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  • Bedouin Soundclash au Festival Folk On The Rocks 2024

    La troisième et dernière vague d'artistes pour la programmation 2024 de Folk On The Rocks (FOTR) a été annoncée, promettant un mélange éclectique de genres musicaux et de performances. Comme tête d'affiche de cette année, le festival présente Bedouin Soundclash, un groupe apprécié pour son mélange original de reggae, rock et musique indépendante. Connu pour ses tournées internationales aux côtés de No Doubt et Ben Harper, le groupe doit présenter We Will Meet in a Hurricane, son nouvel album. Mais d'autres artistes ont été révélés pour l’affiche. Grace Clark, une artiste Métis de Yellowknife, présentera son approche indie pop dynamique. Jade Turner, artiste country canadienne et membre de la nation crie de Misipawistik, partagera ses histoires à travers la musique. Ajoutant à la diversité de sa programmation, FOTR accueillera Wyatt C. Louis, un auteur-compositeur-interprète de la nation crie des Plaines dont les chansons éthérées et la voix stupéfiante ont été largement appréciées. Son premier album Chandler reflète un profond attachement à ses racines et promet de captiver le public. Le duo rock de Calgary Miesha and The Spanks apportera son énergie et son son de guitare au festival. La chanteuse et guitariste Miesha Louie et le percussionniste Sean Hamilton sont connus pour leurs performances électrisantes et sont aussi confirmés. Le festival, qui se déroule entre du 19 juillet au  célèbre également d’autres talents avec des performances de Bella Beats, une troupe de danse de haut niveau connue pour ses liens communautaires, et de Cows Go Moo, un groupe de hard rock composé de jeunes musiciens. Gianna, connu du camp des arts de la scène et de la justice queer du Northern Mosaic Network, apportera sa version unique des reprises de chansons sur les scènes de FOTR. Parmi les autres artistes, on retrouve le duo soulful Sargeant X Comrade et le Ragged Ass Swing Band de Yellowknife. La programmation est complété par des performances de James Alynes, Peekaboo Kazoo et Sean Hamilton and the Amber Hour. Les billets sont disponibles sur www.folkontherocks.com/tickets.

  • La couleuvre rayée à flanc rouge menacée dans les Territoires du Nord-Ouest

    La pérennité de la couleuvre rayée à flanc rouge est menacée dans les Territoires du Nord-Ouest, selon différents experts, entre autres en raison des feux de forêt et des hivers de plus en plus secs dans le Nord. La couleuvre rayée à flanc rouge se trouve principalement dans la région du Slave Sud, dans les Territoires du Nord-Ouest. Photo courtoisie: Peter Lin/Aurora College. C'est la conclusion à laquelle est arrivée le comité sur les espèces à risque des TNO. Dans un rapport publié en début mai, le comité a choisi d'ajouter la couleuvre sur la liste des espèces à préoccupation particulière. Selon Johanna Stewart, étudiante à la maîtrise, la sévérité grandissante des feux de forêt est trop importante pour les couleuvres, qui peinent à se déplacer vers des endroits plus sûrs pour se trouver des habitats adéquats. Le manque d'humidité dans ces habitats constitue également un risque à leur survie. Johanna Stewart a fait de l'étude de l'habitat de la couleuvre le thème principal de sa maîtrise. Photo Courtoisie: Peter Lin/Aurora College.

  • Feux de forêt : la ligne téléphonique d’urgence est interrompue aux TNO et au Yukon pendant plusieurs heures

