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  • Le drapeau de la francophonie ténoise flotte à nouveau à Yellowknife

    Cristiano Pereira IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon Le drapeau de la francophonie ténoise a été hissé une nouvelle fois au Château de Neige à Yellowknife. L’acte symbolique, qui a lieu chaque année et est devenu une tradition, s’est déroulé le mercredi 20 mars à midi, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie. Des dizaines de représentants d’organismes et de membres de la communauté francophone ont applaudi. Quelques minutes plus tôt, le président de la Fédération franco-ténoise, Jean-François Pître, a souligné l’importance de la francophonie aux TNO. « Au Canada, nous sommes 11 millions de locuteurs francophones et nous avons la chance d’évoluer dans une francophonie diversifiée, dynamique et multiculturelle », a-t-il dit. (Photos : Cristiano Pereira) « Grâce à cette langue française qui nous rassemble, elle nous permet d’aller à la rencontre des autres, d’exprimer ce que nous sommes. Il est de notre devoir de la chérir et de la préserver », a continué M. Pître. « En 26 ans, beaucoup de gains ont été obtenus afin de permettre l’épanouissement des francophones aux TNO, à savoir : l’école francophone, le Collège nordique, le CDÉTNO, la garderie et plusieurs autres. Je suis heureux d’avoir pu contribuer personnellement à tous ces changements. C’est dans cet esprit que nous nous efforçons au quotidien de mettre en œuvre des projets variés et de participer activement à l’amélioration de l’accès en français aux TNO », a-t-il conclu. En représentation officielle de la Ville de Yellowknife, le maire adjoint, Garett Cochrane, a également souligné l’importance de la francophonie dans la vie ténoise. Il a remercié tous les organismes francophones pour les activités qu’ils réalisent tout au long de l’année et qui enrichissent la vie sociale et culturelle de Yellowknife. « Depuis 1786, quand Laurent Leroux a ouvert son poste de traite à Fort Resolution, votre langue et votre culture ont enrichi le Nord et continuent de contribuer à faire de Yellowknife l’une des communautés les plus diversifiées et les plus ouvertes du Canada », a-t-il ajouté.

  • Au-delà du 60e parallèle : le périple audacieux de l’équipe AKOR à travers le Nord

    Un groupe d’aventuriers québécois se prépare pour une expédition à traverser les territoires nordiques du Canada, de la frontière de l’Alaska jusqu’à la côte est de l’ile de Baffin, au Nunavut. Cristiano Pereira IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon L’expédition AKOR 2024 commencera dans les prochaines semaines, en avril, avec une durée estimée à six mois sans interruption. Le trajet sera entièrement au nord du 60e parallèle et sera accompli en vélo, en canot, en voilier et à pied. Bien que seulement deux membres de l’équipe – Nicolas Roulx et Catherine Chagnon – effectueront le trajet complet, une dizaine de personnes seront impliquées dans l’expédition à différentes étapes. L’aventurier Nicolas Roulx n’est pas un débutant. Il a une expérience dans ces domaines et a parcouru plus de 12 000 km en canot, à ski, à vélo et à pied à travers le Canada. En 2021, durant une période de huit mois, de mars à novembre, il a réalisé, avec Guillaume Moreau, une première historique en traversant le Canada du nord au sud, une prouesse jamais tentée auparavant, en s’appuyant uniquement sur la force humaine. Cette expédition inédite a connecté l’ile d’Ellesmere, située à l’extrémité nord du pays, à la frontière américaine au sud de l’Ontario, marquant l’une des plus longues aventures en milieu sauvage jamais entreprises au Canada. Ils ont remporté le prix Expédition de l’Année de la Société géographique royale canadienne et l’aventure a été immortalisée dans l’ouvrage intitulé 234 jours, fruit de la collaboration littéraire entre Nicolas et Guillaume, les deux membres qui ont réalisé le parcours dans sa totalité, tandis que cinq autres aventuriers les ont accompagnés pour des sections spécifiques. L’expédition a aussi engendré la réalisation d’un film, Canada Vertical, actuellement projeté dans quelques festivals de films d’aventure. Le chemin que va parcourir l'équipe. (Courtoisie équipe AKOR) Passionnée par les écosystèmes nordiques, Catherine Chagnon a déjà vécu de nombreuses semaines en régions isolées au Nunavik. Grimpeuse confirmée et experte en canoë-kayak, Catherine est perpétuellement saisie par l’envie de se retrouver une fois de plus au milieu de l’immensité des paysages de la toundra. Elle a discuté de cette nouvelle aventure avec Médias ténois. Médias ténois : Comment avez-vous planifié votre itinéraire et quels ont été les critères de sélection des différents modes de transport? Catherine Chagnon : En fait, l’idée de base, c’est de faire une expédition qui couvrira les Territoires d’ouest en est. Donc, le défi, vraiment, c’était de faire rentrer ça dans un seul été, ou au moins en continu. Comme il y avait une très grande distance à couvrir, on a sélectionné des moyens de transport qui nous permettaient de faire ça en maximisant le temps qui était disponible selon les conditions météorologiques. Puis aussi, comme on est à la base des canoteurs, bien sûr, on a essayé de faire le plus possible de l’expédition en canot, maximiser la période qui est accessible pour le canot. Quand on va arriver à la transition entre le vélo et le canot, on va être au balbutiement de la saison pendant laquelle l’eau est libre de glace et pendant laquelle on peut utiliser l’eau comme moyen de transport. Notre idée, c’était de maximiser l’utilisation du canot, qui aussi, ça rentre en une seule saison. Donc, il fallait qu’on puisse arriver à la transition avec le voilier dans des temps qui étaient raisonnables pour que le voilier puisse naviguer parce qu’on sait qu’à l’automne, c’est plus difficile à cause des vents et des ouragans. Il fallait être dans une période qui était correcte et sécuritaire pour la navigation pour permettre au voilier de faire la route. Mt : Pouvez-vous me décrire quel est votre trajet ici aux Territoires du Nord-Ouest? CC : Nous allons passer par les rivières Nahanni et Liard, puis remonter le Mackenzie, pour ensuite traverser tout le Grand lac des Esclaves en longeant la rive sud. Nous allons ensuite rejoindre la rivière Thelon, qui nous permettra de nous rendre jusqu’à Baker Lake, au Nunavut. Toute cette section de l’expédition sera réalisée en canot. Mt : Outre le gout de l’aventure, votre expédition comporte également un volet scientifique, pouvez-vous m’en parler? CC : Oui, exactement. Au fond, moi, je travaille en recherche à l’Université Laval, au département des sciences de la forêt. Guillaume Moreau, qui est avec moi, et qui va être avec nous pendant la partie canoë, est professeur à l’Université Laval. Depuis de nombreuses années, à chaque fois que Guillaume part en expéditions, il profite de ses aventures-là pour récolter des données sur les arbres. Il faut savoir que les forêts qu’on a au nord du pays sont dans des endroits qui sont souvent difficilement accessibles pour des raisons logistiques. Ce sont des forêts qui vont subir un réchauffement très important. C’est d’abord le réchauffement climatique qui est beaucoup plus amplifié dans le nord du pays qu’il est dans le sud. Et donc, c’est intéressant d’utiliser ces arbres-là pour essayer de mieux comprendre comment les forêts répondent aux changements climatiques. Mt : Comment l’équipe va-t-elle gérer les approvisionnements en nourriture pendant tout le périple? CC : On a cinq ravitaillements sur l’entièreté du parcours, ce qui signifie que la grande majorité du temps, on est en autonomie complète pour des segments d’environ 30 à 45 jours. On prépare toute la nourriture d’avance. On est beaucoup là-dedans, justement, on est en train de la déshydrater pour qu’elle se conserve longtemps. Et lorsqu’on est en canot, on a toute la nourriture avec nous dans les canots, dans des barils étendus. Et ça nous permet de rallier diverses communautés dans lesquelles on veut pouvoir faire envoyer un ravitaillement. (Courtoisie équipe AKOR) Mt : Comment allez-vous gérer la communication et la sécurité tout au long du parcours, étant donné les zones reculées que vous allez traverser? CC : On a de l’équipement pour faire des appels par satellite avec nous et des balises qui nous permettent de communiquer via des messages qui sont transmis par satellite. On a moyen d’être en contact tous les jours avec nos proches ici qui sont à Québec. Donc, tous les jours, on est capable de dire, OK, on est rendu à tel endroit et ça va bien. Et en cas de besoin, on peut téléphoner ou envoyer un signal de détresse si jamais les choses tournent mal. Puis, on a un contact de sécurité aussi qu’on va appeler une fois par semaine. Et c’est un bon ami qui a une expérience dans ce genre d’expédition là, aussi. Donc, on va toujours le garder au courant de comment ça va, qu’est-ce qui se passe, etc., pour qu’il s’assure que tout va bien et nous aide en cas de problème. Mt : Selon vous, quelles sont les qualités essentielles pour être membre de cette équipe d’expédition? CC : Je crois que, la première qualité c’est vraiment d’être à l’écoute. Ça peut être un peu injuste au départ, mais être à l’écoute des autres et être à l’écoute de soi. Parce qu’en étant en région, il faut vraiment faire attention aux autres gens. c’est vraiment l’essentiel. Il faut être capable de bien comprendre comment les autres gens ont vécu ce temps et comment, nous, on se sent pour le communiquer aux autres. Donc, d’assurer toujours une bonne communication au sein de l’équipe parce qu’au jour le jour, c’est vraiment ce qui est important. Mt : Comment l’équipe va-t-elle partager son expérience tout au long du voyage? CC : C’est sûr qu’on a un accès limité au réseau Internet, donc, là, on s’assure qu’on ne pourra pas toujours publier des photos, mais il y a moyen pour les gens de s’abonner à une infolettre. On a publié le lien sur nos réseaux sociaux, sur notre site Internet, puis en fait, ça fait que chaque semaine [les personnes abonnées] reçoivent un compte rendu de ce qui s’est passé durant la dernière semaine en cours, un récit des dernières avancées de l’équipe et de comment ça se passe sur le terrain. Puis aussi, chaque jour, sur notre site Internet, on va avoir notre localisation. Mt : Qu’espérez-vous que les gens retiennent de cette aventure à travers l’Arctique canadien? CC : C’est une bonne question. Il y a plusieurs choses. Je dirais que, des fois, il ne faut pas avoir peur d’essayer de faire quelque chose, même si on n’a pas l’impression que c’est possible. C’est assez récent pour moi, que je fasse des projets de ce genre-là. Jamais avant la dernière expédition je ne pensais être capable de me lancer dans un projet comme ça. Je pense que, des fois, il ne faut pas avoir peur d’essayer, puis réessayer, puis souvent, ça fonctionne super bien. De ne pas avoir peur d’enclencher les choses pour réaliser quelque chose. On aimerait peut-être motiver les gens à aller à la rencontre de la nature, puis sensibiliser les gens aux enjeux climatiques et environnementaux qui nous entourent. Être en contact avec la nature, ça me permet de mieux comprendre ces enjeux-là, puis d’avoir plus de coups à investir aussi pour être partie de la société.

