en 1872, une institution prestigieuse offrant des études supérieures en musique en Europe. C’était un établissement sélectif qui n’acceptait que les meilleurs étudiants français, les guidant vers la maitrise des techniques spécialisées et leur enseignant les méthodes d’écriture musicale développées par les grands compositeurs de la musique classique. Deux professeurs du conservatoire ont joué un rôle essentiel dans sa formation pendant les douze années passées là-bas. Claude est admis à l’âge de dix ans et commence à perfectionner ses compétences au piano sous la direction d’Antoine Marmontel, un excellent professeur et pianiste du Conservatoire qui devient son mentor tout au long de ses études, ainsi que sous celle d’Albert Lavignac, musicologue et expert en solfège et composition chorale. Pendant sept ans, Claude travaille dur pour perfectionner ses compétences au piano en interprétant les œuvres de plusieurs compositeurs, notamment Johann Sebastian Bach. Cependant, lors de plusieurs de ses présentations, il est critiqué pour son jeu impulsif, expliqué par son adhésion à la philosophie d’action du romantisme, selon laquelle le musicien doit suivre ses élans émotionnels. Le problème est qu’il introduit des changements rythmiques, des crescendos et des diminuendos qui vont à l’encontre des intentions des compositeurs originaux. En 1877, lorsqu’il suit le cours d’harmonie donné par Émile Durant, il se lasse rapidement en constatant que les structures sémantiques apprises se répètent dans toutes les compositions des auteurs étudiés. Cette attitude devient l’un de ses fondements idéologiques pour innover dans le modernisme musical. Le moment décisif de sa carrière de compositeur survient à l’été 1879, lorsque son mentor Antoine Marmontel l’envoie en tant que pianiste résident au Château de Chenonceau. Ce château, situé dans la région du Val de Loire, était un lieu de repos pour les femmes royales telles que Diane de Poitiers et Catherine de Médicis depuis sa construction en 1553. Il était devenu la propriété de Madame Pelouse en 1864, mécène de l’Académie des Arts et des Lettres, où des personnalités intellectuelles de France et d’Europe étaient régulièrement invitées. L’orchestre de chambre, auquel Claude appartient en tant que pianiste, accueillait de grands compositeurs de musique classique. C’est lors de ces occasions qu’il rencontre Richard Wagner. C’est à cette époque que Claude Debussy compose sa première œuvre, « Madrid : Princesse d’Espagne », inspirée du poème d’Alfred de Musset.

  • Deux organismes de Yellowknife obtiendront un syndicat pour leurs employés

    Home Base YK et Foster Family Coalition NWT, deux organismes offrant des services sociaux à Yellowknife, offriront désormais un syndicat à leurs employés. Foster Family Coalition NWT et Home Base YK sont deux organismes sociaux de Yellowknife qui offriront désormais un syndicat à leurs employés. Tel qu'annoncé par l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) du Nord, le syndicat qui a pris en charge cette initiative, beaucoup de travail a été fait en collaboration avec les deux employeurs pour offrir de meilleures conditions de travail aux employés. Maintenant que le syndicat est présent, la prochaine étape dans le processus sera de faire en sorte de négocier une convention collective dans l'intérêt de tous. Les employeurs chez les deux organismes ont toutefois affiché une certaines résistance dans la procédure, mais Josée-Anne Spirito, vice-présidente exécutive régionale de l'AFPC, dit avoir ressenti beaucoup de soutien de la part des employés. Les employeurs viseront à ce qu'il n'y ait aucune interruption de service pour la suite des étapes, au cours des prochains mois.