    Nelly Guidici – À la suite des incendies de Fort Nelson dans le nord de la Colombie-Britannique et à Fort Liard au sud-ouest des TNO, le numéro d’urgence 911 n’était plus en service au Yukon et aux TNO entre le 10 et le 12 mai 2024. Le 11 mai 2024, Northwestel a informé le public que ces incendies avaient endommagé les infrastructures de télécommunications, entrainant une interruption des services Internet, de téléphonie et de mobilité au Yukon, dans le nord de la Colombie-Britannique et dans les régions de la vallée du Mackenzie et du delta de Beaufort dans les Territoires du Nord-Ouest. Les services interurbains dans plusieurs collectivités du Nunavut ont également été perturbés. Le 12 mai, le service a été rétabli, mais le service des communications de la Division M du Yukon a indiqué que des coupures intermittentes étaient possibles dans l’avenir, mais que l’ensemble des équipes y étaient préparées. (Courtoisie GTNO) Pendant cette période d’interruption, il y a eu une augmentation de la présence des agents de la GRC dans les détachements et les services communautaires pour fournir une assistance supplémentaire à ceux qui auraient pu avoir besoin de services d’urgence. En juillet 2022, un évènement similaire s’était produit avec une période d’interruption d’environ douze heures similaire à celle qui s’est produite dernièrement au Yukon. Alors que cette interruption est la première de l’année aux TNO, un certain nombre d’évènements similaires s’étaient produits en 2023 en raison des incendies de forêt. Les pannes étaient cependant limitées aux endroits directement touchés par les incendies, rappelle Caporal Matt Halstead, responsable des relations avec les médias. Le 13 mai 2024, Northwestel a indiqué que la fibre était entièrement réparée et que tous les services fonctionnaient à nouveau normalement dans les Territoires du Nord-Ouest. La GRC a mis en place des plans et des procédures dans toutes les communautés où elle a des détachements afin d’assurer la continuité des services de police aux TNO. Des plans similaires sont entrés en vigueur au Yukon. « Nous avons dû planifier et répondre à des considérations stratégiques sur la façon dont nous alerterions notre centre d’appel opérationnel et les personnes dans la région si nous avions besoin d’une assistance supplémentaire, » a déclaré le service des communications de la division M.

  • La mode autochtone du Yukon sur le tapis rouge du Festival de Cannes

    Nelly Guidici – Natasha Peter, créatrice de mode et fondatrice de Kaska Dena Design’s a été invitée à fouler le tapis rouge du festival international du film de Cannes en France. Ce festival à la renommée mondiale se déroule du 14 au 25 mai 2024. En février 2024, Natasha Peter a présenté sa nouvelle collection lors de la semaine de la mode de Milan en Italie. Ses créations ont fait sensation et ont été remarquées, car, peu de temps après, elle a reçu une invitation pour faire partie des VIP lors de la 77e édition du festival. Natasha Peter, qui est membre du Conseil Dena de Ross River au Yukon, ne s’y attendait pas du tout. Cependant, être invitée sur le tapis rouge d’un évènement d’envergure internationale a toujours été un rêve de petite fille pour la créatrice qui habite à Whitehorse. « Je ne m’attendais pas du tout à recevoir une telle invitation. En fait, j’ai toujours rêvé de marcher sur le tapis rouge avec des célébrités quand j’étais plus jeune, » explique-t-elle lors d’une entrevue. Natasha Peter (au milieu) a été invitée au festival de Cannes. La créatrice de mode originaire du Conseil Dena de Ross River au Yukon portera une tenue créée spécialement pour l'occasion et qui rend hommage à ses grands-parents. (Photos : Artur Merkuov) Cet évènement, qu’elle considère comme une aubaine sera l’occasion, pour elle, de présenter ses créations et ses influences. En effet, elle finalise actuellement la tenue qu’elle portera le jour J. Guidée et inspirée par ses grands-parents aujourd’hui décédés, Natasha Peter a voulu leur rendre hommage en portant une jupe longue inspirée du foulard floral des grand-mères autochtones (le Granny hanky). « Ma créativité actuelle vient principalement de mes grands-parents et de ma mère. Mes grands-parents ne sont plus en vie depuis plus de cinq ans maintenant. Utiliser le tissu des grand-mères dans mes créations, c’est simplement les représenter et les honorer en respectant ce qu’ils m’ont appris durant mon enfance. » Natasha Peter souhaite aussi tirer parti de sa présence au festival pour faire connaitre sa marque et rencontrer d’autres créateurs de mode. Elle désire notamment découvrir leurs influences, établir un contact avec eux pour d’éventuels projets. « Avec un peu de chance, je vais rencontrer des gens qui voudront collaborer avec moi. » Un soutien communautaire inébranlable Pour financer une partie de son voyage en France, Natasha Peter a mis en place, le 28 avril 2024, un tirage au sort sur sa page Facebook. 100 personnes se sont inscrites à cette collecte de fonds et ont permis à la créatrice de recueillir 4500 $. Les cinq personnes tirées au sort ont gagné cinq créations uniques comme un collier perlé représentant des feuilles et un manteau à capuche cousu avec le motif floral du foulard des grand-mères. Durant le Sommet de la jeunesse du Yukon (Yukon Youth Summit) qui s’est tenu à Whitehorse du 16 au 19 avril 2024, Natasha Peter a reçu un prix en reconnaissance du succès de son parcours international en tant que créatrice de mode autochtone. « Je remercie ma famille et mes amis proches d’avoir cru en moi, inspiré, encouragé, et pour avoir toujours été là et de m’avoir fait confiance, » a-t-elle déclaré lors de la réception du prix.