  • Vers une meilleure offre de services de santé en français aux TNO

    Le Réseau TNO Santé célèbre 20  ans d’existence. Médias ténois s’est entretenu avec le directeur Christian Hirwa. Cristiano Pereira IJL – Réseau.Presse – L’Aquilon Dans un territoire marqué par la diversité culturelle et linguistique, l’accès aux services de santé en français représente un enjeu crucial pour la communauté franco-ténoise. À la tête du Réseau TNO Santé (RTS) depuis juillet 2023, Christian Hirwa partage avec nous les défis rencontrés et les stratégies mises en place pour améliorer l’offre de soins en français. Alors que 20 ans se sont écoulés depuis la création du RTS, M. Hirwa parle des initiatives structurantes, les collaborations avec le gouvernement et la communauté, et comment il travaille pour une meilleure accessibilité et une sensibilisation accrue aux droits des patients francophones. Médias ténois : Depuis votre arrivée et au cours de vos premiers mois quels sont les principaux défis rencontrés dans votre mission d’améliorer l’accès aux services de santé en français dans les TNO? Christian Hirwa : L’un des défis majeurs dès mon arrivée a été d’établir une analyse environnementale des initiatives précédentes du Réseau TNO Santé (RTS) et de concevoir une vision prospective en prenant en compte les forces, faiblesses, opportunités et menaces. J’ai rapidement identifié que le recrutement et la rétention de professionnels de la santé bilingues, la disponibilité limitée des services en français dans les régions hors Yellowknife, la collecte et la dissémination des données linguistiques, ainsi que la sensibilisation des patients francophones à leurs droits en matière de services en français, et la sensibilisation des autres parties prenantes à l’offre active étaient mes principaux défis. De plus, j’ai constaté un manque de collaboration avec les différentes Premières Nations. Il est essentiel, surtout aux TNO, où elles représentent plus de la moitié de la population, de travailler avec elles puisqu’elles rencontrent également un manque criant de services de santé dans leurs langues, bien que ces langues soient reconnues comme officielles dans le territoire. Le directeur de Réseau TNO Santé, Christian Hirwa (Courtoisie) Mt : Quelles stratégies sont mises en œuvre pour augmenter le nombre de professionnels de la santé bilingues aux TNO? CH : Le RTS a mis en place et continue de mettre en œuvre diverses stratégies pour augmenter le nombre de professionnels de la santé bilingues aux TNO. Cela inclut un programme de formation linguistique dispensé par le Consortium national de formation en santé (CNFS) pour les professionnels de la santé, un programme d’accueil et d’intégration des stagiaires capables de fournir des services en français, des partenariats avec des institutions éducatives à travers le pays et avec le CNFS pour promouvoir les carrières en santé en français aux TNO. De plus, il est essentiel de continuer à sensibiliser les décideurs politiques et les gestionnaires des services de santé à l’importance d’avoir des professionnels capables d’offrir des services en français, notamment pour des raisons de sécurité des patients. (Courtoisie Réseau TNO Santé) Mt : Pouvez-vous nous donner des exemples concrets d’initiatives structurantes mises en place par le RTS pour améliorer l’offre de services en français? CH : Le RTS accorde une grande importance aux partenariats créés et entretenus avec les différents acteurs de la santé aux TNO. Parmi les initiatives structurantes mises en place ou influencées par le RTS, on peut citer la mise en place de services de traduction et d’interprétation offerts par le gouvernement, la sensibilisation des professionnels de la santé à l’importance des compétences linguistiques, la création de ressources éducatives en français, et la collaboration avec des organisations francophones locales pour renforcer l’accès aux soins. Mt : Comment le GTNO soutient-il l’accès aux services de santé en français, et quel rôle joue le RTS dans ce contexte? CH : Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest soutient l’accès aux services de santé en français en fournissant des ressources pour l’interprétation, en élaborant des politiques et des directives favorables à l’offre de services en français, et en collaborant avec le RTS et d’autres partenaires pour répondre aux besoins des francophones en matière de santé. Parmi les différentes initiatives de collaboration entre le RTS et le GTNO, il y a le comité consultatif du RTS composé de 5 membres du gouvernement, soutenus par 3 coordinateurs de services en français et la gestionnaire des langues officielles du ministère de la Santé et des services sociaux. Mt : Comment le RTS s’assure-t-il de la diffusion efficace de l’information et de la mobilisation des connaissances en matière de santé en français? CH : Pour assurer la diffusion efficace de l’information et la mobilisation des connaissances en matière de santé en français, le RTS utilise divers canaux de communication tels que des sites web bilingues, des séances d’information et de sensibilisation ciblées sur divers sujets de santé et de mieux-être, ainsi que des consultations avec la communauté francophone pour recueillir des retours et des suggestions. Par exemple, le RTS dispose de plusieurs banques de ressources, telles que la banque Petite Enfance en Santé (PES) ou la banque des professionnels de la santé capables d’offrir des services de santé en français. Mt : Quels sont les retours de la communauté francophone sur les services de santé en français offerts dans les points de service de Yellowknife, Fort Smith, Hay River et Inuvik? CH : Les retours de la communauté francophone sur les services de santé en français offerts dans les points de service de Yellowknife, Fort Smith, Hay River et Inuvik varient, mais ils sont essentiels pour identifier les besoins spécifiques, les défis et les pistes d’amélioration. Le RTS travaille en étroite collaboration avec la communauté et les différents acteurs pour répondre de manière efficace et adaptée à ces retours et améliorer constamment les services de santé en français.

