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  • Le Conseil régional du mieux-être de Yellowknife invite la communauté à s'exprimer

    Pour le conseil, la participation de la population est cruciale pour l’avenir des services de santé locaux. Le Conseil régional du mieux-être (CRME) de Yellowknife rappelle à la communauté de Yellowknife que ses réunions sont ouvertes au public et qu'elles représentent une bonne occasion pour les gens de se faire entendre et de faire part de ce qui doit être amélioré dans le système de santé et de services sociaux. « On se réunit environ huit fois par an et nos réunions sont ouvertes au public, donc tout le monde peut venir », fait valoir Nancy Trotter, la présidente du CRME de Yellowknife. Le conseil fait partie du système de gouvernance de l’Administration des services de santé et des services sociaux des TNO (ASTNO). Les membres se réunissent pour discuter des questions importantes pour leur région et sont toujours à l’écoute des résidents afin de mieux comprendre leurs besoins et leurs préoccupations en matière de santé et de services sociaux. « Nous avons des gens formidables au conseil et nous représentons les habitants de la région, mais nous estimons qu'il est important de s'engager auprès du public et de parler aux gens », continue Nancy Trotter. « On se réunit environ huit fois par an et nos réunions sont ouvertes au public, donc tout le monde peut venir », fait valoir Nancy Trotter, la présidente du CRME de Yellowknife. (Photo : Cristiano Pereira) La présidente du CRME de Yellowknife explique que le conseil recueille l'avis des habitants pour façonner les services de santé et que la participation de chacun est importante pour que des plans d'amélioration puissent commencer à émerger de ces interactions. « Nous sommes un conseil consultatif, et nous fournissons de la rétroaction et faisons des suggestions sur les programmes et les services, déclare Mme Trotter. C'est un moyen très important de faire participer le public au système et de lui permettre de faire des suggestions sur les programmes et les services. » Nancy Trotter évoque la place unique qu'occupe le CRME dans le système, qui lui permet de contribuer directement aux décisions de gestion. Elle souligne que le conseil est responsable devant le ministère de la Santé et des Services sociaux, et donne des exemples de changements antérieurs influencés par les commentaires de la communauté lors des réunions du CRME. « L'une des plus récentes [contribution] est que nous étions préoccupés par les longs délais d'attente au laboratoire, et certaines propositions ont été avancées. » Les déplacements à des fins médicales et l'accès aux soins de santé sont des préoccupations importantes soulevées lors des réunions, avec l'espoir d'une amélioration à l’avenir. En ce qui concerne les retombées à long terme du conseil, Nancy réitère son rôle d'organe consultatif représentant le public et s'efforçant de s'engager efficacement auprès de la communauté. Les réunions régulières se tiennent généralement dans le centre de Yellowknife - la dernière s'est déroulée dans une salle du Northern United Place - mais il est possible de les suivre à distance par vidéoconférence.

  • Prévenir les escroqueries fiscales : les conseils de l’ARC pour 2024

    L’Agence du revenu met en garde contre la récente escalade d’arnaques et fait part de quelques astuces pour protéger les contribuables À un moment de l’année où de nombreuses personnes remplissent leurs déclarations fiscales, l’administration fiscale appelle à la vigilance face à d’éventuelles escroqueries. Karine Penniston, une porte-parole de l’Agence du revenu du Canada (ARC), s’est entretenue avec Médias ténois pour discuter des escroqueries fiscales les plus courantes en 2024. Elle souligne l’importance de rester vigilants face à de telles tentatives de fraude et de reconnaitre les signes d’alerte, tels que des demandes agressives de paiement par téléphone ou l’inclusion de liens dans des courriels prétendument de l’Agence du revenu du Canada. Médias ténois : Quelles sont les escroqueries fiscales les plus courantes maintenant en 2024? Karine Penniston : Ce qu’on voit en ce moment – et c’est quelque chose de nouveau –, c’est que les gens reçoivent des textos avec leur nom et leur numéro d’assurance sociale, puis on leur demande de cliquer sur un lien. C’est en effet un peu inquiétant, parce que les gens voient leur nom et leur numéro d’assurance sociale et pensent ainsi : « Ça doit être vrai », mais ce ne l’est pas. C’est une nouvelle arnaque qui est vraiment arrivée cette année. On veut que les gens soient au courant pour qu’ils ne s’y fassent pas prendre. Malheureusement, il y en a toujours. Les arnaqueurs, ils viennent avec de nouvelles façons chaque année. Mt : Quels sont les signaux d’alerte qu’on doit surveiller pour éviter d’être victime d’une arnaque? KP : Ça dépend des façons de communiquer. Si, par exemple, c’est par téléphone, la première chose, je dirais, c’est de voir : est-ce que la personne est agressive? Est-ce qu’elle parle vraiment beaucoup pour vous dire que vous devez de l’argent ou que vous devez faire un paiement immédiatement? Ils vous demandent parfois de la cryptomonnaie ou des cartes cadeaux. Ça, c’est vraiment un des signes que c’est de la fraude. La deuxième façon, c’est par courriel ou par texto, quand il y a des liens dans le texto ou dans le courrier électronique. L’agence ne va jamais envoyer un lien dans leur communication avec les Canadiens. C’est vraiment un gros signe également. Puis, on n’enverra jamais un remboursement par courriel ou par texto non plus. C’est un des premiers signes qui indique que c’est de la fraude. Mt : Qu’est-ce que vous conseillez aux contribuables? Comment peuvent-ils vérifier l’authenticité des communications que reçoivent ces prétendus agents fiscaux? KP : Il y a différentes façons. La première, c’est vraiment de s’informer, d’être au courant. C’est pour ça que l’ARC essaie d’informer les gens, de les mettre au courant. La deuxième, je dirais, si vous n’êtes pas sûr, on a un centre de contact que vous pouvez téléphoner. Les agents sont là pour aider les gens. On peut répondre aux questions, on peut vérifier si quelqu’un a essayé de communiquer avec vous aussi. On le recommande fortement. Et puis, l’autre chose, aussi, c’est qu’on a les moyens comme mon dossier où toutes les informations sont disponibles. C’est donc une autre façon de vérifier si nos informations sont à jour, si on reçoit des remboursements ou si on ne s’attend à rien. Mt : Est-ce qu’il y a un groupe démographique qui est particulièrement vulnérable à ce genre d’escroqueries? KP : Ce qui arrive, c’est que ces gens-là vont envoyer des communications en masse. Ainsi, ils vont prendre des numéros de téléphone au hasard, puis les envoyer à plein de personnes en même temps, la même chose avec les courriels. Ça peut arriver à tout le monde.