  • Un nouveau chapitre pour les soins de santé à Yellowknife

    Le bâtiment Łıwegǫ̀atì de l'hôpital Stanton est prêt à ouvrir ses portes avec des services de santé centralisés. L’ancien hôpital, remplacé par un bâtiment neuf en 2019, s’apprête à rouvrir ses portes. La rénovation de l’ancienne infrastructure hospitalière a donné lieu au bâtiment Łıwegǫ̀atì qui offrira bientôt des services de santé selon un modèle de regroupement des services. Les rénovations sont achevées, mais certains équipements seront livrés dans les prochains jours. L’objectif est maintenant de terminer l’installation pour qu’elle soit opérationnelle, avec un emménagement et un début des services en trois phases échelonnées. Lundi, les responsables de l’ASTNO ont fait visiter les nouvelles installations aux journalistes. Il est vrai que certains meubles et équipements manquent encore, mais le bâtiment semble présenter de bonnes conditions structurelles et logistiques pour la prestation de divers services. Le respect des traditions autochtones est évident dans le bâtiment, qui dispose même de salles de guérison spirituelle et d’une cuisine pour les personnes qui préfèrent cuisiner des aliments traditionnels à partir d’animaux qu’ils ont chassés. (Photo : Cristiano Pereira) À partir du 24 mai 2024, les équipes de soins intégrés du Centre de soins primaires de Yellowknife et de la clinique de santé communautaire Frame Lake, ainsi que le personnel des services de réadaptation ambulatoires du Centre Square Mall et de la clinique médicale Stanton, commenceront à opérer dans le bâtiment Łıwegǫ̀atì. La phase de déménagement durera jusqu’à mi-juin 2024. Ensuite, en juin 2024 commencera le transfert du personnel et des patients des soins prolongés de l’hôpital territorial Stanton vers le bâtiment Łıwegǫ̀atì. En ce qui concerne les soins de longue durée, la planification est encore en cours et les détails seront bientôt confirmés. Des services améliorés L’installation de services dans ce nouveau bâtiment est une occasion favorable d’optimiser les processus pour mieux répondre aux besoins des résidents et améliorer l’accès aux services de santé. « Nous allons avoir des services qui travaillent en étroite collaboration dans le même bâtiment. Le fait d’avoir un seul endroit où les gens viennent au lieu de plusieurs endroits va être important, je pense, pour le public », a déclaré Lisa Rayner, directrice des services de soins prolongés de l’Administration des services de santé et des services sociaux des Territoires du Nord-Ouest (ASTNO). Elle a participé à la conception et à la planification des procédures pour les programmes cliniques dans ce nouvel espace, avec le but de s’assurer que les composantes cliniques n’étaient pas oubliées ou négligées et que la voix du personnel travaillant dans ces domaines faisait partie du processus de planification. Certains services, comme le Centre de soins primaires de Yellowknife (uniquement pour les rendez-vous, les consultations du jour même resteront au centre-ville), la clinique de santé communautaire de Frame Lake et les services de réadaptation pour patients externes, déménageront vers le nouveau bâtiment Łıwegǫ̀atì. Les soins prolongés, actuellement à l’hôpital territorial Stanton, auront également leur propre unité dans cette nouvelle structure. (Photo : Cristiano Pereira) Une fois que les services seront pleinement opérationnels dans le bâtiment Łıwegǫ̀atì, des soins de longue durée seront offerts, apportant des soins infirmiers et une surveillance continue à ceux qui ne peuvent plus vivre de manière autonome. La chef des opérations de la région de Yellowknife de l’ASTNO, Lorie-Anne Danielson, a également souligné l’importance d’avoir une solution de soins centralisée où les patients peuvent accéder, en un seul endroit, à plusieurs services. Elle a noté les avantages d’avoir tout sous un même toit, ce qui facilitera la collaboration entre collègues et améliorera l’accès des patients et des clients. « Nous n’avons jamais eu tous les services de réhabilitation en un seul endroit » a-t-elle donné comme exemple. Mme Danielson a expliqué que le plus grand défi a été les retards dans la fixation d’une date de déménagement, causés par diverses difficultés telles que la pandémie, l’évacuation de l’année dernière, des problèmes avec les entrepreneurs et des pénuries de fournitures. Malgré ces obstacles, elle est ravie que ces défis soient maintenant résolus et que les gens commencent à emménager la semaine prochaine.