  • Personnalité juridique de l’Athabasca : un coup d’épée dans l’eau?

    Faire reconnaitre une personnalité juridique au bassin versant de la rivière Athabasca par le Régulateur de l’énergie de l’Alberta est voué à l’échec selon un ancien ministre de l’environnement des TNO. La rivière Athabasca, qui coule en Alberta, est un important affluent de la rivière aux Esclaves, qui se jette aux Territoires du Nord-Ouest. Elle fait partie des cours d’eau assujettis à l’entente bilatérale établie dans le cadre de l’Entente sur les eaux transfrontalières du bassin Mackenzie. Mais le bassin versant de l’Athabasca est un lieu primordial de l’exploitation des sables bitumineux. C’est pour le protéger que les Gardiens de l’eau, Ecojustice et l’Association pour la nature de l’Alberta ont demandé le 7 mars dernier au Régulateur de l’énergie de l’Alberta de lui accorder une personnalité juridique, citant comme précédent le cas de la rivière Magpie (Québec). Les trois organismes ont simultanément exprimé leur préoccupation face au renouvèlement du permis de la compagnie Canadian Natural Upgrading (CNUL) d’exploiter pour 10 autres années son gisement de sable bitumineux Jackpine, situé à 70 kilomètres de Fort McMurray. Selon les informations présentées, CNUL retire quotidiennement du bassin de l’Athabasca une moyenne de 50 millions de litres d’eau. Les organismes déplorent que CNUL n’ait pas fourni au Régulateur toutes les informations sur la qualité de l’eau et de l’air, les impacts des contaminants ainsi qu’une évaluation des effets cumulatifs de Jackpine. Le bassin versant de la rivière Athabasca (Photo : Phillip Meintzer) Mauvaise porte Michael Milteberger a occupé différents postes au gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, dont celui de ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles. Il est actuellement membre du Forum for Leadership on Water (FLOW,) un groupe canadien indépendant d’experts sur les politiques de l’eau. S’il considère que la demande de personnalité juridique est un « pas en avant », il affirme que le Régulateur de l’énergie, financé par l’industrie, n’accordera pas à l’Athabasca le statut désiré. « Le Régulateur n’oserait pas faire quelque chose d’aussi politique à moins qu’il ait l’approbation du gouvernement, ce qu’il n’aura pas, assure M. Miltenberger. Son travail est de faire en sorte que le développement continue […] et il est prêt à aller loin pour approuver toutes les requêtes de développement et défendre les raisons pour lesquelles il y a un déversement. […] Mais je souhaite bonne chance [aux signataires]. Nous applaudissons leurs efforts. À Fort Smith, nous sommes aux premières loges de la Slave. » Faibles espoirs Spécialiste de la conservation à l’Association de l’Alberta pour la nature, Phillip Meintzer concède que les espoirs de l’approbation du Régulateur de l’Énergie de l’Alberta sont peu élevés. « Nous avons, dit-il, notre propre perception quant à savoir s’ils opèrent d’une manière durable et responsable. Nous n’avons pas de grands espoirs. » Le Régulateur a 60 jours pour répondre. Le choix du Régulateur, explique M. Meintzer était une « démarche opportuniste » dans le cadre de la demande de renouvèlement de CNUL. « C’était une opportunité pour exprimer notre constat de préoccupation. On voulait tester une nouvelle approche pour ralentir ce projet. Ce n’est peut-être pas la meilleure avenue, mais c’est une nouvelle approche pour nous, une occasion d’apprentissage. » Le pouvoir local Au Québec, ce sont la Première Nation d’Ekuanitshit et une entité administrative régionale qui ont voté en 2021 le statut de personnalité juridique à la rivière Magpie pour la protéger d’éventuels barrages hydroélectriques. « Le support de deux ordres de gouvernement fait un énoncé politique fort, commente Michael Miltenberger. Ce sont des élus chargés de surveiller le bienêtre du territoire et des gens qui y vivent. » « C’était très fort comme message, se rappelle Mathieu Bourdon, impliqué dans le processus. Ça venait de la base alors que les lois viennent toujours d’en haut. » La personnalité juridique de la Magpie n’a jamais été testée en cour. « Ça pourrait être défait, admet M. Bourdon. On a l’avantage de la couverture médiatique, mais on est très conscients que ce n’est rien qui ne pourrait être défait par une armée d’avocats. » Il souligne que le contexte de la Magpie, vierge de tout développement, est très différent de celui de l’industrieux Athabasca. Reconnaissance Également impliquée dans l’obtention du statut de la Magpie et de différents cours d’eau à travers le monde, la présidente de l’Observatoire international des droits de la Nature et avocate, Yenny Vega Cardenas affirme quant à elle le pouvoir des instances locales. « Nous sommes dans un système de common law, rappelle-t-elle. Les juges doivent considérer tous les droits qui existent lors de la prise de décision. Et la Cour Suprême a reconnu qu’une autorité locale est mieux placée qu’une autorité plus lointaine pour protéger l’eau ou l’environnement. » Mme Cardenas hésite à se prononcer sur les chances de la proposition albertaine d’être validée. Elle juge originale l’approche des proposants, qui affirmeront représenter la rivière. « Mais il leur aurait à mon avis fallu une résolution en bonne et due forme d’un ordre juridique, à tout le moins autochtone », nuance-t-elle, ajoutant se questionner sur la stratégie des organismes. Phillip Meintzer est convaincu que si le Régulateur refuse d’endosser leur proposition, d’autres occasions se présenteront de faire accorder une personnalité juridique au bassin de l’Athabasca et que l’appui des Métis, des Premières Nations et des municipalités pourrait alors être sollicité. « Ils auraient un support massif des communautés, jusque dans les Territoires », croit Michael Miltenberger. Yenny Vega Cardenas, présidente de l’Observatoire international des droits de la Nature (Courtoisie Sofi Langis) Reconnaissance croissante Les droits de la nature sont de plus en plus reconnus affirme Yenny Vega Cardenas et la protection inhérente à la personnalité juridique des cours d’eau a été testée en droit à plusieurs reprises. « Au niveau international, beaucoup de cours nous ont surpris avec des décisions écocentristes. En Colombie, dans le cas du fleuve Atrato, la cour est arrivée à la conclusion que ce n’est plus suffisant de dire qu’on protège les droits humains. Il faut protéger le fleuve pour protéger les droits humains à l’eau. » « Pour une première fois dans l’humanité, des juges penchent en faveur de la nature, se réjouit la présidente de l’Observatoire international des droits de la Nature. Parfois, des décideurs créent du nouveau droit. Ils se rendent compte qu’on est dans une nouvelle ère et que la situation planétaire demande des solutions avant-gardistes. » Actuellement, 15 fleuves et rivières dans le monde seraient juridiquement reconnus; l’Observatoire œuvre à y ajouter le fleuve Saint-Laurent (Québec). L’entente bilatérale En octobre 2023 à l’Assemblée législative, l’ex-ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Shane Thompson, a dit avoir exprimé à plusieurs occasions à son homologue albertain ses préoccupations sur les fuites potentielles d’eau résiduelle et les infiltrations provenant des bassins de rejet des sables bitumineux dans la rivière Athabasca. « C’est important de faire attention à ce qui se passe de l’autre côté de la frontière, cette eau coule ensuite chez nous », convient la directrice générale d’Ecology North, Dawn Tremblay. Pour Michael Miltenberger, l’Athabasca est une rivière clé pour l’ensemble du bassin versant du fleuve Mackenzie et « ce qui se passe en Alberta affecte tout le monde jusqu’à l’Océan Arctique ». « L’entente signée en 2014 avec l’Alberta comporte des engagements spécifiques sur la quantité et la qualité de l’eau, sur ce qu’il faut faire en cas de problème, note-t-il. […] Mais l’entente est aussi forte que les politiciens qui doivent la mettre en pratique. Si des premiers ministres comme Mme Smith décident de la déchirer ou de l’ignorer… » Le membre de Flo assure que plusieurs personnes voudraient qu’une personnalité juridique soit accordée au Mackenzie. « Qu’est-ce qu’ils attendent pour le faire? demande Mme Cardenas ». M. Miltenberger dit qu’il y a eu de grandes discussions il y a plusieurs années pour que le statut de « fleuve d’intérêt national » soit attribué au Mackenzie, mais que « ça avait rendu les gouvernements très nerveux » et que ce fut un échec.