  • Salt River: la saga continue

    Après maintes suspensions, c’est désormais le congédiement de la cheffe de la Première Nation de Salt River Toni Heron qui devrait se jouer le 4 mai au Centre de conférence et d’affaires de celle-ci. Responsable de ces suspensions, le Conseil de bande de la Première Nation de Salt River no 195 recommande que Mme Heron soit relevée de ses fonctions pour avoir manqué à son serment professionnel, à ses devoirs et à ses obligations envers la Première Nation. Mais ce sont les électeurs qui décideront; s’ils votent en faveur de sa révocation, une nouvelle élection devra se tenir dans les 90 jours. Salt River est une réserve d’environ 800 citoyens située sur la frontière des TNO et de l’Alberta. GenèseLa cheffe Toni Heron a eu des démêlés avec les conseillers de Salt River, particulièrement Brad Laviolette et Kendra Bourke, dès son élection en septembre 2022. « En l’espace de quelques semaines, des problèmes sont survenus entre la demanderesse et plusieurs conseillers concernant, entre autres, une soumission pour un projet de caserne de pompiers et la question de savoir si une réunion extraordinaire de l’électorat devait être tenue », peut-on lire dans un document de la Cour fédérale datant du 22 aout 2023. La cheffe de Salt River a été suspendue pour 60 jours par le Conseil de bande le mois suivant son élection, une suspension constamment renouvelée qui a fait en sorte qu’elle a été privée d’exercer ses fonctions durant plus de 17 mois, soit presque la totalité de son mandat jusqu’à maintenant. Durant ce temps, le conseiller Brad Laviolette agissait en tant que chef intérimaire. Vers un contrôle judiciaire Mme Heron, elle-même, une ancienne conseillère de Salt River a de son côté entamé des procédures contre le Conseil de bande en 2022. La plus récente décision dans le dossier est un jugement sur une injonction interlocutoire survenue en Cour fédérale le 17 avril dernier. La juge McVeigh a annulé l’application de mesures votées par le Conseil de bande le 4 avril, lui a interdit de se réunir pour statuer sur le cas de Mme Heron avant qu’un contrôle judiciaire soit effectué et l’a condamné à payer 6000 $ de frais d’avocats à la cheffe. (Photo : Wikipedia) « Aucune date n’a été fixée pour le contrôle judiciaire, écrit à L’Aquilon l’avocat de la cheffe, Glenn Epp. […] Cette situation est très frustrante, pas seulement pour la cheffe, mais pour tous les membres de la Première nation de Salt River. » Le jugement du 17 avril interdit nommément une réunion que le Conseil de bande devait tenir le 18 avril, et où la cheffe Heron devrait répondre à 47 (sic) questions, par exemple : « Comprenez-vous que les électeurs ont donné au Conseil le pouvoir de punir tous les membres du Conseil, y compris le chef, en vertu de la section 153A du code électoral? » Ou encore : « Pouvez-vous expliquer pourquoi […], sachant que vous étiez suspendue, avez-vous été à la banque de la Nation à Fort Smith pour demander de changer les signataires autorisés sur le compte de la Nation et avoir accès à ses dossiers? » Les droits inhérents Même si la juge McVeigh a déclaré que le Conseil de bande avait fait fi d’une précédente ordonnance de cour en tenant une réunion le 4 avril, elle n’a pas accepté toutes les demandes de la cheffe Heron. Par ailleurs, son offre de médiation entre les parties a été refusée par le Conseil de bande. Celui-ci considère que la Cour interfère avec les droits inhérents de la Première Nation de Salt River et les droits qui lui sont conférés par le Traité 8, et que la cheffe Heron a manqué à ses devoirs en faisant appel au système de justice. Au moment d’écrire ces lignes, il n’a pas été possible de savoir si la séance de vote du 4 mai sera annulée par une nouvelle ordonnance du tribunal, ou même considérée comme un outrage à celui-ci.