  • Miss autochtone Canada : bien plus qu’un concours de beauté 

    Kristen Smith et Meghan Breen participeront au prochain concours de Miss autochtone Canada qui aura lieu du 24 au 27 juillet 2024 à Six Nations en Ontario et sont les deux représentantes du Nord. Cette toute première édition n’est pas un concours de beauté. Pour Aleria McKay, créatrice et directrice de cette compétition, il s’agit d’un véritable programme d’accompagnement dans lequel les participantes, âgées de 18 à 30 ans, sont encouragées à développer leurs compétences en matière de leadeurship au sein de leur communauté. Aleria McKay estime que la beauté physique n’a pas sa place au sein de l’organisation Miss autochtone Canada. Ancienne miss Six Nations, miss teen Six Nations et miss teen Ontario, elle rappelle que cette compétition est avant tout un séjour de retraite avec des ateliers, des conférences et des visites. Le contingent de participantes assistera notamment au spectacle The Celestial Bear qui entremêle le savoir traditionnel des Six Nations de la rivière Grand sur le ciel nocturne, l’histoire et l’astronomie moderne. « Il ne s’agit pas d’un concours de beauté et nous nous concentrons uniquement sur le caractère des candidates, leur leadeurship, leur rôle d’ambassadrices et leur service à la communauté. [Ce concours vise] le développement du leadeurship et la formation de modèles et des leadeurs de demain, » explique Aleria McKay. Pour Aleria McKay, directrice du concours Miss autochtone Canada, c’est le caractère et le leadeurship des candidates qui seront pris en compte par le jury lors de la compétition qui aura lieu fin juillet 2024 en Ontario. (Photo : Eden Graham) Dans les pas de son grand-père Kristen Smith est membre de la Première Nation de Champagne et Aishihik au Yukon. Petite fille d’Elijah Smith, elle souhaite, à travers cette compétition, mettre en lumière le rôle fondamental de son grand-père dans la négociation des revendications territoriales au Yukon dans les années 1970. En avance sur son temps, Elijah Smith a pavé la voie des négociations des traités modernes non seulement au Yukon, mais aussi dans l’ensemble du pays. « Je souhaite sensibiliser les gens sur les ententes de revendications territoriales et sur l’importance de l’autonomie gouvernementale des Premières Nations. Au Yukon, mon grand-père s’est vraiment battu pour que nous ne soyons pas signataires de traités et il y a consacré sa vie, » explique Kristen Smith. Pour autant, la candidate souhaite parcourir sa propre voie, se faire un nom et avoir elle aussi un impact positif sur sa communauté. « J’aime travailler pour les choses, j’aime prouver aux gens que je les ai mérités. Maintenant que je suis acceptée dans ce concours, je ressens un énorme sentiment de responsabilité et d’excitation. C’est comme si je commençais à croire en moi et les gens vont me connaitre pour moi, » pense Kristen Smith, qui dit être très fière d’être issue de la famille d’Elijah Smith. Kristen Smith, petite fille d’Elijah Smith, a choisi de parler de l’importance de l’autonomie gouvernementale des Premières Nations lors du concours Miss autochtone Canada. (Photo : Nelly Guidici) Un soutien de la nation Dénée Meghan Breen est née et a grandi en Alberta. Elle vit actuellement à Edmonton et est membre de la Première Nation dénée Deh Gáh Got'ı̨ę à Fort Providence aux Territoires du Nord-Ouest. Sa préparation aux quatre épreuves de la compétition qui inclut une présentation traditionnelle et communautaire en est à ses prémices. Cependant la candidate a plusieurs idées de thèmes à aborder et souhaite être conseillée par sa famille. Commanditée par la Première Nation Deh Gáh Got'ı̨ę qui lui a envoyé un drapeau pour la cérémonie, Meghan Breen se dit reconnaissante de l’aide et du soutien communautaire qui lui a été apporté jusqu’à maintenant. Cette compétition est l’occasion pour la candidate d’en apprendre davantage sur les autres participantes. « J’espère pouvoir en savoir plus sur les cultures, les traditions et les communautés des autres candidates. J’espère aussi que j’obtiendrai des informations utiles qui me permettront de faire mes propres choix de carrière et d’éducation, » explique-t-elle. Meghan Breen, de la Première Nation Deh Gáh Got'ı ̨ ę de Fort Providence, est l’unique représentante des TNO au concours Miss autochtone Canada. (Courtoisie) Une implication forte dans la communauté C’est par la relation étroite que les participantes nouent avec leur communauté, dans le cadre du concours, qu’elles pourront renforcer leur sentiment identitaire. Même si une candidate n’est pas nécessairement aussi connectée ou impliquée que ce qu’elle souhaiterait, c’est vraiment l’occasion pour elles d’être moins réservées et de commencer à s’impliquer d’après la directrice. « Je pense que ce concours peut être un excellent moyen d’aider les filles à sortir de leur coquille et à s’impliquer dans les activités qu’elles souhaitent. Et je pense que ce concours peut être un excellent tremplin non seulement pour cela, mais aussi pour rencontrer des jeunes femmes qui ont des antécédents et des objectifs similaires aux leurs. Ce sera un excellent moyen pour elles de trouver des paires et des concurrentes qui partagent les mêmes idées qu’elles et, je l’espère, de se faire des amies pour la vie, » précise Aleria McKay. Kristen Smith, qui a eu l’occasion de contacter les autres participantes, les trouve toutes belles à leur manière. L’énergie unique qui se dégage de ce groupe de participantes motive la jeune femme à poursuivre sa voie dans la compétition. « Ce n’est pas spécifiquement un concours de beauté, mais chacune de ces femmes est tellement belle à sa manière naturelle, le fait qu’elles portent leur costume et, qu’elles le portent fièrement, qu’elles sourient et qu’elles soient si heureuses, ça m’encourage encore plus et je me sens si fière d’être une femme des Premières Nations » explique-t-elle avec un large sourire. Une compétition sur le long terme Dans un désir de proposer une compétition nationale aux jeunes filles autochtones canadiennes, Aleria Mackay a comblé un manque dans ce domaine, car il n’y a pas beaucoup d’occasions de participer à ce type de concours au Canada. « Il y a bien quelques compétitions locales, mais il n’y a rien à grande échelle, alors j’ai voulu créer quelque chose qui réunirait d’autres femmes de tout le pays pour qu’elles puissent concourir à un haut niveau, comme elles le feraient lors de certaines compétitions aux États-Unis. Il y a beaucoup de concours différents aux États-Unis qui sont axés sur les femmes autochtones, mais il n’y en a pas autant ici, et c’est pourquoi je voulais offrir cette possibilité au Canada, » déclare-t-elle. Même si aucune candidature du Nunavut n’a été proposée cette année, Aleria McKay souhaite que le Nord soit encore plus représenté lors des compétitions dans le futur. « Nous avons été heureux d’accepter (les candidatures) du Yukon et des TNO, car nous voulons avoir ce genre de représentation du Nord. Mais nous n’avons malheureusement reçu aucune candidature de femmes inuite et nous aurions aimé les inclure également, » conclut-elle.