  • Un effort d’inclusion

    L'Édito de la Rédaction par Giovanni Imidy Les Jeux d’hiver de l’Arctique se sont achevés il y a quelques jours. Des étapes franchies importantes, des records battus, des entrées dans l’Histoire. La semaine dernière, il était mentionné la réconciliation; mais un mot important a été omis : l’inclusion. Les équipes et les participant.e.s se sont autant retrouvés sous l’emblème du Nord, du froid, du sport et de l’Arctique que sous celui de l’inclusion, sans quoi rien de tout cela n’aurait été possible. Félicitations, donc, au Nunavut, au Yukon et aux Territoires du Nord-Ouest; ces trois terres nordiques souvent familièrement appelées « les trois territoires », mais félicitations également à tout le monde circumpolaire ayant participé et, bien au-delà de cela, à toutes celles et à tous ceux qui ont rendu ce rendez-vous aussi unique et réussi que chaque année. En ces temps sociopolitiquement incertains qui surviennent sporadiquement et qui parfois s’installent un peu trop longtemps : merci à toutes et à tous pour cet effort d’inclusion.

  • L’aube du modernisme dans la musique classique 8

    La Symphonie no 9 en mi mineur Du Nouveau Monde, composée par Antonin Dvořák en 1893, est l’œuvre centrale qui rayonne au début de l’aube du modernisme dans l’histoire de la musique classique en Amérique, à partir de New York. Elle résulte de la convergence de deux vecteurs créatifs. Le premier vecteur est la création du Conservatoire de musique en 1885 à New York, pour soutenir et promouvoir l’écriture des œuvres de musique classique en Amérique. Mission qui associe les techniques traditionnelles d’écriture musicale aux principes philosophiques du Romantisme pour produire des compositions associées aux traditions littéraires, orales et musicales d’Amérique. Le deuxième vecteur est le génie technique et créatif que Dvořák avait développé tout au long de sa vie à Prague, et lors de ses tournées en Europe où il a écrit plus de 150 œuvres musicales. Un génie qui le conduit à devenir directeur du Conservatoire de New York en 1892. La première de la symphonie Du Nouveau Monde est jouée par l’Orchestre philharmonique de New York au Carnegie Hall, l’une des plus prestigieuses salles de concert du monde, inaugurée en 1891, une année avant l’arrivée de Dvořák. Cette symphonie, devenue emblématique des Amériques dans son expression dans la musique classique en Amérique du Nord, est structurée en quatre mouvements : Adagio, Largo, Scherzo, et Allegro con Fuoco. Bien que ces mouvements soient structurés conformément aux traditions de l’écriture de la musique classique et aux traditions de la musique religieuse monastique catholique, leurs couleurs orchestrales sont inspirées par des rythmes afro-américains et surtout autochtones. Le scherzo, troisième mouvement de cette symphonie, est inspiré par le poème Le Chant de Hiawatha, un poème épique écrit par Henry Wadsworth Longfellow en 1855, inspiré par la légende de Hiawatha, qui aurait été prophète et chef politique et spirituel parmi les tribus Ojibwa et Mohawk qui habitaient autour du Lac-Supérieur. En 1895, Dvořák compose le Concerto pour violoncelle en si mineur et retourne à son pays aimé, la Bohème. Lieu où il compose entre 1896 et 1897 cinq de ses six poèmes symphoniques : Le Gobelin de l’eau, La sorcière de midi, La route dorée, La colombe sauvage et La chanson d’un héros. Inspirée par des poèmes écrits par Karel Jaromír Erben, poète et écrivain tchèque.