  • L'Édito de la rédaction : Complexe Nord

    Un nouveau complexe militaire voit bientôt le jour à Yellowknife. Fruit d’un engagement de pas moins de 136 millions $ venant d’Ottawa. Non, nous ne nierons pas l’utilité d’un tel projet ni sa pertinence. Il serait présomptueux de se prétendre assez rompu aux questions de la sécurité arctique et du Nord plus généralement pour pouvoir critiquer ou porter aux nues, en détail, ce projet de construction. Seulement, encore une fois, il est effarant de constater à quel point les priorités gouvernementales ont rarement à voir avec l’humain au cœur du territoire. Tout semble toujours traité avec un angle holistique. La crise du logement frappe aux TNO comme nulle part ou presque au Canada. Un financement de 50 logements abordables à Yellowknife annoncé à gauche, quelque 19 millions $ pour appuyer la construction de logement dans les collectivités autochtones du Nord par-là, et 136 millions $ d’un coup pour l’effort militaire qui, parait-il, aidera également à loger des gens; du moins c’est ce que M. Simpson semble enthousiaste à observer à l’avenir. La saison des feux se profile toujours tout doucement, et il n’y a pas plus d’argent pour nous « défendre » de ça, ni défendre nos intérêts et assurer notre bienêtre, d’ailleurs, une fois que la fumée et les feux seront d’actualité inéluctable. Un nouveau complexe militaire pour nous défendre, donc, avec ou sans toit au-dessus de nos têtes.

  • La Colonne du 26 avril : Nouvelles émissions de votre radio francophone

    Radio Taïga annonce la nouvelle programmation pour les programmes « Cultures et sociétés », ainsi que le programme « Trésor de la musique classique » pour la session printemps-été 2024. Cultures et sociétés est le programme de Radio Taïga qui explore les mélodies folkloriques du monde dans une approche ethnomusicale, tous les dimanches, de 11 h à 12 h. La région à explorer ce printemps est le Moyen-Orient. Chaque dimanche, nous explorerons musicalement chacun de ses pays. La rediffusion de l’émission aura lieu les jeudis de 9 h à 10 h. Trésor de la musique classique est l’émission au cours de laquelle Radio Taïga sélectionne et explore un « trésor » de la musique classique, soit les chefs-d’œuvre des compositeurs les plus représentatifs de l’histoire de la musique classique. Cette sélection est complémentaire aux articles publiés dans L’Aquilon chaque semaine sous la rubrique de L’aube du modernisme dans la musique classique. Ce programme est diffusé en ondes mardi de 21 h à 22 h et est rediffusé jeudi de 21 h à 22 h. Recherches et réalisation de l’émission par Oscar Aguirre.

  • L’aube du modernisme dans la musique classique 12

    Achille-Claude Debussy est un des plus importants compositeurs de musique classique. Il dessine, à l’aide de son écriture, le passage de la fin du romantisme, à l’aube du modernisme en France. Le compositeur nait en 1862 dans la commune de Saint-Germain-en-Laye, une commune française située au bord de la Seine à 20 km au nord-ouest de Paris. Aucun de ses deux parents, Manuel-Achille et Victorine Manoury, n’était musicien. Leur source de revenus était le commerce de céramiques et les contrats occasionnels de Manuel dans des industries locales. En 1870, alors qu’Achille-Claude – plus connu par son deuxième prénom Claude – fête ses huit ans, la famille doit se sépare à cause de l’éclat de la guerre franco-allemande. Claude et sa sœur quittent Saint-Germain-en-Laye avec leur mère, tandis que leur père y reste. La guerre franco-allemande éclate en France en 1870, du fait de l’invasion des forces françaises dans la province de Rhénanie, une province du royaume de Prusse. Ce qui produit une unification des forces allemandes – alors dirigées par le chancelier Otto von Bismarck – qui commencent par occuper Saint-Germain-en-Laye pour capturer Napoléon III et l’emmener en Prusse. Pendant ce temps, Versailles devient le chef-lieu du gouvernement des Français par Patrice de Mac Mahon. Le plan d’action des forces allemandes se termine par le siège de Paris. La guerre prend fin en 1871. Les communes françaises se révoltent contre la capitulation du peuple et contre le gouvernement de Versailles, ce qui est réprimé par Mac Mahon. Manuel Debussy, le père de Claude, y participe en s’engageant avec les communes insurrectionnelles et finit prisonnier après la violente répression de la Semaine sanglante en 1871. Peu avant, soit en 1870, Claude Debussy, sa sœur et sa mère trouvent refuge chez leur tante Clémentine Dumont, qui habitait à Cannes, une commune française située sur la Côte d’Azur dans une région connue durant la période médiévale, par Languedoc. Dans cette région, les habitants parlent le provençal ou la langue d’oc, une langue littéraire et poétique utilisée par les troubadours et les trobairitz dans l’art de trobar, durant la période médiévale. Clémentine Dumont initie Claude Debussy à la musique avec Jean Cerutti, qui devient son premier professeur de piano. Ces enseignements seront poursuivis par Antoinette-Flore Maute de Fleurville, excellente pianiste, qui reconnait le génie du jeune Debussy et l’initie à l’interprétation et la compréhension des écrits de Jean-Sébastien Bach. C’est Antoinette qui recommande l’admission du jeune prodige au Conservatoire de musique de Paris. Debussy y est admis en 1872, âgé dix ans.

