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Espace pour les sans-abris: le GTNO demande l'aide du public

Après plusieurs mois de recherches, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest sollicite l’aide du public pour trouver un emplacement à Yellowknife qui pourra accueillir un centre de jour temporaire pour les personnes sans-abris. « La vérité, c’est que le GTNO ne peut y arriver seul », peut-on lire dans un communiqué émis le 3 aout par le gouvernement.



Le centre de jour actuel de Yellowknife, qui abrite également un centre de dégrisement, fonctionne présentement à pleine capacité, et peine à répondre à la demande. Le GTNO compte construire un nouvel établissement, qui ne sera pas prêt avant 2024. (Crédit photo : Thomas Ethier)




Selon le gouvernement, plus de 30 options auraient été étudiées jusqu’à maintenant, sans succès. « Si vous possédez à Yellowknife un espace libre capable d’abriter un centre de jour temporaire pour venir en aide à des personnes vulnérables, merci de bien vouloir remplir la demande de renseignements en lien avec la construction d’un abri temporaire de réchauffement », demande le GTNO. Les propositions seront acceptées jusqu’au 20 aout.


Vers un nouvel état d’urgence?

« … problèmes liés à l’assainissement de l’environnement, incapacité à répondre aux besoins du programme, voisinage qui ne veut pas de ce type d’établissement dans son quartier, etc. » font partie des raisons exposées par le GTNO pour expliquer que ces « innombrables recherches » n’aient pu porter fruit.


Selon le gestionnaire intérimaire des communications pour le ministère de la Santé et des Services sociaux, Umesh Sutendra. Le GTNO n'exclut pas de déclarer l’état d’urgence à Yellowknife pour une seconde année consécutive, afin de s’assurer que ce centre de jour temporaire soit mis sur pied à temps pour la saison froide.

« Nous espérons que ce ne sera pas nécessaire cet automne, souligne M. Sutendra. (…) Nous devons aider les résidents à établir un centre temporaire, et sollicitons leur générosité et leur soutien face aux quelques options qui sont actuellement disponibles. L’état d’urgence ne serait envisagé qu’une fois toutes les autres options épuisées. »


Le GTNO a déclaré l’état d’urgence à Yellowknife en novembre 2020 dans le but d'acquérir un édifice du centre-ville, pour forcer l’installation rapide d’un centre de jour temporaire. La température avoisinait alors les -15 degrés, et le centre permanent fonctionnait à pleine capacité, privant plusieurs sans abris d’un lieu où ils pouvaient se réchauffer.


Comme pour d’autres lieux étudiés et jugés adéquats dans la municipalité, l’utilisation de cet édifice - l’ancien bâtiment de la sécurité minière - avait d’abord été rejetée par le conseil municipal, en raison de l’opposition de commerces et de résidents voisins. Des enjeux de sécurité liés à certains utilisateurs du centre ont notamment été évoqués.


Selon un règlement municipal, un seul résident aurait le pouvoir de porter le choix d’un bâtiment en appel et de retarder le processus d’établissement d’un centre de jour de plusieurs mois. La déclaration d’état d’urgence permet au GTNO d’outrepasser ce règlement.


Manque d’espace

Le Centre de jour actuel de la municipalité, situé sur la 49e rue, peinerait à répondre à la demande. Selon Umesh Sutendra, cette situation s’explique en partie par les mesures d’éloignement physique mises en place en raison de la pandémie, qui imposent au centre de fonctionner à capacité réduite.


Or, selon M. Sutendra, la pandémie ne ferait qu’accentuer un problème d’espace qui sévissait avant l’imposition des mesures sanitaires. « C’est pourquoi nous recherchons présentement un lieu additionnel pour avoir plus d’espace, et ce, jusqu’à ce qu’un établissement plus grand puisse être mis sur pied de façon permanente », indique-t-il.


Le GTNO compte bâtir un nouveau bâtiment où seront offerts divers services pour les personnes vulnérables, dont un centre de jour adapté à la population itinérante et à risque de la capitale. Ce nouveau centre permanent pourrait ouvrir ses portes en 2024. Le GTNO envisage actuellement de construire l’édifice dans le centre-ville, sur la 51e rue.


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