  • En direct de l’Alaska : rétrospective des Jeux d’hiver de l’Arctique

    Alors que les équipes et les athlètes tentent au mieux de se démarquer dans la diversité de sports et d’activités Jeux d’hiver de l’Arctique, certains noms font déjà parler d’eux. Nelly Guidici – IJL Réseau.Presse – L’Aquilon – Arctique Ski de fond Joe Curran a remporté un sprint final palpitant lors de la course de ski de fond de dix kilomètres, devenant ainsi le premier champion de ski de fond de l’équipe nationale à ce niveau depuis seize ans. Curran a remporté l’épreuve masculine U18 avec 1,17 seconde d’avance sur Dylan Autrey, de l’Alaska. Les quatre premiers skieurs ont été séparés par moins de quatre secondes dans une course qui a pris 27 minutes et demie à Joe Curran. Aucun skieur des TNO n’avait remporté un ulu d’or depuis qu’Oliver Hodgins l’avait fait à l’âge de treize ans en 2008. Jeux dénés Theresa Lynn a remporté l’épreuve féminine du serpent des neiges, alors que les TNO continuent de briller dans la catégorie des femmes adultes pour leurs débuts aux Jeux d’hiver de l’Arctique, Shawna McLeod ayant remporté l’or à l’épreuve de la traction au bâton. « Je me sens très émue de revenir, 18 ans plus tard, et de remporter la première médaille d’or féminine de l’histoire. Je me sens vraiment bien, a-t-elle déclaré après avoir remporté l’épreuve de traction au bâton. Pendant de nombreuses années, beaucoup de gens ont plaidé en faveur de l’inclusion des femmes. Nous avons enfin eu notre chance et il était hors de question que je ne tente pas ma chance, » a-t-elle conclu. Patinage de vitesse Brigid Murphy a remporté un ulu d’or ce mardi 12 mars. Elle a battu Kaley Kadyk d’Alberta North avec une seconde d’avance lors de l’épreuve de patinage de vitesse sur courte piste U15. Les sports arctiques Les compétitions des sports arctiques se poursuivent et James Williams a remporté un ulu d’argent à l’épreuve du triple saut en parcourant une distance de 9,925 m. Colton Paul de l’Alaska a remporté l’or avec un saut de 11,119 m et Inuuteq Josefsen du Groenland a remporté un ulu de bronze avec un saut à 9,772 m. La gouverneure du Nunavut, Eva Qamaniq Aariak était présente pour encourager les athlètes lors des épreuves des sports arctiques du mardi 12 mars 2024. Raquettes, sports arctiques, patinage et curling Patinage artistique La patineuse artistique de Yellowknife Lily Brennan a remporté l’or pour son programme court mercredi. Gwendolynn Cheney et Kaitlyn Joseph de l’équipe de l’Alaska ont remporté l’argent et le bronze lors de cette épreuve. Lily Brennan est âgée de seize ans et a déjà remporté deux médailles d’or aux jeux d’hiver de l’Arctique à Wood Buffalo en 2023. Une occasion manquée en sports arctiques Après avoir déclaré qu’il prendrait sa retraite à la suite des jeux de 2023, Chris Stipdonk, originaire de Fort Simpson, est finalement revenu pour concourir. Alors qu’il tentait d’établir le record des Jeux lors de l’épreuve du saut des jointures, il a été arrêté dans sa tentative par l’une des juges estimant la position de son corps non conforme au règlement. Chris Stipdonk lors de l'épreuve du saut en traineau. (Photo : Nelly Guidici) C’est finalement Kyle Worl, de l’Alaska, qui a remporté le titre de cette épreuve extrêmement difficile qui est réservée aux athlètes masculins de plus de 17 ans. Lors de cette épreuve, le corps doit conserver une certaine forme, parallèle au sol tout au long du circuit. La posture de chaque athlète est surveillée de près par les juges. « C’est frustrant, mais ce sont des choses qui arrivent », a déclaré l’homme de 38 ans après l’épreuve. Sa fille, Lindsey, participe également aux Jeux de cette semaine dans les épreuves de raquette, ce qui fait de ces deux athlètes un rare exemple de couple parent-enfant aux mêmes Jeux d’hiver de l’Arctique. Les courses en raquette de neige Les courses de 100 mètres, 400 mètres, 800 mètres, 1500 mètres et le 4 x 400 mètres relai ont eu lieu dans le stade de la Middle School de Palmer. La jeune équipe des TNO a remporté un ulu de bronze. (Photos : Nelly Guidici) Le curling L’équipe féminine Wainman d’Inuvik a remporté la médaille d’argent aujourd’hui. Cette équipe avait déjà connu le succès en 2023 en remportant l’or aux Jeux de Wood Buffalo. Jeux, mais aussi cultures de l’Arctique Depuis les premiers jours des compétitions, Chris Stipdonk des TNO a obtenu un ulu de bronze lors de l’épreuve de l’attrapé d’une main. Il a réussi à toucher la boule en peau de phoque située à 1 min 57 s du sol. Âgé de 38 ans, il est l’athlète le plus âgé de cette compétition, mais aussi l’un avec le plus d’expérience aux jeux d’hiver de l’Arctique. James Williams est monté sur la deuxième marche du podium à l’issue de l’épreuve du triple saut en parcourant une distance de 9m92. Colton Paul de l’Alaska l’a devancé de près de 2 m avec un saut à 11 min 11 s qui lui a permis de remporter un ulu d’or. James Williams a terminé en 4e position de l’épreuve du coup de pied double en bottant la cible à 2 min 28 s du sol. Les athlètes de l’Alaska ont terminé sur les trois marches du podium. Colton Paul a obtenu l’or en atteignant la cible à 2 min 59 s. La culture est très présente pendant les jeux, et des morceaux de muktuk ont été proposés aux athlètes, aux entraineurs et aux personnes ainées présentes. Le muktuk aussi appelé maktak est un mets délicat inuit considéré comme une gourmandise. Aliment traditionnel des régions arctiques, il est composé de la peau et du lard (cru) de baleine et se mange en petits morceaux congelés. Le hockey L’équipe masculine de hockey U18 a remporté la médaille d’argent après une défaite 8-1 contre l’Alaska. L’équipe masculine de hockey U15 affrontera l’Alaska pour le bronze vendredi matin, tandis que l’équipe féminine U19 affrontera le Yukon pour le bronze. Le basketball L’équipe féminine de basketball jouera l’or contre l’Alaska vendredi après-midi, après avoir battu le Nunavut en demi-finale jeudi. L’équipe masculine de basketball affrontera le Yukon pour la médaille d’or vendredi, après avoir battu l’Alaska. Le patinage Après avoir remporté l’or dans le programme court, Lily Brennan a renouvelé sa performance en remportant un ulu d’or dans le programme libre. Sa coéquipière Miah Harris a remporté une médaille de bronze. En patinage de vitesse, Lochlan Dunn âgé de 17 ans et originaire de Yellowknife a établi un nouveau record des Jeux d’hiver de l’Arctique et a remporté plusieurs ulus d’or. Il a battu son coéquipier Byran Clinton dans l’épreuve de patinage de vitesse. « Dans ma course, je suis parti très fort et j’ai continué à pousser », a déclaré Lochlan Dunn. « C’est vraiment satisfaisant. C’est ce que je visais. » Une vue de près des médailles en forme de ulus, décernées aux vainqueurs. (Photo : Nelly Guidici) La lutte Les lutteurs de l’équipe TNO ont remporté trois ulus à l’issue de cette journée. Corbin Alonak, d’Ulukhaktok, a