  • Oiseaux en contreplaqués, la grande passion de Diane Boudreau

    Diane Boudreau a toujours été passionnée par le découpage d’oiseaux en contreplaqué. Avec l’atelier Réclamons l’Art, elle aura l’occasion de transmettre ses connaissances et son expertise à plusieurs passionnés comme elle, dans son propre atelier. Diane Boudreau a présenté son atelier Réclamons l'Art, mardi soir. (Photo: Cristiano Pereira). Organisé dans le cadre de la Semaine de la Terre, avec l’organisme Ecology North, Mme Boudreau fournira du contreplaqué aux participants pour leur enseigner comment découper des oiseaux. Hiboux, corbeaux, lagopèdes : tous des oiseaux que l’on peut retrouver dans les Territoires du Nord-Ouest. Il y en aura pour tous les goûts, affirme-t-elle. Diane Boudreau a donné son atelier en compagnie de nombreux participants, mardi en soirée. (Photo : Cristiano Periera) La Semaine de la Terre se conclura le 28 avril.

  • La sécurité et l’urgence climatique au centre des discussions d’une conférence en Alaska  

    Le ministre des Affaires du Nord, Dan Vandal, a fait part de son point de vue sur les enjeux de l’Arctique lors du symposium Arctic Encounter, qui a eu lieu du 10 au 12 avril 2024 à Anchorage en Alaska. Cette conférence rassemble chaque année plus de 1 000 participants venant de 25 pays d’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’Asie. Des dirigeants autochtones comme le chef Bill Erasmus de la Nation dénée et M. Edward Alexander du Conseil International Gwich'in, mais aussi des scientifiques, des représentants de gouvernements et des chefs d’entreprise étaient présents. L’évènement permet non seulement de renforcer les liens entre le Canada, les États-Unis et d’autres pays circumpolaires, mais aussi de discuter des différentes perspectives sur les nombreux enjeux en Arctique comme la sécurité ou encore le réchauffement climatique. Cette année, l’importance du leadeurship autochtone inuit et iñupiat en Alaska, dans le développement de nouveaux projets d’infrastructures, a été abordée dès le premier jour du symposium. Lors du dernier symposium Arctic Encounter, le ministre Dan Vandal a pu échanger son point de vue avec des intervenants du Groenland, de l'Islande, de la Norvège et des États–Unis. (Photo : Kyle Allen – Affaires du Nord) L’augmentation de la fréquence des incendies de forêt dans le Nord est aussi un sujet majeur de préoccupation et a fait l’objet d’une discussion lors de laquelle M. Edward Alexander, coprésident du Conseil international Gwich'in basé à Yellowknife a partagé son point de vue aux côtés de Morten Høglund, à la tête de la présidence norvégienne du Conseil de l’Arctique et ambassadeur norvégien pour l’Arctique. Pour Dan Vandal, les discussions ont été positives et productives dans un contexte arctique évoluant rapidement. « Dans un contexte où l’Arctique devient un environnement géopolitique de plus en plus complexe, je suis fier d’avoir participé aux importantes discussions tenues lors du symposium Arctic Encounter. Le Canada a élaboré le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, qui définit sa vision à long terme pour le Nord et l’Arctique, conjointement avec des représentants autochtones et six gouvernements territoriaux et provinciaux. Les dialogues constructifs de ce genre sont conformes à l’engagement pris par le Canada et ses alliés circumpolaires de faire en sorte que l’Arctique reste une région de paix et de stabilité, » a-t-il déclaré le 15 avril 2024. Ranj Pillai, premier ministre du Yukon, a de son côté, participé à une séance plénière portant sur l’investissement et les possibilités de croissance et de développement dans l’Arctique. M. Pillai et le gouverneur de l’Alaska, Mike Dunleavy, ont ensuite tenu une table ronde pour discuter de leur engagement renouvelé envers la coopération entre le Yukon et l’Alaska, et ont souligné les retombées de la visite du gouverneur à Whitehorse en février dernier. « Nous sommes déterminés à renforcer nos relations avec l’Alaska et ce symposium a été l’occasion idéale de le faire, de nous concentrer sur les débouchés économiques dans le Nord et de prendre part à des conversations cruciales sur les enjeux communs aux administrations nordiques », estime M. Pillai qui a constaté un renforcement des liens et une meilleure collaboration entre l’Alaska et le Yukon.