  • Prévention et résilience : la stratégie des TNO contre les feux de forêt

    Le premier ministre R. J. Simpson annonce un nouveau programme d’aide financière en cas d’évacuation et appelle à la solidarité des communautés face aux risques. La saison des incendies a débuté aux TNO et treize incendies ont déjà été enregistrés : cinq ont été éteints, trois ont été maitrisés, trois font l’objet d’une action aujourd’hui et deux sont sous surveillance. Ce mardi, lors de la première conférence d’information consacrée aux incendies, le premier ministre R. J. Simpson a déclaré qu’il était conscient que « la population est naturellement très inquiète » et a garanti que « le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir les habitants des TNO avant, pendant et après les situations d’urgence ». Face à la possibilité de nouvelles évacuations cet été, le premier ministre des TNO a indiqué que le gouvernement territorial avait revu son approche en matière d’aide financière sur la base des expériences précédentes. L’année dernière, deux programmes ont été mis en place pour venir en aide aux personnes évacuées, mais, selon M. Simpson, ils se sont avérés peu simples à demander et à obtenir pour les résidents, et ont demandé beaucoup de travail à l’administration du gouvernement. « Les leçons tirées de cette expérience nous ont permis de passer cette année à un programme unique », a-t-il annoncé. Le programme d’aide à l’évacuation d’urgence offrira un paiement unique de 800 dollars pour les résidents âgés de 18 ans et plus, et de 400 dollars pour chaque personne à charge âgée de moins de 18 ans. Le premier ministre a indiqué que les critères d’éligibilité ont été simplifiés pour faciliter l’accès au programme, qui devrait être pleinement mis en œuvre sous peu et dont les détails seront rendus publics au cours des prochains jours. Le premier ministre a assuré qu’il se concentre sur une réponse adéquate à la saison des incendies. (Courtoisie GTNO) « L’une des raisons pour lesquelles j’ai voulu me présenter au poste de premier ministre, c’est à cause de ce problème, à cause de notre réponse d’urgence, je voulais m’assurer que l’on y accorde de l’attention, que l’on tire les leçons de l’année dernière », a affirmé M. Simpson. Le premier ministre a également rappelé que le gouvernement territorial mène actuellement des examens indépendants des opérations de lutte contre les feux de forêt de 2023 et de la réponse aux urgences, cette dernière étant la plus vaste revue post-action jamais entreprise par le GTNO. Bien que la revue post-action de la réponse aux urgences ne soit pas achevée avant la fin de la saison des feux de cette année, des modifications ont déjà été apportées aux pratiques actuelles de gestion des urgences afin d’améliorer les procédures pour cette année. Travailler ensemble « Je suis fier des pompiers et des intervenants d’urgence qui continuent à travailler sans relâche pour protéger les communautés et les résidents, a continué M. Simpson, avant d’insister sur l’importance de la collaboration dans la gestion des urgences. Une leçon que nous devrions tous retenir est que lorsqu’il s’agit de gestion des urgences, nous devons tous travailler ensemble. » « Aux TNO, nous nous définissons par notre résilience », a continué le premier ministre, en rappelant que les habitants et les communautés se rassemblent et prennent soin les uns des autres, en particulier dans les moments difficiles. C’est pourquoi il compte sur la solidarité des habitants. « J’encourage les communautés des TNO à ouvrir leurs portes aux résidents en cas d’évacuation, et j’invite les autorités locales à revoir la composante “plan d’accueil” de leur plan d’urgence communautaire et à contacter le ministère des Affaires municipales et communautaires pour déterminer la capacité d’accueil, a-t-il commenté. Je suis fier des pompiers et des intervenants d’urgence qui continuent à travailler sans relâche pour protéger les communautés et les résidents. » « Le défi est bien réel » Le responsable de la prévention et de l’atténuation des incendies de forêt du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, Mike Westwick, a profité de la conférence de presse pour exhorter les résidents à prendre des mesures proactives pour prévenir les incendies causés par l’homme. Il a noté que ces feux « souvent allumés près des communautés, des cabanes et des parcs posent des risques importants en raison de leur proximité avec les zones habitées ». M. Westwick a souligné les dangers exacerbés par la sècheresse persistante et les conditions chaudes, plaidant pour des pratiques d’extinction minutieuses des feux de camp et le respect des interdictions de feux. De plus, il a souligné la nécessité de vigilance concernant les tas de broussailles brulés antérieurement, qui peuvent se rallumer et s’aggraver en menaces sérieuses, nécessitant l’intervention des pompiers tant sauvages que municipaux. En réponse aux questions sur la gestion des incendies hivernaux et la prévention de nouveaux feux de forêt dans les régions peu peuplées des Territoires du Nord-Ouest, Mike Westwick a indiqué que diverses mesures proactives ont été mises en œuvre. « Nous avons l’une des plus grandes zones d’intervention de tout le pays, le défi est donc bien réel », a-t-il indiqué. Compte tenu de l’immensité du territoire, l’une des premières mesures prises a consisté à effectuer une mission de balayage de 1 000 kilomètres à l’aide d’un avion équipé de scanneurs infrarouges. Cette mission visait à détecter les signatures thermiques résiduelles des incendies précédents avant le début de la saison des incendies. En outre, les rapports du public ont été utilisés pour informer les stratégies de lutte contre les incendies. Avec le déneigement, les méthodes de détection par satellite et la télédétection sont devenues des outils essentiels. M. Westwick a expliqué qu’un réseau de tours de détection et de caméras, en particulier celles équipées de capacités à 360 degrés, joue un rôle essentiel dans la découverte précoce et la réponse rapide aux nouveaux feux, en aidant à gérer les défis posés par l’une des plus grandes zones d’intervention du pays. Toutefois, il a fait remarquer que tout cela n’élimine pas les dangers et n’est pas non plus exempt de défauts. « Par exemple, l’incendie entre Fort Providence et Fort Liard était un incendie hivernal qui n’a pas été détecté lors des missions de balayage et il n’y avait pas vraiment de signe que quelque chose se passait à cet endroit jusqu’à ce que nous ayons ces vents », a-t-il expliqué.