remporté l’argent dans la catégorie 55 kg, après avoir suivi un programme lancé par les entraineurs Monique Smith et Jacob Klengenberg dans la communauté au cours des dernières années. Tessa Nendsa, de Yellowknife, a remporté l’argent dans la catégorie des moins de 50 kg et Hannah Bekale, de Gamètì, a remporté le bronze dans la catégorie des moins de 78 kg. « J’ai l’impression que cela a été une courbe d’apprentissage énorme pour moi. J’ai appris beaucoup de choses et comment améliorer ma lutte – beaucoup », a déclaré Tessa Nendsa, qui lutte depuis un an. (Photos : Nelly Guidici) Biathlon en raquette de neige Sophia Touesnard et Jack Lyall ont remporté l’argent au départ groupé de 2,5 km pour les moins de 15 ans. Diezel Blake a remporté le bronze derrière Lyall dans l’épreuve pour les athlètes de moins de quinze ans, tandis que Maisey Murray a remporté le bronze féminin dans la course de 4 km dans la catégorie des moins de 18 ans. La culture La culture arctique a autant de place aux Jeux d’hiver de l’Arctique que les épreuves sportives. Jeudi soir, un défilé de mode a eu lieu dans le théâtre Glen Massey. Huit créateurs et créatrices de mode originaires de l’Alaska et du Yukon ont présenté leurs talents dans des tenues traditionnelles ou modernes ou l’identité autochtone est au cœur de chaque processus de création. Kaylyn Baker du Yukon a présenté sept tenues qui incorporent du perlage extrêmement élaboré. L’une de ses pièces maitresses est une parure de bois d’orignal perlé que la modèle à porte dans le dos, telles des ailes d’ange. (Photos : Nelly Guidici) Cohen Quash est Kaska Dena et vit à Watson Lake au Yukon. Âgé de seulement 14 ans, il a présenté plusieurs tenues qui font référence à la grand-mère du jeune créateur qui « lui a appris tout ce qu’il sait ». Il a lancé sa propre ligne de vêtements à 11 ans est le plus jeune artiste du territoire à avoir vu l’une de ses créations ajoutées à la collection d’art permanente du Yukon. Le groupe yupik Pamyua a enflammé la scène en deuxième partie de soirée et a invité le public à venir danser sur le podium au son des tambours, d’une guitare et d’une batterie. Dernière journée des compétitions en sports arctiques L’épreuve du saut de traineau a eu lieu pour les athlètes masculins de plus de 17 ans et les athlètes féminines de moins de 17 ans. Résumé du déroulement. Pour espérer monter sur le podium, les athlètes doivent accumuler le plus de sauts possible au-dessus de tréteaux de bois recouverts de peaux de caribous qui arrivent au-dessus des genoux. La position des pieds à chaque réception est minutieusement contrôlée par les juges. Si une partie du corps de l’athlète qui se trouve au-dessus du genou touche la peau de caribou, le nombre de sauts comptabilisés est stoppé. Avec plus de deux heures de retard sur la planification initiale, l’épreuve de l’avion a clôturé cette semaine forte en émotions des épreuves des sports arctiques. Byron Kotokak a remporté un ulu d'argent. Sur ces photos, quatre juges le portent lors de l'épreuve de l'avion. (Photo : Nelly Guidici) Chris Stipdonk, arrivé en deuxième position, sert la main d'un juge a la fin de l'épreuve. (Photo : Nelly Guidici) Épreuve très demandante physiquement, elle est réservée aux athlètes masculins de plus de 17 ans. Chris Stipdonk a obtenu le bronze et Byron Kotokak l’argent. L’Alaska s’est hissé sur la plus haute marche du podium. James Williams s’est blessé à l’épaule à l’issue de l’épreuve et a quitté le gymnase, le bras en écharpe. Il n’a pas assisté à la dernière cérémonie de remise des médailles. De l’or pour le basket féminin Les Territoires du Nord-Ouest ont remporté l’or en basketball féminin pour la première fois en 54 ans d’histoire des Jeux d’hiver de l’Arctique. L’équipe a battu les hôtes de l’Alaska 64-45 vendredi après-midi, terminant ainsi le tournoi de cinq matchs sans défaite. Photo 1 : L'équipe féminine de basket a remporte l'or pour la première fois depuis la création des Jeux d'hiver de l'Arctique. (Photo : Team NT) Photo 2 : La joie après la victoire face a l'Alaska. (Photo : Team NT) Photo 3 : L'équipe au grand complet (Photo : Team NT) « C’est tellement bon de savoir que nous avons travaillé si dur pour cela », a déclaré la cocapitaine de l’équipe, Saia Brown. « Nous nous sommes battues toute la semaine contre d’autres équipes extraordinaires et nous avons réussi à sortir vainqueurs et à prouver que tout notre travail acharné, pendant des mois et des mois, a porté ses fruits. Nous sommes toutes très fières de la manière dont nous avons joué. « Je pense à toutes les filles que j’ai entrainées au fil des ans et qui nous ont aidées à nous hisser jusqu’ici. Cela signifie beaucoup », a déclaré Aaron Wells, qui a entrainé l’équipe féminine des T.N.-O. lors de plusieurs Jeux d’hiver de l’Arctique et Jeux du Canada. Photo 1 : Tessa Nendsa a remporte plusieurs médailles en lutte, y compris en lutte inuite. Son entraineuse Monique Smith la félicite. (Photo : Team NT) Photo 2 : Chris Stipdonk pose sur la deuxième marche du podium avec les athlètes du Groenland. Il a remporté un ulu d'argent à l'épreuve du saut de traineau. (Photo : Nelly Guidici) Photos 3 & 4 : (Photo : team NT) Photo 5 : Les athlètes des équipes du Nord de l'Alberta, du Yukon, du Nunavut, de l'Alaska, du Groenland et des TNO, à la fin de la semaine d'épreuves des sports arctiques. (Photo : Nelly Guidici) Victoires à la chaine L’équipe des Territoires du Nord-Ouest a remporté l’or en tennis de table, en patinage de vitesse, en jeux dénés et en lutte vendredi. Sur la piste de patinage de vitesse, les athlètes ont conclu une semaine impressionnante en remportant l’or au relai masculin U15. L’équipe U19 a remporté l’or en tant que seule participante. Les épreuves de lutte inuite ont été dominées par l’équipe des TNO. Hannah Bekale, Tessa Nendsa et Emma Pedersen ont remporté des ulus d’or et Corbin Alonak a remporté l’argent. « Elles ont lutté comme des rockstars et c’est amusant de les voir essayer différents styles de lutte », a déclaré l’entraineuse Monique Smith. « J’ai été très encouragée par le caractère et le dévouement dont ils font preuve. C’est la cerise sur le gâteau quand on obtient une médaille. » En tout, les TNO ont gagné 97 médailles : 26 en or, 38 d’argent et 33 de bronze. (Source : Site Internet des Jeux d'hiver de l'Arctique) À la fin des jeux dénés, l’équipe masculine junior a gagné l’épreuve de la poussée du poteau. L’équipe féminine a terminé troisième dans cette épreuve. À la fin des Jeux, les TNO ont gagné 97 médailles : 26 en or, 38 d’argent et 33 de bronze. L’Alaska est l’équipe ayant obtenu le plus de médailles avec un total de 222 suivi de l’équipe du Yukon avec 161 médailles. L’équipe du Nunavut a obtenu 66 médailles, dont 23 en or. Samedi 16 mars, la compétition s'est terminée avec les finales de futsal à 9 h pour l’équipe féminine et à 10 h 30 pour l’équipe masculine.