  • Activité volcanique dans le Nord : les risques sont faibles au Yukon 

    Environ 300 volcans ont récemment été actifs au Yukon et en Colombie-Britannique. Très éloignés des communautés et difficiles d’accès, les volcans du Yukon ont une activité relativement faible en comparaison des volcans de la CB. « Les activités volcaniques au Yukon et en Colombie-Britannique sont très différentes malgré qu’elles soient reliées au même grand ensemble de volcans que l’on appelle la ceinture de feu du Pacifique, dans l’ouest du Canada » explique Yannick Le Moigne, volcanologue à la Commission géologique du Canada au bureau de Vancouver. La ceinture de feu du Pacifique est un ensemble de chaines de volcans qui s’étendent des Philippines au Japon, en Alaska jusqu’aux États-Unis en passant par le Canada. Les 452 volcans de cet ensemble représentent 75 % des volcans actifs et inactifs de la planète. Le volcanologue Yannick Le Moigne travaille actuellement, en collaboration avec les Premières Nations et les autorités locales d'urgence, sur un projet de réduction des risques volcaniques au Canada. (Photo : Ressources naturelles Canada) Une activité faible au Yukon La Commission géologique du Canada dispose de peu d’informations sur les volcans du Yukon, car ils sont difficiles d’accès et éloignés des communautés, rappelle M. Le Moigne. Cependant, l’activité volcanique est très faible contrairement à la province voisine de la Colombie-Britannique. Il y a eu au moins 49 éruptions volcaniques en Colombie-Britannique et au Yukon au cours des 10 000 dernières années. « Les forces qui ont produit ces volcans sont toujours actives, et certains d’entre eux feront irruption de nouveau, bien que nous ne sachions pas à quel moment » indique Ressources naturelles Canada sur son site Internet. Un suivi constant en Alaska Du côté de l’Alaska, où on compte plus de 130 volcans et champs volcaniques dont plus de 50 ont été actifs depuis 1760, l’observatoire des volcans de l’Alaska basé à Anchorage, surveille les nuages de cendres en cours de dispersion à l’aide de la télédétection par satellite et en collaboration avec les services météorologiques locaux et le Centre d’avis sur les cendres volcaniques. Au Canada, le Centre d’avis sur les cendres volcaniques de Montréal (VAAC) est chargé de fournir des avertissements au secteur de l’aviation canadien. « Les cendres peuvent être dispersées dans le monde entier, c’est pourquoi le suivi des nuages de cendres est très important pour le secteur de l’aviation, » rappelle Kristi L. Wallace, géologiste à l’observatoire des volcans de l’Alaska et spécialiste dans la recherche sur les cendres volcaniques et la réponse aux éruptions. Les risques liés aux cendres volcaniques sont considérables, car ces cendres sont abrasives, légèrement corrosives, conduisent l’électricité lorsqu’elles sont mouillées et ne se dissolvent pas dans l’eau. Il y a 2000 ans, des cendres d'une éruption volcanique en Alaska, à la frontière avec le Canada, se sont déposées sur le site actuel de la ville de Whitehorse. (Photo : Nelly Guidici) Les plans d’urgence en place Un plan d’urgence efficace existe en Alaska, car il incombe à l’observatoire des volcans d’Alaska de surveiller et de mener des recherches scientifiques pour évaluer la nature, le calendrier et la probabilité des éruptions volcaniques, mais aussi d’évaluer les risques volcaniques associés aux éruptions prévues, y compris les types d’évènements, leurs effets et les zones à risque. L’observatoire publie aussi des avertissements d’activité dangereuse imminente aux autorités locales, étatiques et fédérales ainsi qu’au grand public. M. Le Moigne estime que, même si le Canada est sur la bonne voie, il y a encore du travail à faire pour mettre en place de tels plans. Le volcanologue travaille actuellement, en collaboration avec les Premières Nations et les autorités locales d’urgence, sur un projet qui s’appelle « Réduction des risques volcaniques au Canada ». « Pour l’instant, les plans d’évacuation, en cas de risque volcanique, ne sont pas à 100 % établis, » précise-t-il. La dernière éruption a eu lieu il y a environ 150 ans, dans une région très reculée à la frontière de l’Alaska en Colombie-Britannique. Cette éruption n’a pas été observée et il n’y a pas eu d’éruption volcanique de mémoire vivante, rappelle M. Le Moigne. C’est pour cette raison que le risque volcanique est moins bien perçu au Canada qu’aux États-Unis selon lui. « La perceptibilité d’une éruption volcanique au Canada est très faible et c’est pour ça que les études volcaniques au Canada manquent (alors que ce sujet) est crucial, » admet-il. Dans la région de Vancouver, il y a une dizaine de volcanologues, en comptant les professeurs et les étudiants des universités Simon Fraser et UBC qui travaillent en partenariat avec la Commission géologique du Canada. « Ce chiffre n’est pas énorme, vu le nombre de volcans. Donc il y a encore du travail à faire, même si on est dans la bonne direction, pour les étudier davantage et mettre en place des plans d’évacuation pour la sécurité des habitants » conclut le volcanologue.