  • Spectacle North of 60 × 60: une heure d’émotions en 60 actes

    Le NACC, à Yellowknife, offre ce samedi une célébration de danse contemporaine Le Northern Arts and Cultural Centre (NACC), à Yellowknife, va recevoir ce samedi 18 mai le spectacle de danse North of 60x60 avec un concept original et captivant : 60 pièces de danse, chacune durant précisément 60 secondes. Cette performance, que se déroule sans interruption, offre une heure riche en émotions et en diversité artistique, impliquant 40 danseurs de la communauté, âgés de 16 à plus de 70 ans. North of the 60x60 propose une variété de styles de danse intégrés dans une lecture contemporaine. L’ensemble crée une expérience dynamique et unifiée, à laquelle chaque danseur et chorégraphe apporte sa touche personnelle, enrichissant ainsi le tableau d’une mosaïque de sentiments. La musique, pivot central de cette expérience, change toutes les minutes, apportant un rythme soutenu. La conception de l’ordre des performances assure une transition fluide entre les divers états émotionnels explorés, offrant un voyage à la fois cohérent et captivant. Selon Tomiko Robson, chorégraphe, danseuse et directrice du projet, le spectacle est une célébration de la danse contemporaine sous toutes ses formes. « C’est une danse contemporaine. Vous verrez différents gouts, des influences comme le break dance et le hip-hop. Nous avons créé un grand puzzle, assemblant l’ordre du défilé pour équilibrer les émotions, sans trop de yo-yo émotionnels. Chaque morceau a été pensé pour susciter rire, larmes ou réflexion. C’est vraiment ce que les chorégraphes ont voulu explorer et créer, et je pense que ça va être excitant », explique-t-elle. Les répétitions pour North of 60x60 ont commencé en novembre, avec des sessions hebdomadaires intensives. Les danseurs ont exploré leur créativité et exprimé leurs émotions, donnant vie à leurs chorégraphies uniques. La diversité des styles et des danseurs enrichit significativement le spectacle : on assiste non seulement à une exploration des capacités expressives de la danse, mais aussi à une expérience témoignant de la diversité et de la passion pour la danse qui anime la communauté de Yellowknife. North of 60x60 n’est pas juste un simple spectacle de danse; c’est une célébration de l’art du mouvement, une fenêtre ouverte sur l’âme humaine à travers le prisme de la danse contemporaine. Une expérience artistique riche et diversifiée qui promet d’être aussi enrichissante qu’inspirante. Il y aura deux représentations ce samedi, à 14 h et à 19 h, et les billets sont encore disponibles au prix de 25 $ (adultes) ou 20 $ (séniors et jeunes). Clémentine Bouche, une des danseuses et forces créatives, souligne la diversité des expressions dansées : « C’est un spectacle où il y a 60 chorégraphies de 60 secondes chacune, avec environ 40 danseurs de Yellowknife. Principalement de la danse contemporaine, mais avec des mouvements issus du hip-hop, du cabaret, de la danse classique, et du jazz. C’est donc très divers. »