  • Le Yukon fête ses 125 ans!

    Le Yukon a fêté en 2023 ses 125 ans comme entité politique canadienne séparée des Territoires du Nord-Ouest. En effet, le 13 juin 1898, le coin nord-ouest du Canada est devenu le territoire du Yukon afin de répondre à la croissance de la population dans la région lors de la ruée vers l’or du Klondike. Au cours des derniers mois, l’Aurore boréale a tenu à célébrer cet anniversaire en publiant des photos et des anecdotes de la vie des francophones du territoire, témoignant de leur présence et de leur vitalité tout au long de ces 125 dernières années. Découvrez le feuillet ici!

  • Un premier long métrage poignant pour Kelvin Redvers

    Le réalisateur Kelvin Redvers a réussi un gros coup avec son premier long métrage, Cold Road, selon la critique. (Photo fournie par Laura Steen.) Pour son tout premier long-métrage, Kelvin Redvers a eu droit à de multiples éloges de la part des critiques. Des scènes glaciales qui apportent le téléspectateur dans les régions les plus nordiques du pays à l’histoire touchante qui y est relatée, plusieurs chroniqueurs conviennent que le film hissera Kelvin Redvers parmi les grands du cinéma canadien. L’histoire se déroule dans le nord canadien, alors que Tracy (Roseanne Supernault) doit se rendre chez elle, dans le Nord de la Saskatchewan, pour être au chevet de sa mère. Cependant, elle est suivie et menacée par un dangereux camionneur qui tente de l’effrayer, au volant. Les scènes ont été tournées à Hay River et à Calgary – à l’extérieur, et en plein hiver, dans un froid extrême. Sous son chapeau de producteur, Kelvin Redvers explique que l'équipe travaillait avec un budget serré, quoi qu'il ne s'agisse pas d’un microbudget. Le réalisateur planche déjà sur son prochain projet, Born Warriors. La comédienne Roseanne Supernault, sur le plateau de tournage de Cold Road, réalisé par Kelvin Redvers. (Courtoisie Cold Road)

  • Vivez pleinement les Rendez-vous de la Francophonie près de chez vous

    PUBLIREPORTAGE – Le mois de mars est installé et la francophonie est à l’honneur chez vous comme partout au pays. Cette année encore, les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) proposent une série d’activités, de spectacles et de concours pour que chacun puisse vivre et exprimer sa francophonie chez soi. Du Manitoba au Yukon en passant par l’Alberta et le Nunavut, tout est en place dans votre région pour célébrer la francophonie. Contenu commandité par les Rendez-vous de la Francophonie Les RVF s’invitent chez nous Dans l’Ouest et les Territoires, les RVF ont remis des microsubventions de 1000 $ à 2000 $ à 20 organismes pour offrir des activités de célébration de la francophonie près de chez vous. Parmi celles-ci, plusieurs activités pour les jeunes. Par exemple, en Saskatchewan, les jeunes sont invités à découvrir la musique francophone avec le Festival Francofièvre. Et au Manitoba, l’Association culturelle de Winnipeg présente la tournée Foud’rire avec Luc LeBlanc, Mariette Kirouac et les participants au camp Foud’Rire. De nombreuses activités pour le grand public sont aussi offertes un peu partout. Par exemple, aux Territoires du Nord-Ouest, la Fédération franco-ténoise organise une douzaine d’activités pour tout au long du mois de mars. Plusieurs activités culturelles sont aussi au programme. À Calgary, on célèbre le 7e art avec le Festival du cinéma francophone. Au Yukon, les amateurs d’histoire sont invités, quant à eux, à écouter le balado À la découverte de nos ainés, créé à partir de récits d’ainés francophones arrivés au territoire avant 1982. Découvrez ce qui se passe près de chez vous en consultant le calendrier des RVF Territoires du Nord-Ouest 20 mars – Lever de drapeau de la francophonie ténoise (Snowking Festival, Yellowknife) Les RVF nous chantent la pomme LeFLOFRANCO, co-porte-parole des RVF 2024, fera lever les francophones de leur siège avec de la musique hip-hop remplie de hautes vibrations. Sa musique, qu’il qualifie de «pop urbaine multicolore» fait sourire, réfléchir et surtout, donne envie de danser. Avant-gout du spectacle du FLOFRANCO avec le vidéoclip Lituation. https://youtu.be/BcjcrI_9DdI?feature=shared Tournée de spectacles du FLOFRANCO 7 mars – Campbell River (C.-B.) 8 mars – Port Alberni (C.-B.) 13 mars – Regina (Sask.) 27 mars – Iqaluit (NT) [2 spectacles] Les RVF nous font jouer et gagner Mettez vos connaissances de la culture et de la langue française à l’épreuve avec les nombreux concours offerts par les RVF. Concours Exploration francosphérique Naviguez dans la francosphère culturelle en vous amusant à répondre à des questions sur la musique, la littérature et la variété artistique francophones au Canada. À gagner : un crédit-voyage avec VIA Rail pour partir à la découverte du Canada ou un drone! Concours Franco-Tour Mettez vos connaissances linguistiques à l’épreuve en découvrant des destinations touristiques un peu partout au pays. À gagner : un voyage pour deux personnes à bord d’Air Canada en plus de 2000 $ en argent de poche. Les RVF proposent aussi une série de concours pour le milieu scolaire dont le concours «Danser avec les mots» invitant les jeunes à découvrir des chansons de l’artiste Le FLOFRANCO. Visitez la page des concours des Rendez-vous de la Francophonie en visitant le site rvf.ca Les RVF nous font du cinéma Les RVF et l’Office national du film (ONF) proposent pour une 19e année consécutive une sélection de films gratuits disponibles en ligne à voir en famille ou entre amis. Au programme, cinq séries et films documentaires et d’animation. La série documentaire en cinq épisodes Étoile du Nord, qui suit le parcours de l’astronome Laurie Rousseau-Nepton. La série documentaire Maisonneuve, qui raconte l’arrestation de 11 étudiants du Collège Maisonneuve à Montréal alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre l’État islamique en Syrie. Le documentaire Travailler autrement, qui explore les impacts du télétravail sur notre milieu professionnel et sur nos vies. La compilation de films sous le thème En quête de soi qui traite de façon humoristique les tiraillements que cause la découverte de son identité et de son indépendance. La nuit du Nalujuk, qui raconte une nuit d’hiver bien particulière à Terre-Neuve-et-Labrador, et Alchimie moderne qui propose une quête de soi composée de résilience, de reconstruction et de renaissance. La compilation de films d’animation Des vertes et des pas mûres qui fait rire et réfléchir avec notamment des films comme La fille au bérêt rouge, qui fait vivre un voyage en métro haut en couleur, et Qualupalik, du labo d’animation du Nunavut, qui raconte la légende du monstre marin qui punit les enfants indociles. Sur la chaine dédiée aux RVF, l’ONF propose une sélection de 16 courts et longs métrages Encore une fois cette année, les RVF s’associent à l’Office national du film (ONF) pour offrir une sélection de films à voir à la maison. Alchimie moderne (2 min.)La canne à pêche (2 min.)Par vents et marées (2 min.)Terre ferme (2 min.)Le mal du siècle (5 min.)La maison du hérisson (10 min.)La montage de SGaana (10 min.)Le village des idiots (12 min.)Le bonheur de Lucien (23 min.)Physique de la tristesse (27 min.)Mon année 20 (34 min.)À pleine voix (52 min.)Croque-mort. C’est beau la vie! (52 min.)Kenbe la, jusqu’à la victoire (1 h 23 min)La fin des terres (1 h 31 min)Au-delà du papier (2 h 11 min) Tous les films sont tous disponibles sur la chaine dédiée aux RVF sur le site de l’ONF