  • Yellowknife célèbre la Semaine de la Terre

    De l’art recyclé aux débats sur la résilience climatique, Ecology North propose plusieurs initiatives locales. Texte par Cristiano Pereira Reportage audio par Daniel Birru Du 21 au 28 avril, Yellowknife célèbrera la Semaine de la Terre 2024 avec une multitude d’évènements gratuits visant à promouvoir la durabilité et la sensibilisation à l’environnement. Organisé par Ecology North avec la contribution de députés locaux et d’entreprises, ce festival d’une semaine promet des activités pour tous les âges, mettant l’accent sur la participation communautaire et l’éducation environnementale. Hannah Ascough, responsable du projet de sensibilisation du public à Ecology North, explique que la semaine « est l’occasion de se rapprocher de la nature, une opportunité de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes et de passer du temps avec sa famille et ses amis. Enfin, il s’agit d’une grande célébration de notre planète et de nos communautés ». La semaine débute le dimanche par une Marche médicinale autour du lac Frame, dirigée par Lila Fraser Erasmus, où les participants peuvent découvrir les médecines traditionnelles et conclure par une boisson chaude. Cela donne le ton à une semaine remplie d’activités qui allient éducation et action environnementale. Art et climat Un moment phare de la semaine est l’évènement Reclaiming Art avec le réseau Northern Mosaic, où l’artiste Diane Boudreau guidera les participants dans la peinture d’oiseaux sur des morceaux de contreplaqué récupérés, tout en discutant du processus. Tous les matériaux seront fournis, permettant aux participants de s’engager pleinement sans barrières. Un autre évènement familial, La promenade des contes : le Lorax sur le sentier de Niven Lake, encourage la littératie environnementale en combinant une promenade pittoresque avec la lecture du conte classique de Dr Seuss. (Photos : Minan – Pexels) Pour les familles et les jeunes, Le merveilleux monde des vers à la bibliothèque publique de Yellowknife propose une heure enchantée de contes sur les vers, suivie d’activités liées aux vers avec Ecology North. Un autre évènement familial, La promenade des contes : le Lorax sur le sentier de Niven Lake, encourage la littératie environnementale en combinant une promenade pittoresque avec la lecture du conte classique de Dr Seuss. Les participants sont invités à envoyer une photo pour recevoir un livre gratuit, renforçant ainsi l’engagement communautaire. Les passionnés de transport et de technologie apprécieront l’évènement EV Lunch and Learn, au cours duquel la coopérative YK Car Share présentera Sparky, l’une de ses voitures électriques. Cet évènement fait partie d’un effort plus large pour promouvoir des options de transport plus propres, comme en témoignent la Critical Mass Bike Ride et une session d’amélioration de bicyclette (Bike Tune-Up) animée par des experts bénévoles du Makerspace, Bikespace et Communities in Motion. L’un des évènements caractéristiques est Le jardin suspendu de bouteilles (Bottle Hanging Garden), où les participants peuvent créer des jardins d’intérieur à l’aide de matériaux recyclés, promouvant ainsi des pratiques durables. « L’objectif est de réfléchir à la manière de combiner le début de la saison de plantation, qui commence maintenant, avec la réduction des déchets. Nous voulons donc que les gens apportent leurs boites de conserve ou leurs bouteilles en pot et qu’ils aient la possibilité de créer un jardin d’intérieur. Il s’agit essentiellement d’une jardinière à faire soi-même, mais, en partenariat avec Northern Mosaic, nous allons également parler et penser que ces jardins suspendus sont de petits écosystèmes et que les relations peuvent également être une forme d’écosystème personnel », explique Hannah Ascough. La Semaine aborde également d’autres questions environnementales de premier plan avec des discussions telles que « Les effets de la fumée sur la santé » présentées par Dr Courtney Howard au Collège Aurora, qui se concentre sur un sujet qui est de plus en plus d’actualité et qui préoccupe beaucoup la population locale. À cela s’ajoute la session Climate Resiliency Projects Happening in the NWT au Tree of Peace Friendship Centre, où les participants découvriront les efforts locaux visant à renforcer la résilience face au changement climatique. Un esprit communautaire L’esprit communautaire sera mis à l’honneur lors de l’évènement Community Litter Pick-Up et de la session Communicating the Future à l’auditorium NUP, qui comprendra une projection du film Guardians of Eternity et des discussions sur la transmission de l’héritage environnemental aux générations futures. Les esprits créatifs trouveront réconfort dans la session Creative Climate Writing avec l’auteur local Laurie Sarkadi, qui vise à canaliser les angoisses liées au climat dans l’écriture créative. En outre, l’atelier participatif Something Seedy invite les participants à fabriquer leurs propres bombes de graines, s’initiant ainsi à la restauration des écosystèmes. La semaine s’achève par le rassemblement Earth Appreciation au Somba K'e Civic Plaza, où les membres de la communauté peuvent partager nourriture et histoires, célébrant leur lien avec la terre et les uns avec les autres. Chaque évènement étant gratuit et ouvert au public – bien que les dons sont appréciés – la Semaine de la Terre 2024 à Yellowknife s’annonce comme une expérience communautaire profonde, éducative et inspirante en faveur d’un avenir plus durable.