  • La Colonne du 17 mai

    Nouvelle terrasse à l’Hôtel Explorer « Un édifice très spécial ». Voilà comment le directeur général de Nunastar Properties, Doug Cox, a décrit l’Hôtel Explorer de Yellowknife, en entrevue avec Cabin Radio, qui célèbre cette année son 50e anniversaire. Construit entre 1974 et 1976, l’hôtel de huit étages et 259 chambres est considéré comme l’un des plus grands, et plus l’un des plus beaux du Nord canadien. L’ouverture officielle s’est faite en 1974. Doug Cox a fait l’acquisition de l’édifice en 2004. Parmi les visiteurs, l’Hôtel a notamment accueilli plusieurs membres de la famille royale britannique, incluant la reine Elizabeth II. Aujourd’hui, le bâtiment sert en grande partie de réception et de lieu de rencontre pour des évènements de grande envergure dans la ville. En guise de célébration, l’Hôtel Explorer a l’intention d’ouvrir une nouvelle terrasse extérieure pour l’été 2024, pour permettre aux résidents de profiter pleinement de l’expérience client. Doug Cox promet également des initiatives supplémentaires pour le 50e de l’hôtel, avec, entre autres, des levées de fonds pour des organismes communautaires locaux. Davantage de places pour les services de garde La ministre des Vétérans et des Anciens Combattants, Ginette Petitpas Taylor, était de passage à Yellowknife pour faire l’annonce de la création de nouvelles places en services de garde aux Territoires du Nord-Ouest. En conférence de presse avec la ministre de l’Éducation du GTNO, Caitlin Cleveland, les deux ministres ont dévoilé un plan de financement de 10,6 millions $  sur quatre ans. Grâce à cet investissement, les familles des Territoires du Nord-Ouest pourront ainsi économiser 14 300 $ par an, par enfant. L’annonce survient en complémentaire de celles dévoilées à l’occasion du budget, le mois dernier.

  • Logement : le fédéral doit s’engager, dit Akeeagok

    Alors que les premiers ministres territoriaux ont discuté de la problématique du logement lors du Forum 2024, la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) rend publics des chiffres inquiétants sur le logement social et abordable. À l’échelle nationale en 2023, le taux d’inoccupation était de 3,1 %, révèle une enquête de la SCHL rendue publique le 3 mai dernier. Il variait de 0 % (Territoires du Nord-Ouest et Nunavut) à 19 % (Saskatchewan). Au Nunavut, 0 % des logements du parc de logements sociaux et abordables étaient jugés en excellent état ou en bon état. Ce pourcentage était de 60 à 70 % en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et au Québec. Aux TNO, près de 100 % des logements ont été jugés en excellent ou en bon état. Lors du Forum 2024 des premiers ministres du Nord à Mittimatalik (Pond Inlet) le 9 mai; les premiers ministres Akeeagok, Simpson et Pillai se sont engagés à créer des programmes de logement complets, incluant des logements avec services de soutien, et à améliorer leur accessibilité financière sur l’ensemble des territoires. Ils ont demandé au fédéral de collaborer à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes fédéraux de logement souples afin de traiter de manière adéquate tous les aspects du secteur en continuum du logement, y compris l’accès aux terres. (Photo : Ruben Ramos – istockphoto.com) Quelque 3000 unités pour 2030 Questionné sur les solutions préconisées pour résoudre cette crise du logement social et abordable, le premier ministre du Nunavut, P.J. Akeeagok, rappelle que son gouvernement, en partenariat avec la compagnie inuite NCC Development, a développé Nunavut 3000 en 2022, avec l’objectif de créer 3000 unités de logement à travers le continuum de logements d’ici 2030, « Comme résultat, nous construisons des maisons trois fois plus vite et la moitié moins chère que dans les années précédentes », peut-on lire dans une réponse pouvant être attribuée à M. Akeeagok. « Grâce aux 250 M$ de notre propre équité des deux dernières années, chacune des 25 communautés du Nunavut verra la construction de nouveaux logements d’ici la fin de 2024. C’est sans précédent. » Le premier ministre rappelle que la crise du logement au Nunavut dure depuis des décennies et est bien documenté. « La santé physique et mentale, dit-il l’éducation, le revenu, l’espérance de vie et les relations familiales sont affectées par des logements précaires et surpeuplés et par l’itinérance. [...]. Notre gouvernement a demandé à maintes reprises que le gouvernement fédéral s’associe à nous et égale notre mise de fonds de 250 M$. Il n’y a eu aucun engagement de leur part jusqu’à maintenant. » Aux Territoires du Nord-Ouest De son côté, le premier ministre R. J. Simpson avance que les programmes de logement intégrés avec d’autres supports sociaux sont essentiels pour résoudre le fossé du continuum résidentiel, y compris du logement pour les personnes âgées, les ainés et les personnes avec des handicaps. « Le GTNO continue à fournir un vaste plan de capital de 100 M$ dans cette année fiscale, comprenant des projets multiannuels et des projets de réparation et de nouveaux logements, dont les fonds proviennent du fédéral et des TNO », peut-on lire dans une réponse pouvant être attribuée au premier ministre. « Nous continuerons de travailler avec nos partenaires fédéraux pour optimiser du financement additionnel afin de nous assurer que les niveaux d’investissements demeurent stables et adéquats. […] Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest reconnait qu’aucune organisation ou gouvernement ne peut seul résoudre le problème du logement et j’espère continuer les conversations avec le Canada, les gouvernements autochtones et des communautés, les organisations, non gouvernementales, l’industrie et les autres protagonistes du secteur pour développer des solutions adéquates pour les TNO. »