  • La santé mentale des jeunes au coeur d'une rencontre du Conseil de leadership des TNO

    L’administration des services de santé et des services sociaux des Territoires du Nord-Ouest, l’ASTNO, a tenu son conseil de leadership portant sur le sujet, du 5 au 7 mars dernier, à Hay River. L'administration des services de santé et des services sociaux des Territoires du Nord-Ouest. (Photo: nthssa.ca/fr) Ayant pour thème principal l’aide en santé mentale chez les jeunes, le conseil a écouté les interventions de divers spécialistes à cet effet. C’est principalement des cas de dépendance, d’intimidation et d’abus sexuel auxquels font face ces jeunes, aujourd’hui. Pour tenter de contrer ce phénomène, le conseil de leadership veut se montrer à l’écoute de ceux aux prises avec la problématique, en fournissant des ressources au programme d’aide. Le Conseil de leadership de la santé et des services sociaux se réunit quatre fois par année pour mettre à jour ses dossiers.

  • Dernière journée des compétitions en sports arctiques

    L’épreuve du saut de traineau a eu lieu pour les athlètes masculins de plus de 17 ans et les athlètes féminines de moins de 17 ans. Résumé du déroulement. Pour espérer monter sur le podium, les athlètes doivent accumuler le plus de sauts possible au-dessus de tréteaux de bois recouverts de peaux de caribous qui arrivent au-dessus des genoux. La position des pieds à chaque réception est minutieusement contrôlée par les juges. Si une partie du corps de l’athlète qui se trouve au-dessus du genou touche la peau de caribou, le nombre de sauts comptabilisés est stoppé. Avec plus de deux heures de retard sur la planification initiale, l’épreuve de l’avion a clôturé cette semaine forte en émotions des épreuves des sports arctiques. Épreuve très demandante physiquement, elle est réservée aux athlètes masculins de plus de 17 ans. Chris Stipdonk a obtenu le bronze et Byron Kotokak l’argent. L’Alaska s’est hissé sur la plus haute marche du podium. James Williams s’est blessé à l’épaule à l’issue de l’épreuve et a quitté le gymnase, le bras en écharpe. Il n’a pas assisté à la dernière cérémonie de remise des médailles. De l’or pour le basket féminin Les Territoires du Nord-Ouest ont remporté l’or en basketball féminin pour la première fois en 54 ans d’histoire des Jeux d’hiver de l’Arctique. L’équipe a battu les hôtes de l’Alaska 64-45 vendredi après-midi, terminant ainsi le tournoi de cinq matchs sans défaite. Photo 1 : L'équipe féminine de basket a remporte l'or pour la première fois depuis la création des Jeux d'hiver de l'Arctique. (Photo : Team NT) Photo 2 : La joie après la victoire face a l'Alaska. (Photo : Team NT) Photo 3 : L'équipe au grand complet (Photo : Team NT) « C’est tellement bon de savoir que nous avons travaillé si dur pour cela », a déclaré la cocapitaine de l’équipe, Saia Brown. « Nous nous sommes battues toute la semaine contre d’autres équipes extraordinaires et nous avons réussi à sortir vainqueurs et à prouver que tout notre travail acharné, pendant des mois et des mois, a porté ses fruits. Nous sommes toutes très fières de la manière dont nous avons joué. « Je pense à toutes les filles que j’ai entrainées au fil des ans et qui nous ont aidées à nous hisser jusqu’ici. Cela signifie beaucoup », a déclaré Aaron Wells, qui a entrainé l’équipe féminine des T.N.-O. lors de plusieurs Jeux d’hiver de l’Arctique et Jeux du Canada. Photo 1 : Tessa Nendsa a remporte plusieurs médailles en lutte, y compris en lutte inuite. Son entraineuse Monique Smith la félicite. (Photo : Team NT) Photo 2 : Chris Stipdonk pose sur la deuxième marche du podium avec les athlètes du Groenland. Il a remporté un ulu d'argent à l'épreuve du saut de traineau. (Photo : Nelly Guidici) Photos 3 & 4 : (Photo : team NT) Photo 5 : Les athlètes des équipes du Nord de l'Alberta, du Yukon, du Nunavut, de l'Alaska, du Groenland et des TNO, à la fin de la semaine d'épreuves des sports arctiques. (Photo : Nelly Guidici) Victoires à la chaine L’équipe des Territoires du Nord-Ouest a remporté l’or en tennis de table, en patinage de vitesse, en jeux dénés et en lutte vendredi. Sur la piste de patinage de vitesse, les athlètes ont conclu une semaine impressionnante en remportant l’or au relai masculin U15. L’équipe U19 a remporté l’or en tant que seule participante. Les épreuves de lutte inuite ont été dominées par l’équipe des TNO. Hannah Bekale, Tessa Nendsa et Emma Pedersen ont remporté des ulus d’or et Corbin Alonak a remporté l’argent. « Elles ont lutté comme des rockstars et c’est amusant de les voir essayer différents styles de lutte », a déclaré l’entraineuse Monique Smith. « J’ai été très encouragée par le caractère et le dévouement dont ils font preuve. C’est la cerise sur le gâteau quand on obtient une médaille. » Au soir du 15 mars 2024, les TNO ont gagné 93 médailles : 26 en or, 37 d’argent et 30 de bronze (Source : Site Internet des Jeux d'hiver de l'Arctique) À la fin des jeux dénés, l’équipe masculine junior a gagné l’épreuve de la poussée du poteau. L’équipe féminine a terminé troisième dans cette épreuve. Au soir du 15 mars 2024, les TNO ont gagné 93 médailles : 26 en or, 37 d’argent et 30 de bronze. L’Alaska est l’équipe ayant obtenu le plus de médailles avec un total de 213 suivi de l’équipe du Yukon avec 156 médailles. L’équipe du Nunavut a obtenu 62 médailles, dont 24 en or. Samedi 16 mars, la compétition se terminera avec les finales de futsal à 9 h pour l’équipe féminine et à 10 h 30 pour l’équipe masculine.

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