  • Réaction du GTNO au budget fédéral : un appel à l’action concertée

    Le premier ministre Simpson souligne l’importance de la collaboration pour adresser les enjeux clés du Nord Après que le gouvernement fédéral a présenté son budget pour l’année 2024, le premier ministre des Territoires du Nord-Ouest (TNO), R. J. Simpson, a réagi en mettant en avant son engagement envers la collaboration et les résidents du territoire. Le premier ministre Simpson a dit que la participation des TNO au processus budgétaire fédéral de cette année s’est avérée différente de celle de l’année dernière « car notre gouvernement vivait une période de transition liée aux élections ». Il souligne qu’il est conscient des priorités des habitants de TNO. « Les Ténois nous ont clairement indiqué que s’occuper des enjeux de logement, renforcer les fondements de l’économie des TNO, accroitre les interventions en lien avec les catastrophes naturelles et combler les lacunes en matière d’infrastructures territoriales sont pour eux des enjeux d’une importance primordiale », dit-il. Aucun financement spécifique pour la construction de logements aux TNO n’est inclus dans le dernier budget malgré la crise de logement que connait le territoire. Récemment, en octobre dernier, Trudeau est venu à Yellowknife pour annoncer un engagement financier de 20,8 millions $ pour ériger 50 logements abordables à Yellowknife. En soulignant que « des logements accessibles et abordables en nombre suffisant sont essentiels pour bâtir des collectivités sures », R.J. Simpson semble optimiste quant à l’annonce par Ottawa de futurs investissements dans le logement des TNO. Et il a déclaré : « Nous sommes confiants quant aux annonces relatives au Fonds pour accélérer la construction de logements du Canada. Nous avons hâte de travailler avec les gouvernements autochtones et le gouvernement du Canada pour améliorer les possibilités de logement pour les résidents des TNO. » (Photo : Médias ténois – Archives) L’un des points du budget fédéral a été l’annonce d’investissements significatifs dans la sécurité de l’Arctique. Le premier ministre a souligné l’importance de ces mesures pour garantir que les communautés les plus isolées bénéficient d’infrastructures robustes. « La collaboration avec le gouvernement fédéral pour combler nos lacunes en matière d’infrastructures nous permettra de nous assurer que nos efforts pour protéger l’Arctique sont holistiques, durables et efficaces », a-t-il précisé. Face à l’augmentation des catastrophes naturelles telles que les inondations et les incendies, le premier ministre a insisté sur la nécessité de prioriser la sécurité publique et d’améliorer les mesures de préparation aux situations d’urgence. « Nous devons également avoir à l’esprit que les programmes et les mesures de soutien que nous élaborons pour les urgences liées au changement climatique doivent être adaptées sur le plan culturel et respectueux des connaissances, des traditions et des valeurs autochtones et guidées par celles-ci », a-t-il ajouté. Pour cela, M. Simpson a exprimé sa détermination à faire entendre la voix des Ténois à Ottawa : « Nous continuerons de plaider en faveur du soutien nécessaire pour tenir compte de la réalité des urgences liées au changement climatique dans les collectivités des TNO, soutien qui renforce la résilience et favorise la confiance et la collaboration. » La santé mentale reste une priorité majeure pour le gouvernement des TNO, avec un accent particulier sur la jeunesse. « Investir dans la jeunesse, c’est investir dans l’avenir de notre nation », a-t-il souligné, en saluant l’engagement du gouvernement fédéral envers la santé mentale des jeunes : « Nous saluons cette approche proactive et espérons en constater les effets aux TNO. » Le développement économique via le secteur minier a également été abordé. M. Simpson a laissé une mention spéciale pour l’investissement de 5 millions $ dans la Denendeh Development Corporation, une société minière à 100 % dénée, une nouvelle que nous avons publiée la semaine dernière. « Je me réjouis de l’annonce récente », lance-t-il, en notant que « pour que le secteur minier réponde aux besoins uniques des résidents et des collectivités des TNO, la collaboration avec les gouvernements autochtones est cruciale. » Le premier ministre a aussi évoqué un investissement de 5,2 millions $ dans le centre Dechinta pour les deux prochaines années, reflétant ainsi une approche proactive vers l’éducation et la formation professionnelle. « Je crois aussi comprendre qu’il pourrait y avoir d’autres possibilités d’investissement dans les bourses d’études des TNO, mais il nous reste des choses à apprendre à ce sujet », a-t-il ajouté. En conclusion, le premier ministre Simpson a réaffirmé l’engagement des TNO à collaborer étroitement avec le gouvernement fédéral et les partenaires autochtones pour répondre aux besoins spécifiques du territoire. « Nous nous réjouissons de travailler avec le Canada pour assurer la sécurité et la prospérité des TNO pour les générations à venir », a-t-il dit. M. Simpson a aussi dit que le gouvernement territorial est conscient que « la définition des priorités et la prise de décisions financières responsables, axées sur la stabilité et la viabilité à long terme, sont des tâches complexes ». Il a noté que le gouvernement territorial reconnait son rôle parmi les nombreuses voix de la nation. Elle a mis en avant l’importance de défendre les qualités uniques et la diversité du Nord ainsi que les circonstances opportunes qu’il offre, soulignant la nécessité de veiller à ce que ces caractéristiques soient reconnues et valorisées au niveau national. « Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest continuera de travailler d’arrachepied pour renforcer ses relations avec le gouvernement fédéral, aux côtés des gouvernements autochtones et des partenaires communautaires. Nous nous réjouissons de travailler avec le Canada pour répondre aux besoins particuliers des TNO afin d’assurer la sécurité et la prospérité du territoire pour les générations à venir », a conclu M. Simpson.