  • Un nouveau commissaire pour les TNO 

    Dans un communiqué de presse du 19 avril 2024, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé la nomination du prochain commissaire des Territoires du Nord-Ouest. Gerald W. (Gerry) Kisoun a donc été nommé à ce poste pour un mandat de cinq ans. Il succède à Margaret Thom. M. Kisoun est un ainé des Inuvialuit-Gwich’in hautement respecté et très actif au sein de sa communauté. Il a servi dans la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pendant 25 ans à Inuvik et a travaillé à Parcs Canada pendant 17 ans. Il a également été commissaire adjoint des Territoires du Nord-Ouest de 2011 à 2017. Fondateur de l’entreprise de tourisme Tundra North Tours qui propose des excursions en bateau dans le delta du Mackenzie, M. Kisoun a guidé des excursions en traineau à chiens à partir d’Inuvik, parfois jusqu’à l’ile Herschel aux confins du Yukon. Bien qu’il ne dirige plus cette entreprise dont il a confié les rênes à son neveu, il a beaucoup d’histoires à partager, car il a grandi au cœur du territoire et se déplaçait avec son propre attelage de chiens dès l’âge de douze ans. Décrit comme un leadeur communautaire par M. Trudeau, Gerald W. (Gerry) Kisoun sera notamment chargé d’assermenter les députés de l’Assemblée législative et les membres du Conseil exécutif ainsi que d’ouvrir les sessions de l’Assemblée législative et d’accorder la sanction aux lois qui y sont adoptées. « Je suis convaincu qu’il continuera d’apporter des contributions importantes au territoire et d’être une source d’inspiration pour tous les Canadiens, » a déclaré le premier ministre Justin Trudeau.