  • Front commun au Nord

    Front commun au Nord : le forum des premiers ministres du Nord s’est clos sans annonce concrète, mais avec la volonté exprimée de renforcer la coopération territoriale sur plusieurs fronts. À Mittimatalik (Pond Inlet) le 9 mai, les premiers ministres P.J. Akeeagok (Nunavut), Ranj Pillai (Yukon) et R. J. Simpson (Territoires du Nord-Ouest) ont notamment discuté d’infrastructures, de logement (voir autre texte), de sécurité, de souveraineté et de santé. Le Forum a été qualifié par M. Pillai du « plus substantiel auquel il ait participé », parce qu’il s’est déroulé sous les prémisses d’une rencontre avec les ministres des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Affaires du Nord, Mélanie Joly, Bill Blair et Dan Vandal, dans le cadre de la récente annonce d’investissements en défense nationale dans l’Arctique. Infrastructures multifonctionnelles Aucune information supplémentaire n’est ressortie sur les investissements et les infrastructures annoncées par le fédéral, mais les premiers ministres territoriaux ont eu l’occasion de faire valoir leurs revendications. « Nous avons exprimé nos préoccupations à propos des infrastructures sur les territoires et comment il est important que le gouvernement fédéral comprenne que tout ce qui se fait dans le Nord dans le cadre de la défense doit être à double usage », précise M. Pillai. « On doit penser à des infrastructures multifonctionnelles, renchérit M. Simpson, pas seulement des installations militaires au milieu de nulle part qui ne bénéficient pas à la communauté, mais quelque chose qu’on peut tous utiliser. […] La souveraineté, ce n’est pas que des cuirassés et des sous-marins. Une communauté forte et vibrante, c’est aussi la souveraineté. » Dans ce cadre multifonctionnel, les premiers ministres ont évoqué la route de la Vallée du Mackenzie, les télécommunications, le réseau électrique, ainsi que la route et le port en eau profonde de Grays Bay, qui doit permettre au Nunavut et aux TNO d’exploiter la province géologique des Esclaves. Les premiers ministres du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest, P.J. Akeeagok, Ranj Pillai et R. J. Simpson. (Courtoisie) Par ailleurs, M. Pillai a demandé aux ministres Joly, Blair et Vandal la création d’un régiment de réserve au Yukon et de rendre le centre d’entrainement des cadets de Whitehorse fonctionnel à l’année.« Nous allons nous assoir avec nos leadeurs des Premières Nations et identifier ce qu’ils veulent voir dans les infrastructures des plaques tournantes au Yukon », ajoute-t-il. La nécessité de l’implication autochtone a été soulignée par ses homologues. Collaboration En conférence de presse, les leadeurs territoriaux ont fait le détail des projets sur lesquels ils collaborent. « Il y a la route et le port de Grays Bay, précise M. Akeeagok, un projet supporté par le leadeurship inuit en coordination avec les Territoires du Nord-Ouest pour exploiter les minéraux critique qui sont incroyablement riches dans la région. […] Il y a eu beaucoup de discussions sur comment, comme territoires, nous pouvons combler le fossé d’infrastructures ou d’investissements entre le Nord et le Sud […] pour libérer tout ce potentiel. » Il y a eu des discussions pour rediriger des fonds à l’amélioration de la route Dempster au Yukon et aux TNO, un projet qui qui devrait aussi bénéficier et à la défense nationale à Inuvik. « Cette route doit être dans le meilleur état possible à l’année, prône M. Pillai. Nous sommes sur le point de compléter le projet de la fibre optique de la route Dempster, en partenariat avec les TNO 777 kilomètres de fibre optique […] Ça sera opérationnel plus tard cette année. » M. Simpson a remercié le gouvernement du Nunavut pour son don lors des incendies de 2023. Au Yukon en juin Les premiers ministres du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest ont accueilli favorablement la création d’un organisme de contrôle indépendant dirigé par un nouveau commissaire chargé de la mise en œuvre des traités modernes. Ils seront à nouveau réunis en juin, cette fois au Yukon, dans le cadre de la Conférence des premiers ministres de l’Ouest. Selon le principe d’alternance en vigueur, c’est aussi au Yukon, sous la présidence de M. Pillai, qu’aura lieu le Forum 2025 des premiers ministres du Nord.