  • Skies of Wonder: l’expérience immersive des aurores boréales à Yellowknife

    Un nouvel espace dédié aux merveilles du ciel nordique et à l’éducation touristique voit le jour dans la capitale ténoise. Le Centre d’information touristique de Yellowknife, dispose désormais d’un espace dédié aux aurores boréales : Skies of Wonder propose des sessions vidéos immersives en 3D avec des images d’aurores captées dans la région. De plus, un espace d’exposition a été installé à côté avec plusieurs photographies du phénomène naturel également prises dans la région de la capitale ténoise. « Cette exposition, cet effort, vise en fait à poursuivre le travail d’Astronomy North, qui est axé sur l’éducation et la sensibilisation », a déclaré James Pugsley, l’un des responsables de l’initiative et président d’Astronomy North, une société à but non lucratif dédiée à l’éducation et à la sensibilisation au ciel nordique. Ces nouvelles fonctionnalités du centre d’accueil ont pour but d’aider et d’éduquer les touristes qui viennent assister à ce phénomène naturel. (Photo : Cristiano Pereira) M. Pugsley a rappelé que nous traversons actuellement le point culminant du cycle solaire. Chaque cycle solaire dure onze ans, pendant lesquels l’intensité du champ magnétique du Soleil et le nombre de tâches à sa surface varient – et en 2024 et 2025, les aurores devraient être plus fréquentes et plus intenses. Cela pourrait avoir un effet positif pour le tourisme à Yellowknife, étant donné que la capitale ténoise est considérée comme l’une des meilleures destinations au monde pour l’observation des aurores boréales. Le président d’Astronomy North a expliqué que cela est dû à la situation géographique de la ville, juste en dessous de l’aurore ovale. « En termes de tourisme, cela nous donne un avantage concurrentiel par rapport à d’autres destinations dans le monde », a-t-il estimé. L’astronome a souligné que Yellowknife est si bien placée pour les aurores qu’il est possible de voir des aurores presque toutes les nuits et c’est en partie pour cela que AuroraMax, l’observatoire en ligne, a été installé ici. Pugsley est d’ailleurs l’un des mentors du projet Auroramax, aux côtés de l’Université de Calgary et de la Ville de Yellowknife. Mardi matin, il a noté que le projet AuroraMax a permis de confirmer cette fréquence exceptionnelle d’aurores dans le ciel de la capitale ténoise. « Dans toutes les nuits de ciel dégagé depuis 2010, nous pouvons compter sur les doigts d’une main les nuits où nous n’avons pas eu d’aurores », a-t-il dit. Ces nouvelles fonctionnalités du centre d’accueil ont pour but d’aider et d’éduquer les touristes qui viennent assister à ce phénomène naturel. James Pugsley a également indiqué qu’une nouvelle version du système d’alerte en temps réel est en cours de préparation, en lien avec le service Auroramax. Il a assuré que la population pourra bientôt profiter d’une nouvelle version améliorée du Northern Lighthouse. La Ville encourage les résidents à visiter l’exposition pendant les heures d’ouverture du centre d’information des visiteurs, qui sont de 10 h à 18 h tous les jours.

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