  • Défense et développement : un nouveau quartier général à Yellowknife

    Le projet de 136 M$ vise à centraliser les opérations militaires et renforcer la présence militaire dans l’Arctique. Texte par Cristiano Pereira Reportage audio par Daniel Birru Un nouveau bâtiment polyvalent de la Défense nationale va bientôt être construit à Yellowknife. La construction, qui démarre maintenant dans la zone industrielle Engle de la capitale ténoise, prévoit l’aménagement à Yellowknife d’un nouveau quartier général de 9 200 m2 à l’intention du 1er Groupe de patrouille des Rangers canadiens (1 GPRC), ainsi que des éléments de la Force opérationnelle interarmées (Nord) (FOIN). Le nouveau bâtiment comprendra des bureaux et des salles de classe destinés aux tâches administratives et à l’enseignement. Il disposera également d’un espace polyvalent servant à la fois de lieu de rassemblement et de salle d’exercices, ainsi que d’une zone dédiée à l’entretien des véhicules et au stockage. Le présent projet prévoit un Plan d’avantages pour les Autochtones s’inscrivant dans le contrat de conception-construction, lequel exige que l’entrepreneur collabore avec des groupes autochtones afin de leur offrir des possibilités d’affaires. Le début des travaux a été annoncé sur place le mercredi 24 avril par le ministre de la défense nationale lui-même, Bill Blair, en visite aux TNO. Le ministre Blair a souligné l’importance de soutenir les membres des Forces armées canadiennes en leur fournissant l’infrastructure, l’équipement et les installations nécessaires pour protéger efficacement le Canada et sa souveraineté dans l’Arctique. Le projet, soutenu par un investissement de près de 136 millions $, consiste en l’établissement d’un nouveau quartier général de 9 200 mètres carrés. (Photo : Cristiano Pereira) « Les habitants du Nord et du Canada comptent sur les Forces canadiennes pour les protéger contre diverses menaces, et ces menaces évoluent rapidement. L’Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que la moyenne mondiale en raison du changement climatique. Il devient plus accessible. Et des pays comme la Russie et la Chine augmentent considérablement leurs capacités militaires dans l’Arctique. Il est évident que nous devons faire plus pour protéger notre souveraineté », a-t-il dit. Le projet, soutenu par un investissement de près de 136 millions $, consiste en l’établissement d’un nouveau quartier général de 9 200 mètres carrés. À présent, divers éléments de la Force opérationnelle interarmées (Nord) et du 1 GPRC sont éparpillés dans différents sites à Yellowknife. Ce projet prévoit de rassembler ces entités dans un seul complexe sécurisé, conçu pour supporter leurs opérations actuelles et à venir. La construction de l’installation est également prévue pour soutenir environ 520 emplois et sa finalisation est attendue pour l’hiver 2026-2027. Le ministre des Affaires du Nord, Dan Vandal, était également présent. « L’Arctique connait des changements très importants qui ont conduit à une plus grande importance de la défense nordique. L’accélération du changement climatique crée de nouveaux défis en matière de sécurité. », a-t-il d’abord lancé. En écho aux paroles du ministre de la Défense, M Vandal a également noté que « l’Arctique se réchauffe quatre fois plus que la moyenne mondiale, ce qui le rendra plus accessible aux acteurs étrangers dans les décennies à venir ». « Les Russes et les Chinois sont de plus en plus actifs dans l’Arctique, où ils effectuent des contrôles et collectent des données. », a affirmé le ministre des Affaires du Nord. C’est pourquoi, selon lui, la construction du nouveau complexe militaire « contribuera à nos efforts pour protéger le Nord et défendre le Canada ». M. Vandal a indiqué que le nouveau bâtiment « renforcera la mobilité, la portée et l’empreinte des Forces armées canadiennes et améliorera la capacité à déployer ses membres dans la région pour des opérations ainsi que pour la formation ». « Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le personnel des Forces armées canadiennes en déploiement à Yellowknife, de même que pour le territoire dans son ensemble, a ajouté le député des TNO Michael McLeod. Ce nouveau bâtiment polyvalent réunira les Rangers canadiens et divers éléments de la Force opérationnelle interarmées au sein d’une installation moderne qui répond à leurs besoins. » Le début des travaux a été annoncé sur place le mercredi 24 avril par le ministre de la Défense nationale, Bill Blair, en visite aux TNO. (Courtoisie) Le premier ministre de TNO était également présent. R.J. Simpson a applaudi le projet. « Le GTNO, le Canada et les gouvernements autochtones doivent travailler en étroite collaboration pour veiller à ce que les habitants, les entreprises et les communautés ténoises profitent pleinement de projets tels que celui-ci. », a-t-il a noté. M. Simpson a toutefois profité de la présence des ministres d’Ottawa pour aborder un autre enjeu : « Étant donné que ce nouveau bâtiment se trouve sur des terres publiques, c’est avec grand intérêt que j’attends d’en savoir plus sur les plans récemment annoncés par le Canada pour débloquer des terres publiques dans l’ensemble des TNO afin de soutenir d’autres projets de logement. » Pendant leur visite des installations de la Défense nationale à Yellowknife, le ministre Blair, le ministre Vandal et M. McLeod ont observé que le budget de 2024 ouvrira la voie à une nouvelle stratégie gouvernementale concernant les terrains publics, en vue de lancer une initiative nationale pour la mise à disposition de ces terrains à des fins résidentielles. Actuellement, Ottawa mène un examen rapide de tous ses terrains fédéraux pour identifier d’autres sites à travers le pays qui puissent être adaptés à des projets résidentiels. Cet examen devrait identifier des terrains publics appropriés parmi les 622 terrains de la Défense nationale, souvent sous-exploités.

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