  • Se préparer

    Si l’indice de qualité de l’air affiche un score très bas (et donc une qualité d’air saine), les premières odeurs de fumées se sont déjà fait sentir dans la capitale ténoise. L’inquiétude de la population, loin d’en être à son paroxysme, s’élève tout doucement, surement, comme l’indice de qualité de l’air des prochains mois. Cette année, le gouvernement a décidé de l’aide financière qui sera allouée aux personnes évacuées, si évacuation il y a. Un montant légèrement plus élevé que celui de l’année dernière, dont seules les personnes derrière un volant ont pu bénéficier à l’époque; laissant les passagers de véhicules évacués à leur sort financier. Bien que la sécurité et le bienêtre demeurent la cause première des inquiétudes ténoises en ce début de saison des feux; la question pécuniaire n’est pourtant pas en reste. Qu’à cela ne tienne, et bien que le montant alloué à la population à risque soit discutable, il est intéressant de constater un minimum de préparation, du moins ce qui semble en être. Les Ténoises et les Ténois se doivent aussi, en amont, de se préparer à la suite. Se préparer à rester, se préparer à partir, se préparer à revenir, se préparer à aider, se préparer à donner, à recevoir, à accepter ou à protester… Se préparer à agir.

  • L’aube du modernisme dans la musique classique 15

    Lorsque Claude Debussy remporte le premier prix du Concours Prix de Rome avec sa cantate « L’Enfant prodigue » en 1884, il se sent non seulement honoré par l’excellence reconnue par les milieux artistiques et intellectuels de la culture française et européenne, mais aussi par ce qui représente un point de convergence historique entre les arts et les sciences en France, depuis l’époque de Catherine de Médicis à la Renaissance. Ce développement s’est poursuivi avec l’officialisation de l’Académie française en 1635 sous le ministère du Cardinal de Richelieu, suivi par l’Académie royale de peinture et de sculpture, l’Académie des sciences, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, ainsi que l’Académie royale de musique, durant les ministères du Cardinal Jules Mazarin et de Jean-Baptiste Colbert sous le règne de Louis XIV, le roi Soleil. Le Conservatoire de musique de Paris, également connu sous le nom de Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, auquel Debussy a été admis à l’âge de 10 ans, trouve son origine dans la fondation de l’Académie royale de musique en 1669. Depuis 1803, il décerne annuellement le prix de Rome en coordination avec l’Académie royale de peinture et de sculpture. Le prix de Rome existe depuis 1663, lorsque le Roi Soleil décide de fonder l’Académie de France à Rome. Cette académie envoie les lauréats du prix – exclusivement français – pour se perfectionner dans leurs métiers, que ce soit en peinture, en sculpture, en musique ou en architecture, dans la ville de Rome. Les boursiers du prix de Rome résidaient dans différents palais jusqu’à ce que Napoléon rénove la ville de Médicis en 1803. Ce palais, avec ses jardins, avait été construit en 1564. C’est en 1884 que Claude Debussy se rend à Rome, accompagné de Hector d’Espouy, gagnant du prix en architecture avec son projet « Un établissement thermal », et de Henry Pinta, gagnant du prix en peinture avec son tableau.

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